Une opportunité pour avancer

Alors que le gouvernement français prépare une refonte de l'organisation territoriale de l'Hexagone, la question de la reconnaissance institutionnelle d'Iparralde reste en suspens.
Pantxoa Bimboire revient sur ce qui peut se dessiner dans un avenir proche, suite aux propositions du préfet.

Prefetaren beha egon gabe

Iparraldeko lurralde kolektibitate bereziari frantses gobernuak ezetz biribila eman ondotik, prefetak lau lurralde antolakuntza eredu ezberdinen proposamena ateratu du, herri elkargoeri aurkeztuak izanen zaizkienak.
Hona hemen, Bateraren animatzaile suharra den Jakes Bortayrouren azterketa.

Appel pour une «Communauté territoriale Pays basque»

Au Pays basque la suppression du département des Pyrénées-Atlantiques et l’agrandissement de la région Aquitaine rouvriront nécessairement la réflexion sur l’évolution institutionnelle du territoire. Le gouvernement souhaite la mise en place d’intercommunalités plus consistantes à l’échelle des bassins de vie, dotées de compétences et de moyens humains et financiers renforcés.
Lors de la dernière Assemblée générale du Conseil des Élus du Pays Basque, le Préfet s’est clairement avancé vers l’option d’une intégration intercommunale sur la base des frontières historiques du Pays basque. Il faut saisir cette ouverture inédite et négocier la création d’une nouvelle institution intercommunale spécifique Pays basque qui pourrait prendre le nom de « Communauté Territoriale Pays basque ».

Une carte à jouer ?

Un nouveau train de mesures institutionnelles s’apprête à déferler sur l’hexagone. Le nouveau premier ministre lance la décentralisation par fragmentation, en clair on explose le tout et on réfléchit ensuite sur ce que l’on peut faire !
De façon assez cocasse, ce serait Monsieur Valls qui viendrait à point pour nous permettre d’évoluer enfin vers une reconnaissance juridique du territoire…

Assemblée Générale 2014 du Conseil de Développement du Pays Basque

L’Assemblée générale du Conseil de développement du Pays Basque s’est tenue le 15 mai 2014 à Itxassou en présence de 150 participants. Pour rappel, le Conseil de développement rassemble les principaux acteurs organisés des différents secteurs d’activités du Pays Basque (économie, social, environnement, santé, culture, langue), ainsi que les administrations et une représentation du Conseil des élus. Au total : 123 délégués (245 membres).
Cette Assemblée générale revêtait un caractère particulier, avec la mise en commun des synthèses des 10 ateliers qui se sont réunis en mars/avril 2014 pour préparer la contribution du Conseil de développement au Contrat Pays Basque 2014-2020 demandée par le Conseil des élus.

Gouvernances

L'Union européenne n'a pas de gouvernance propre. Iparralde non plus, qui n'existe pas en tant que collectivité. C'est ce que souligne Pantxoa Bimboire dans un parallèle qui ne manque pas d'à-propos.
Voici ses propositions pour remédier à cette carence.

Big bang territorial, une chance?

L'Edito du Mensuel Enbata - Dans son discours de politique générale le 8 avril devant l’Assemblée nationale, le nouveau premier ministre, Manuel Valls, a annoncé le big bang territorial de la France. Sacré coup de pied dans le fameux millefeuille que l’on devait simplifier mais qui, au contraire, s’est enrichi d’une nouvelle strate avec la création des métropoles.
Dans le schéma actuel, nous ne connaissons, hélas, que l’échec encore chaud de la revendication pourtant portée par un large consensus au Conseil des élus. Le dialogue à peine amorcé avec la ministre en charge du dossier, Marylise Lebranchu, a tourné court. La nouvelle donne de Valls ne peut pas être pire.

« Le front des élus pro-collectivité territoriale s’élargit »

En prenant en compte les maires ayant signé l’appel à la manifestation de Mauléon de novembre dernier ainsi que les réponses données pendant la campagne ce sont 90 maires qui se sont prononcés favorablement sur le dossier de la Collectivité. Une douzaine d’autres maires pourrait les rejoindre également.
Si l’on regarde de plus près les 10 présidents d’intercommunalités, 8 ont été interrogés et 5 sont favorables. Les deux autres présidents n’étant pas maires n’ont pas eu l’occasion, pour l’instant, de se prononcer.