Santé !

En pleine forme, Jean-Marc Abadie brocarde notre hôpital rénové dont pourtant nous avons tous besoin. Qui aime bien… D’autant que la critique pertinente porte à l’excellence. 
"Avec la santé, le capitalisme s’attaque à un pilier de la solidarité, à la qualité des services rendus aux patients. Nous sommes tous concernés."

Deux ans de perdus ?

L’amendement surprise déposé au Sénat par la sénatrice socialiste Frédérique Espagnac a pris de court les défenseurs de la Collectivité territoriale à statut particulier pour le Pays Basque.
Pantxoa Bimboire aborde ici des questions que l’amendement soulève et quelques-unes des conséquences qu’il pourrait entraîner.

La leçon du 1er juin

Manifester pour un principe s’est bien, accompagner la manifestation de réalisations concrètes c’est mieux.
Dans la démarche de revendication institutionnelle, la place des abertzale n’est pas derrière les élus des partis qui attendent le feu vert de Paris pour faire ceci ou ne pas faire cela. Ces élus trouveront bien une parade institutionnelle le jour où le projet des abertzale aura suffisamment avancé pour déranger les décideurs parisiens ou madrilènes.

AG de Batera, pour maintenir le cap fixé

L’amendement déposé par Mme Frédérique Espagnac à la veille de la manifestation du 1er juin, a provoqué stupeur et incompréhension auprès de la très grande majorité des partisans de la Collectivité Territoriale Pays Basque. C’est le moins que l’on puisse dire.
Nous devons réaffirmer notre attachement au projet Collectivité Territoriale Pays Basque, projet travaillé en commun et soutenu par un large consensus social et politique du territoire. Il ne fait aucun doute que nous finirons par être entendu. Toutes celles et tous ceux qui en sont convaincus seront à l’assemblé générale de BATERA le 13 juillet prochain à Espelette.

Recours si souvent brocardé

L'Edito du mensuel Enbata - Peu enclins à regarder vers l’Europe, les abertzale semblent peu à peu en attendre la résolution de leurs blocages.
En application du Traité de Lisbonne, c’est le suffrage universel des 500 millions d’européens qui désignera le chef de l’exécutif de l’Union qui sera responsable devant le parlement. (...) Le bulletin de vote abertzale changera donc de nature. Il élira toujours ses eurodéputés mais il aura surtout la vertu de concourir à la désignation du président de l’exécutif européen, quelle que soit la position des chefs d’Etat et gouvernements des 27.

Foncièrement inquiet

A Saint-Jean-de-Luz, les abertzale mènent une opposition municipale de proposition en matière de logement notamment. Au cœur du centre historique, un enjeu majeur.
"Il faut agir dans le sens de la réflexion sur l’existant, par une stratégie de renouvellement urbain plutôt que par l’ouverture à l’urbanisation."

A quand le dégel français ?

Ce demi-siècle de militantisme nous a permis de vérifier constamment la position absolutiste des dirigeants français successifs face à toute aspiration de ses minorités nationales, dont la nôtre.
Le traitement glacial infligé aux prisonniers basques persiste malgré la cessation de la lutte armée d’ETA: éloignement de la famille et du pays, dispersion, durées interminables.

Speak English, SVP !

L'introduction de la langue anglaise comme langue d'enseignement au plus haut niveau des universités françaises, prévue par la loi Fioraso, suscite chez les intellecteurs de l'Hexagone de la perplexité si ce n'est une réaction de rejet.
Nous, Basques, dont la langue est volontairement minorisée par cette même élite, nous observons la querelle, amusés et narquois.