Nos valeurs

L'Edito du mensuel Enbata - On n’avait encore jamais vu une collectivité territoriale offrir gracieusement à Seaska, qui ne l’a pas sollicité, un terrain d’un hectare pour y construire une unité d’enseignement immersif en euskara.
Deux mois à peine après l’acquisition de Biarritz, le Conseil municipal de la commune voisine de Bidart estime que la localisation du lycée Seaska compliquerait la circulation de la sortie de la technopole Izarbel et de son extension envisagée à 10-15 ans. Bidart convainc la nouvelle majorité de Biarritz et le conseil communautaire gestionnaire d’Izarbel de réaliser une étude de déplacements.

Brèves d’été

Je n’ai pas, cette fois, cher lecteur, de sujets majeurs à traiter, plusieurs thèmes de ces dernières semaines valent néanmoins d’être soulignés.
Pendant ces vacances a été ouverte par Eurolines, la ligne Bordeaux-Baiona : les prix pratiqués comparés étaient, paraît-il : train 36€, covoiturage 15€, liaison autobus prix d’appel 3€, prix stabilisé 6€, pour un déplacement dans un autobus climatisé et disposant de la WIFI.

Communauté Pays Basque Nord

Après un périple de deux ans, la loi fixant la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (loi NOTRe) a été validée le 16 juillet par l’Assemblée Nationale et par le Sénat. Un mouvement de réforme territoriale est amorcé qui va changer le visage institutionnel de la France, permettant des évolutions différenciées.
Le consensus autour de la collectivité territoriale à statut spécifique a contraint le gouvernement à sortir du bois pour faire une proposition qui n’est, bien entendu, pas celle que nous revendiquions, mais celle d’une intercommunalité unique. Un Pays Basque uni peut devenir une communauté urbaine : plus puissante, plus intégrée. Sa voix porterait dans l’immense nouvelle région. Là se trouve bien la clé.

Ne laissons pas passer le train…

Depuis qu'en novembre 2013, un courrier du premier ministre Ayrault avait fermé la porte à la revendication d'une collectivité territoriale à statut spécifique pour Iparralde qui fait pourtant l'objet d'un consensus inédit parmi les élus, l'idée d'un EPCI unique fait son chemin.
Voici les avantages de ce schéma d'organisation territoriale pour les trois provinces.

70 urtez bakean

Munduko bigarren gerla duela 70 urte bukatu zen azkenean, 60 miliun hil utziz, Europako herrialdeak eta Japonia lurrean, beste zenbat makur bazter guzietan… Hamar urteak nituen, eta izigarriko oroitzapen ederrak atxiki ditut 1945eko memento haiez. Presonerak itzuli ziren, eta gazterian alimaleko eguzki jaikitze bat bezala zartatu zen, sei urtez jairik gabe egona baitzen.
Haatik 1945eko bedatse loriosa laster joan zen, uda ederra halaber.

De la revendication au défi

L'Edito du mensuel Enbata - Ces dernières années, nous semblions toucher au but. La revendication séculaire des frères Garat, reprise à Itsasu en 1963 comme voie de passage vers la souveraineté et la réunification basque par le premier mouvement abertzale d’Iparralde, cette revendication, sous des formes adaptées à la conjoncture politique de l’arrivée de la gauche au pouvoir en 2012, fut soutenue par la majorité du Conseil des élus du Pays Basque.
Cet élan démocratique exemplaire fut stoppé net en novembre 2013 par la lettre du premier ministre Jean-Marc Ayrault qui habilla son refus de l’institution propre d’une suggestion, en forme de plan B, d’utiliser les moyens de droit commun qu’offre l’organisation territoriale.

Hiri erkidegoaren ahulgunea agerian

en Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Adostasuna bazegoen Lurralde kolektibitatearekin. Prefetak desadostasunaren hazia erein zuen, egin zituen proposamenekin.
Estrategia berri batekin Lurralde kolektibitatearen alde segitzeko ordez, proposamen horiek onartu dira, eta horrela desadostasuna landare bihurtu da, Ipar Euskal Herriaren ezagupen aukera ttipiena arriskuan ezarriz. Prefetak bere helburua lortu du.

Paradoxes, intox et réalités !

Passer d’une Collectivité territoriale à statut particulier pour accepter l’idée d’un EPCI n’a pas été évident pour beaucoup d’entre nous, qui militons depuis toujours pour une reconnaissance institutionnelle du Pays Basque.
Mais nous voyons là, si la possibilité se confirme et si nous parvenons à en convaincre la majorité des conseillers municipaux, une solution alternative qui permettra au Pays Basque de se construire un avenir solidaire et commun.