Nahas mahas

Au moment d’écrire une chronique estivale, forcément légère, comment ne pas avoir ce recueillement naturel envers Ore la Kostalde et Alain le Barnekalde(1) que la faucheuse a rattrapé(e)s à 48 heures d’intervalle alors que le sablier de leur vie pouvait encore égrener bien de temps encore.
Une femme et un homme qui peut être ne se connaissaient pas ou peu, et qui pourtant avaient en commun, outre une approche souriante de la relation humaine, un amour d’un territoire, d’une langue et de ses habitant(e)s que beaucoup nous envient.

Pierre Lhande pastorala

Battittu Coyos - Erran dezagun lerro hauen idazlea ez dela pastoralean aditua; pastorazale baizik ez da, urte oroz, anitz bezala, Zuberoako pastoralaren ikustera doana.
Harritzen nauena da bereziki nola, urte oroz, Zuberoako herri ttipi bateko jendeak ikuskari ederra egiten kausitzen duen. Prefosta laguntzaile, ohargile eta irakasle badituzte (errejenta, dantza irakaslea, kantu gidaria, arropa asmatzailea…).Baina, dena den, zer lana! Eta zer lan ederra!

Euskal Herriko autobidearen zabaltzeaz

Duela berrogei eta bost urte Euskal Herriko bazterrak inarrosi zituen autobideari buruz, 2004-garren urtean zenbait lerro idatzi nituen arren, gauza zehatzago gehitu nahi nituzke gaurko lerro hauetan.
Azken Enbata.info alean Anne Marie Bordes andreak idatzi artikuluak eta erakutsitako bideoak gaurkoa idazteko asmoa eman didate.

Une plaie béante

L’élargissement de l’A63 a provoqué une onde de choc sur sa portion Bidart-Biriatou. Une saignée béante révèle au grand jour certaines erreurs commises lors du choix du tracé autoroutier et au-delà, met l’accent sur la fuite en avant dans laquelle la Côte basque est engagée.
C’est l’une des tares originelles de l’A 63 tenue d’assumer la double fonction d’autoroute de liaison grande distance et de desserte locale dans une zone où l’urbanisme n’a cessé de s’intensifier sans la moindre anticipation, le coût des péages ayant subi une courbe analogue.

Euskararen berreskurapena, denen onetan da

Bukatu zaizkigu aurtengo San Ferminak. Euskal Herriko irrati kateetan adierazi denez, aspalditik lasaienak izan dira aurtengoak.
Bestaren bukaeran,"Pobre de mi" egunean, txistu batzuk entzun ziren esandako lehen hitzak Joseba Asiron EH Bilduko auzapezak euskaraz eman zituelako. Ikerlari batzuek adierazi dutenez, oso kezkagarriak izan dira txistu horiek, jende gazteengandik etorri zirelako. Denek ulertu behar dute euskararen berreskurapena ez doala nehoren kontra.

Le grand chambardement !

L’organisation administrative française constituée de multiples entités disséminées sur tout le territoire est d’une lourdeur tout à fait exceptionnelle ! Eprise de contrôles compulsifs, s’auto-légitimant elle même, elle constitue une entrave redoutable à tout changement.
Plusieurs gouvernements dans les dernières décennies ont vainement tenté d’en modifier la structure, mais ils n’ont réussi qu’à rajouter quelques strates supplémentaires à l’édifice.

Une image virtuelle du Pays Basque…

La mise en scène était bien réelle. Des militaires en armes, cagoulés, toutes les protections déployées, postés aux quatre coins de la maison, bien visibles… La garde civile, la gendarmerie, des hommes du RAID… Une super production franco-espagnole. La majorité des médias ont joué le jeu. Celui souhaité, celui organisé, celui mis en scène.
Les photos les plus publiées dans les médias nationaux de part et d’autre des Pyrénées, montrent essentiellement une maison, une maison encadrée par les gendarmes, encagoulés, sur leurs gardes, prêts à tirer, à se défendre contre un ennemi plus fort en nombre sans doute. Il faut induire l’idée que les occupants de la maison sont dangereux, voire très dangereux, que le déploiement de force est à la mesure des personnes occupants la maison. Et puis il y a eu la version des réseaux sociaux…