Comprendre
La destruction des idoles une barbarie en cache une autre
Le groupe islamiste irakien Daesh a diffusé le 26 février la destruction volontaire par des djihadistes de statues assyriennes du musée de Mossoul. Pour les auteurs de ce crime culturel, ces représentations et ces tombeaux millénaires “exhumés par les gens de Satan” favorisaient l’idolâtrie ou étaient des divinités païennes.
Ils méritaient donc d’être détruits. Le monde entier s’en est ému et les plus hautes instances internationales ont protesté. Personne ne s’est souvenu que cette pratique fut hier abondamment pratiquée par le chrétien blanc occidental, le “civilisé” qui a ouvert la voie.