On imaginait que ce serait un score étriqué, ou, encore une fois, un bon résultat mais sans la "gagne". Jamais, même dans nos rêves, on n'avait pensé possible de progresser de vingt mille voix entre deux tours, de 32.000 à 52.000 électeurs. Ces milliers de Corses ont, en ce 13 décembre 2015, écrit une page glorieuse de l'histoire de la Corse.
Cette poussée de l'électorat nationaliste entre les deux tours est un phénomène politique d'une ampleur rare et considérable. Il va bien au-delà d'une union réussie de deux démarches nationalistes.