BATERA : « Une Collectivité territoriale à statut particulier et rien d’autre ! »

La Plateforme Batera avait lancé l’invitation pour son assemblée générale annuelle, samedi 13 juillet. Une centaine de personnes a répondu présent et s’est présentée à Espelette.
Ce rassemblement de samedi, aura été placé sous le signe de la détermination, le groupe moteur avait travaillé une motion d’orientation qui pose une nouvelle fois les bases de du combat de Batera. La Collectivité Territoriale et rien d’autre !

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L'Edito du mensuel Enbata - Il ne faut pas céder au blues de l’après manifestation en demi-teinte du 1er juin. Encore moins à l’épisode parlementaire cacophonique qui a suivi le dépôt au Sénat, avec l’amendement Espagnac pour la création d’un Pôle d’aménagement et de coopération Pays Basque et celui, purement formel, de Colette Capdevielle à l’Assemblée nationale sur une collectivité territoriale.
Les dernières semaines, on le voit, sont loin d’être négatives. Tout en révélant la puissance du camp jacobin, malgré le capital de notre consensus basque, elles nous ont appris à mieux cerner les voies de passage pour inscrire notre projet dans la loi.

Vol au-dessus d’un nid de coucous

Coluche disait: “A la fin de la réponse, tu comprends même plus la question que t’as posée!” C’est un peu ce qui nous arrive dans l’interminable débat parlementaire dans lequel le projet de Collectivité territoriale est plongé.
Après un travail sérieux et exhaustif, le Pays Basque s’est doté d’un rapport sur son avenir institutionnel qui fait apparaître qu’il existe une disposition dans le droit français qui correspond à ses besoins et qui peut permettre une évolution efficace et démocratique du dispositif en place. Cela s’appelle une collectivité territoriale dotée d’un statut particulier, qui n’est ni un département ni une région.

Lurralde Kolektibitatea eta Udalbiltza

Frantziak euskarazko irakaskuntza sortzearen beha egon bagina, oraino ikastolarik ez zen izanen Ipar Euskal Herrian, ez eta eskola elebidun publikorik ere. Ez zen sortuko euskarazko irratirik. Euskara orain baino are egoera larriagoan izanen zen.
Gaur egun, indar handiz berreskuratu behar litzateke tresna nazional horiek sortzeko estrategia. Lehen planora ekarri behar litzateke, Ipar Euskal Herriari begira, Lurralde Kolektibitatearen aldarrikapenak indarra galdu baino lehen. Frantziak onartzen ez duena, guk eraikiko dugu.

Deux ans de perdus ?

L’amendement surprise déposé au Sénat par la sénatrice socialiste Frédérique Espagnac a pris de court les défenseurs de la Collectivité territoriale à statut particulier pour le Pays Basque.
Pantxoa Bimboire aborde ici des questions que l’amendement soulève et quelques-unes des conséquences qu’il pourrait entraîner.

Lettre ouverte que Jean-Baptiste Etcheto, Président du Conseil de Développement a envoyé aux député(e)s du Pays Basque.

Dans le cadre du débat parlementaire sur l’acte III de la décentralisation, vous serez amenés à vous prononcer dans les prochains jours sur le projet de loi « modernisation de l’action publique territoriale et affirmation des métropoles ».
Au nom du Conseil de développement du Pays Basque, je souhaite attirer votre attention sur un certain nombre de points.

Dépôt d’un amendement portant création des «collectivités territoriales à statut particulier» dans le cadre du projet de loi de décentralisation prochainement examiné à l’Assemblée Nationale.

Dans le cadre du Projet de Loi de Décentralisation qui sera prochainement examiné à l'Assemblée Nationale, la Députée PS Colette Capdevielle dépose un amendement portant sur la création des Collectivités Territoriales à Statut Particulier.
L'amendement a été rédigé dans un esprit respectueux du droit, visant la montée en capacité du territoire, dans une exigence d'universalité au titre de la préservation de l'unité républicaine.

« Pau capitale du Béarn »

Nous avons largement autant d'atouts que nos voisins et amis Basques. Bâtissons, exploitons et jouons de nos différences. Nous serions gagnants dans tous les domaines : localisation du Béarn, solidarité, unité dans les décisions... Ce serait comme les retrouvailles d'une grande famille et il en résulterait une formidable envie collective de construire une société conviviale, sur la base de petites structures saines, efficaces, proches et au service des gens. Non ce n'est pas utopique un toit et du boulot pour tous ! Alors, nous n'aurions qu'une envie, nous ouvrir aux autres.
"Alors, nous, citoyens du Béarn, signataires de ce texte, appelons solennellement les gens de ce pays et particulièrement notre jeunesse magnifique, à faire émerger une mouvance pour développer enfin l'idée toute simple d'un avenir heureux ici et maintenant. Volem víver urós au pais."

La leçon du 1er juin

Manifester pour un principe s’est bien, accompagner la manifestation de réalisations concrètes c’est mieux.
Dans la démarche de revendication institutionnelle, la place des abertzale n’est pas derrière les élus des partis qui attendent le feu vert de Paris pour faire ceci ou ne pas faire cela. Ces élus trouveront bien une parade institutionnelle le jour où le projet des abertzale aura suffisamment avancé pour déranger les décideurs parisiens ou madrilènes.