Opinion

Erabaki, eraiki

en Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Ipar Hegoa Fundazioaren ikerketaren arabera, independentziaren aldekoenak dira euskaldunak (gurasoak ere euskaldunak dituztenak) eta kontrakoenak erdaldunak. Nehor ez da harritu emaitza horiekin, baina hainbat lagunek azpimarratu dute emaitza horiek erakusten dutela nor behar den konbentzitu. Zeharka ulertu da azken bi urteetan dagoen eztabaidari egiten zaiola erreferentzia, euskararen zentralitateari buruzkoari.
Batzuek diote independentismoa euskaratik eta euskal girotik garatuko dela; erdaratik eta erdal girotik ez dezakeela bide handirik egin, erdaldunek jadanik badutelako beren Estatua. Beste batzuek ihardesten dute erdaldun horiek konbentzitzeko, frogatu behar dela hobeki biziko direla euskal Estatu batean.
Opinion

Racines, origines

Mikel Dalbret, Ciboure / Ziburu - Un voyage récent m’ayant conduit sur les rives de l’Ardèche au sud est du Massif Central, je sais désormais que nos origines directes remontent à -36.000 ans, plus précisément que nous sommes inconsciemment porteurs d’un héritage des plus précieux venu de la nuit des temps.
En voici les raisons exposées aussi schématiquement et clairement que possible, ce qui n’est pas une mince affaire vu l’épaisseur du sujet.
Opinion

Débat perverti

L'Edito du mensuel Enbata - Ce n’est plus projet contre projet, mais chasse aux sorcières et règlements de comptes. Voilà un beau projet institutionnel pour le Pays Basque perverti par ceux-là mêmes qui jurent être en désaccord, non sur le fond, mais seulement sur la méthode, à l’instar de Claude Olive, maire d’Anglet, nouveau président de l’Acba qui déclare: “Tout le monde veut arriver au même endroit mais pas par le même chemin” car “notre contre-projet constitue une étape avant une intercommunalité unique”.
Ou comment une réforme sur laquelle tous les acteurs prétendent partager la même finalité finit en rupture violente entre maires de l’Acba. Rupture qui traverse toutes les familles politiques dans les différentes majorités des cinq municipalités.
Opinion

Uste gabeko zaplaztakoa

Evo Morales, hain maitatua den Bolibiako lehendakariak, konztituzioa aldatu nahi izan du aldi bat gehiago presidentetzarat aurkezteko. Jende galdeketa bat beti da arriskutsua. Hori ikasi du Moralesek bere kaltetan.
Hara huts egite horren zergatiak.
Opinion

Racines par-ci, racines par-là

Les souverainistes de tout poil, surtout de droite, en appellent sans cesse aux racines chrétiennes de la France. Mais où plongent exactement ces fameuses racines du peuple (?) français?
Que se passe-t-il donc avant les années 1500, 1400 ou même 1000 ? Doit-on donc considérer qu’il n’y a rien de significatif lorsqu’il s’agit de périodes que l’on connaît peu ou mal ? N’y avait-il aucune femme ni aucun homme dans l’hexagone que l’on appelle aujourd’hui France?
Opinion

Roman d’une époque

Pierre Lodi avec son polar File Ramuntxo signe le roman d’une époque et son combat, le nôtre. Ce tableau d’un certain Pays Basque en lutte en dit plus long et mieux qu’une pesante thèse de sociologie politique.
Un petit chef d’oeuvre.
Opinion

Dettes

Dans sa chronique du mois dernier, Pantxoa Bimboire traitait du déficit du budget français 2015. Pour compéter les chiffres de Pantxoa, en voici quelques autres. Selon les comptes publiés en janvier par le ministère des finances, le déficit budgétaire de l'Etat a été de 70,5 milliards en 2015, 4 milliards de moins que le déficit prévu dans la loi de finance 2015 (75,4 Md€).
Le service de la dette (le paiement des seuls intérêts sur les emprunts en cours) s'est élevé à 44 Md€ pour l'année écoulée. 44 Md€ payés par tout le monde et qui vont enrichir ceux qui ont de l'argent à prêter. 64% de cette somme (28,1 Md€) va à l'étranger, car 64% de la dette française est détenue par les étrangers (fonds de pensions, fonds spéculatifs, assurances, banques…).
Opinion

EPCI : une question d’identité(s) ?

Peio ETCHEVERRY - Depuis quelques semaines les mots sont lâchés et les arguments commencent à s’affuter. De toute évidence, cet EPCI a des «fondements identitaires» ; comme le souligne un des opposants à la proposition du préfet, il s’agit même de «véhicule identitaire un peu foireux».
Quand le Biarritz Olympique s’étiquette Pays Basque, quand l’office de tourisme d’Anglet propose les « incontournables du Pays Basque » sur son site, quand certains des 45 maires signataires contre le projet d’EPCI unique revendiquent l’authenticité, les racines ou les particularités de «ce coin de France» qu’est le Pays basque, pourquoi l’identité ne pose pas dans ces cas-là de problèmes ? Quels sont les territoires qui ne reposent pas sur des identités ? Jusqu’à quand doit-on être mal à l’aise ou doit-on tomber dans un malaise quand il s’agit de parler d’un simple état de fait ?