Opinion
L'Edito du mensuel Enbata - Il est temps de repenser nos stratégies sur le long terme. Nous devons passer du "parler de" au "parler à". Plutôt que de simplement parler du réchauffement climatique, nous devons oser engager la conversation avec les climatosceptiques. Plutôt que de seulement parler des inégalités, aller discuter avec les personnes en décrochage. Au lieu de parler des migrants de manière abstraite, allons à la rencontre de ces personnes qui ont tout laissé derrière elles pour fuir des situations dramatiques. Déconstruire les préjugés et les stéréotypes, redonner confiance, briser les peurs. En dialoguant directement avec celles et ceux qui sont touchés par les problèmes du quotidien, nous pouvons créer des ponts, sensibiliser et mobiliser de manière plus efficace. L'organisation collective se construit au quotidien, dans nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail. Chacune de nos actions, aussi modeste soit elle, compte.
L'espoir est notre meilleur allié. Il nous pousse à agir, à nous dépasser, à croire en un avenir meilleur. Cet espoir, nous le trouvons dans chaque acte de résistance, dans chaque victoire, aussi petite soit-elle, et surtout dans la force de notre collectif. (...)