Tartaro s’est étonné…

●●● que les futurs médecins militaires en formation à l’Académie de défense espagnole entonnent encore aujourd’hui l’hymne de la División Azul qui combattit aux côtés des nazis sur le front de l’Est.
La médecine militaire est à la médecine ce que la musique militaire est à la musique. (...)

« Kosta ala kosta segituko dugu prefosta! »

Segituko dugu Akademia Ikuskari bat Ipar Euskal Herriarentzat aldarikatzen. Alabainan, Hezkuntza Ministerioko Akademiako zerbitzuen zuzendariak nahi ez duen Hitzarmen bat baino gehiago, Ipar Euskal Herriko hezkuntzaren antolaketak, Akademia Ikuskari propioa behar du, euskal hezkuntzaren beharrei erantzuteko eta ahalez euskalduna. Lurraldea antolatzen ari da azken urteotan. Hizkuntza politikari erantzuteko Euskararen Erakunde Publikoa sortu da, Lurraren antolaketa kudeatzeko EPFL egitura sortu da, Ipar Euskal Herriko herrien artean Euskal Elkargoa sortu ondoren, Hezkuntzan ezin dugu orain arte bezala segitu Pirinio Atlantikoetako antolaketarekin. Ipar Euskal Herriak berezko Hezkuntza antolaketa behar du.
"M. le Directeur Académique... cela fait des mois, des années maintenant que l'on vous explique que nos inscriptions sont plus fiables que vos prévisions et que l'on essaie de vous convaincre que le nombre d'enseignants doit être calculé au cas par cas, classe par classe, ikastola par ikastola... et non calculés par je ne sais quel algorithmes mathématique... Quel drôle de choix de société avons nous fait... Nous cédons la compétence de l'éducation à des comptables de Bercy... Vous vous en accommodez, et vous voulez nous faire croire que c'est très bien comme ça... Nous ne céderons jamais l'avenir de nos enfants à ceux qui pensent la vie en n'y voyant que dépense, à ceux qui croient que l'éducation est un coût.."(...)

Sortir des braises de Gernika

L'Edito du mensuel Enbata - Six ans après l’arrêt définitif et irréversible de sa lutte armée, suite à la conférence internationale d’Aiete, un an après la remise de ses armes à l’initiative des artisans de la paix d’Iparralde, ETA, après soixante ans de violence “reconnaît”, le 8 avril 2018, “la responsabilité directe qu’elle a eue dans cette douleur”. “Aux personnes et à leurs familles, nous demandons pardon” conclue l’organisation clandestine. Cette sortie de l’innommable a belle allure, d’autant que “la réconciliation est une des tâches que nous devons mener en Pays Basque” invite ETA qui préconise “une solution démocratique au conflit… pour éteindre définitivement les braises de Gernika”. La guerre mémorielle a déjà commencé. L’on sait, hélas, que l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs. Comment l’avenir présentera les décennies d’ETA?
Le choix des modes de lutte pour atteindre le même objectif, s’il divise les familles abertzale, ne change rien à la volonté commune de quête de la liberté nationale basque. L’Espagne le sait fort bien qui, quel que soit l’interlocuteur basque, exige toujours plus d’alignement, plus de pardon, plus d’excuse, plus d’humiliation et, s’il le faut, exerce sa violence légaliste par le biais de sa justice politique. La Catalogne pacifique en connaît toutes les palinodies. (...)

Dépasser définitivement les conséquences du conflit

Dans un communiqué publié en euskara et en espagnol le 8 avril 2018, ETA exprime ses regrets sur les dommages et souffrances causés par ses actions armées. Le choix de la date, premier anniversaire de la remise des armes le 8 avril 2017 en Iparralde n'est pas anodin. La demande de pardon d'ETA est l'aboutissement du long cheminement de l'organisation.
Enbata publie le communiqué d'ETA, accompagné de l'analyse faite par le quotidien Gara de la note d'accompagnement publiée par ETA pour expliquer le sens de sa démarche. (...)

Ces monuments de pierre et d’acier

L'inauguration le dimanche 8 avril à Bayonne, dans le cadre du forum marquant le premier anniversaire du désarmement d'ETA, de la sculpture La vérité de l’arbre de Koldobika Jauregi a suscité certaines critiques, au demeurant peu nombreuses.
L’oeuvre de Koldobika Jauregi dépasse le jugement esthétique et percute avec le vécu de chacun à un moment donné de notre histoire commune. Il convient de souligner la charge symbolique de monuments analogues à celui de Jauregi. (...)

ELAk eman behar duen mezua ez da titular hutsekin asetzen

Iván Giménez Hegoaldean gehiengoa duen ELA sindikatuko arduradunetarik bat da. Gero eta gehiago indibidualista eta kontsumerista den jendarte batean, balore kolektiboak eta elkartasuna aitzinean emaiten dituen sindikatu batentzat, eta formula sinplistak eta eslogan demagogikoak garaile diren aro honetan etengabeko pedagogia egin nahi duen erakunde sindikal batentzat, komunikazioaren erronkak zein diren aipatzen dauku.
Parada ezin hobea da sortu berria den eta Euskal Herrian 100 000 aletan banatua izanen den Alda aldizkariari ongi etorria egiteko. (...)

L’Allemagne s’en mêle (1/2)

L’incarcération puis la libération de Carles Puigdemont en Allemagne brise le face à face hispano-catalan. L’extradition semble hypothétique, c’est un tournant. La gifle est très mal vécue par l’Espagne. Le débat politique commence à s’européaniser.
Revenant sur tous ses engagements de solidarité pro-catalane, le PNV vote le budget de Mariano Rajoy assuré ainsi d’achever sa législature jusqu’en 2020. (...)

L’Eusko projet leader de l’innovation pour la Transition écologique

Le vote en ligne pour sélectionner les projets de transition écologique à financer dans le cadre du programme ministériel « Mon projet pour la planète » s'est terminé vendredi 11 mai, à minuit. Le vote a duré quatre semaines et a été un beau succès, avec 139 860 participants. Grâce au vote du public, le projet de l'Eusko, monnaie locale écologique, euskaldun et solidaire du Pays Basque, est arrivé largement en tête des 420 propositions de toute la France, avec 2716 votes. L'Eusko est donc le projet de transition écologique le plus soutenu sur tout l'État français.
C'est un élan très fort pour notre projet, qui nous porte. C'est aussi un message clair de soutien face à la volonté du Préfet et de Bercy de bloquer les paiements en eusko des subventions et marchés publics par les collectivités locales comme la Ville de Bayonne. À l'heure où les dérèglements climatiques menacent notre planète, l'État ne peut pas d’un côté reconnaître l'Eusko, au sein du ministère de la Transition écologique, comme une initiative exemplaire et, de l’autre côté, tenter de le bloquer du côté du ministère des Finances. (...)

Tartaro s’est étonné…

●●● que la justice espagnole soutienne au procès des jeunes d'Altsasua qu'un garde civil, même en civil, est toujours de service.
Le garde civil et le militaire de la meute des violeurs andalous des fêtes de Pampelune, eux, étaient en sévice. (...)