Une symphonie
Eyhande Abeberry - Aita, j’entends ta voix résonner encore quand tu t’adresses à moi, non pas un son banal et plat, non, plutôt un souffle de la famille des cuivres ; oui ça résonne tranchant et puissant comme tu l’es aita ; si puissant que tu m’as donné l’oreille musicale...
Oui la musique, quand je ferme les yeux et que je me plonge dans le passé, je me retrouve au concert comme tous les vendredis chez Koko ton frère, le chef d’orchestre qui bat le rythme en tournant inlassablement la cuillère pour remuer la purée mousseline afin d’adoucir les grumeaux. (...)