Nous demandons l’état d’urgence climatique

“Pourquoi devrions-nous travailler sur notre avenir s'il n'y a pas d'avenir ? Le 15 mars faisons grève pour le climat !”. Johan Rivière, 17 ans, Terminale S à Bayonne est signataire de cet appel lycéen car il ne compte pas “céder à l’indifférence face à une catastrophe climatique qui touchera les générations futures”.
Il répond aux questions d’Alda! sur l’origine et les enjeux de cet appel. (...)

Raisonnables ou responsables ?

Mon intuition profonde est qu’aujourd’hui, celles et ceux qui portons les mobilisations de rue, les actions de pression, devons le faire autour de revendications et de programmes cohérents avec les objectifs de l’Accord de Paris, même s’ils ne paraissent à priori pas réalistes.
Au vu du fossé gigantesque entre l’importance et l’imminence de la menace climatique et l’insuffisance de l’action générale pour la contrer, être trop raisonnable s’avère contre-productif. (...)

Une ambition affichée !

Pour Antoine de Saint-Exupéry, il ne s’agit pas de prévoir l’avenir mais de le rendre possible... Au moment décisif où la Communauté d’agglomération est forcément consciente que ses choix d’aujourd’hui dessineront le Pays Basque de demain, construire un plan concernant le climat, l’air, l’énergie à l’échelle du territoire est un “enjeu politique maximal”.
Une transition énergétique réussie devra infiltrer tous les champs d’action mais aussi emporter l’adhésion et la participation de tous les acteurs du territoire. Et il ne s’agit pas ici d’une formule convenue, le plan d’action qui signera la réussite de nos travaux sera celui qui mettra en mouvement le plus de citoyen.nes possible, celui qui aura convaincu le maximum d’entreprises, d’associations, de lycées, de collèges, d’écoles, d’universités, de clubs sportifs, de rejoindre l’effort commun pour un avenir plus sobre et plus durable ! (...) Rendons demain soutenable et désirable “en répondant à nos besoins mais sans que cela n’empêche les générations du futur de répondre aux leurs”. (...)

Klima: solas ederrak utz, ekin!

Nahasmendu klimatikoa gaizkontzen eta zalutzen da. Egoera kontrolaz kanpokoa bilakarazten ahal luketen uzkailtze mailetarat bagoaz ziztu bizian. Molde zorrotzean behar dugu berotegi efektuzko gasen isurketa ttipitu oraindanik beroketa klimatiko orokorra +1,5°C petik atxikitzeko. Gaur egun, munduan zehar miliunka gira, buru egiteko prest, alternatiben zabaltzeko, gobernuei, multinazionalei, bankuei eta finantza instituzioei kontuen galdegiteko. Ostiralean, martxoaren 15ean, mundu osoan gazteria klimaren alde greban ezarriko da. Biharamunean, martxoaren 16an, elkarrekin ibiliko gira ehunka herritan, berehalako aldaketa masiboen galdegiteko. Ez dugu gehiago itxoiteko denborarik!
Ipar Euskal Herrian, kostaldean, lurraldeko gune jendeztatuenean, garraioek beroketa klimatikoaren ardura duten berotegi efektuzko gasen isurketen iturri handiena osatzen dute. Alta, garraio eta mugikortasunen politikaren parte handi bat, kaos klimatikoa saihestu nahi duten solas eder horien norabidearen kontra badoa. Bizi! mugimenduak erronka klimatikoa serioski hartzen duten guziak, beren eta beren haurren bizi baldintzen segurtatzeko mobilizatzera prest direnak, deitzen ditu masiboki larunbatean, martxoaren 16an, 10:30etan, Claude Olive jaunak, Euskal-Aturri Mugikortasunen Sindikatuko lehendakariak, gobernatzen duen Angelun, klimaren aldeko martxan parte hartzera.(...)

La taxe carbone carbonisée ? (2/2)

Dans le dernier numéro d’Enbata, j’ai décortiqué la manière dont Macron et son gouvernement ont carbonisé la taxe carbone en en faisant le symbole même de l’injustice fiscale et sociale, de l’inefficacité écologique et du détournement de l’impératif climatique à d’autres fins, pour certaines frontalement opposées à la transition énergétique comme par exemple le financement, via le CICE, d’entreprises particulièrement polluantes comme Total ou Lafarge. Je concluais sur la nécessité d’une autre mesure en affirmant qu’une autre taxe carbone écologiquement efficace et socialement juste est possible et même souhaitable.
Je vais tenter d’en décrire les grands principes. (...)

Gilets jaunes : des maux et des mots

Une des vertus de la révolte des gilets jaunes est de réactiver des débats comme celui concernant l’injustice et les inégalités sociales. Un abîme sépare le discours des élites au service du pouvoir de la réalité dénoncée par les classes populaires.
Et le matraquage de la pensée unique est tellement puissant qu’on en vient parfois à douter des évidences qui jalonnent pourtant notre quotidien. (...)

Les lycéen·ne·s, ensemble maintenant pour vivre demain

La biodiversité s'effondre, les catastrophes liées au climat sont de plus en plus nombreuses, des millions de personnes sont obligées de migrer vers d'autres territoires... L'humanité court à sa perte. Les scientifiques nous alertent depuis plus de 50 ans sur l'effondrement qui nous guette mais nous continuons à agir comme si le problème climatique ne concernait que les prochaines générations. Les mots de Greta Thunberg sont significatifs : « Puisque nos leaders se comportent comme des enfants, nous sommes obligés d'assumer la responsabilité qu'ils auraient dû endosser il y a bien longtemps ».
Nous, lycéen·ne·s avons notre mot à dire face à l'inaction de la majorité de nos aînés. C'est notre avenir qui est en jeu. Un appel a été lancé par tous ces mouvements de la jeunesse à une grève internationale pour le climat le vendredi 15 mars. Nous nous devons de répondre à cet appel. (...)

Se former et agir pour la métamorphose sociale et écologique du Pays Basque

Dix jours de formation sur la bataille du climat, le capitalisme, les stratégies et modes d’action, et le projet Euskal herria Burujabe. Ou comment comprendre les enjeux et les moyens de changer le système et pas le climat et d’engager la métamorphose sociale et écologique du Pays Basque.
C’est le programme que propose Bizi ! du vendredi 22 février au dimanche 3 mars, dans un gîte de Saint-Jean- Pied-de-Port, avec formation et hébergement gratuit et participation aux frais de repas. (...)

L’empire d’essence (III)

« "Moi, je suis fait pour les tempêtes", se rengorgeait Jupiter en octobre 2017. Tout en verticalité, il surfait encore au sommet d'une bonne vague. C'était l'époque où beaucoup de gens disaient qu'il "marchait sur l'eau ". Pas de danger, mer calme à peu agitée, nul écueil majeur à redouter à l'horizon, opposition toujours dans les tréfonds… Sans vent contraire, une mer idéale pour "maintenir le cap", et plutôt à tribord, c'est à dire à droite, le cap. Sauf que, (…) c'est souvent quand on ne l'attend pas que surgit l'avarie. (…) Sauf que, patatras ! C'est juste là qu'à éclaté l'affaire Benalla. (…) » (Édito des dossiers du Canard enchaîné)
C'est que le journal satirique, malgré son jacobinisme indécrottable, n'a pas son pareil, métaphores maritimes aidantes, pour sérier l'écume des flots sociétaux français. (...)