Labazée le béarnais

Dans le découpage territorial de l’Hexagone, Georges Labazée, président du Conseil général des PA, lorgne fortement vers la région Midi-Pyrénées et un rapprochement Béarn-Bigorre. Cette vision doit entraîner la création d’un département Béarn et, par voie de conséquence, un autre pour le Pays Basque.
Option à verser à notre dossier institution spécifique. A noter aussi l'AG de Batera ce samedi 10 janvier, 9h30, à la salle du patronage (à coté du marché couvert) à Espelette.

Parler d’une seule voix

Beñat ELKEGARAY - A l’heure où les maires du Pays Basque Nord doivent examiner les possibilités de rapprochement entre les différentes communautés de communes, que devient la demande d’une Collectivité territoriale à statut particulier largement plébiscitée par la société civile et les élus ?
Dans un contexte de décentralisation favorable aux grandes métropoles, mais aussi de propositions du préfet des Pyrénées-Atlantiques sur la nouvelle gouvernance du Pays Basque, je voudrais rappeler les enjeux de l’exercice.

Impraticable

L'Edito du mensuel Enbata - Il n’y a plus d’urgence. La proposition du préfet d’une intercommunalité unique pour Iparralde était doublée d’un impératif de délai: sa mise en oeuvre avant la fin de la présente année.
Ceci n’est plus à l’ordre du jour pour des raisons propres au débat interne à notre territoire et d’autres relevant de la politique générale.

Recentrer le débat

Qu'en est-il du débat sur l'avenir institutionnel d'Iparralde depuis que le préfet a écarté la création d'une collectivité territoriale à statut spécifique, qui faisait consensus, au profit d'une intercommunalité unique ?
Voici le point sur la question.

Batasunaren ahuleziak

en Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Lurralde Kolektibitatearen aldarrikapenari ukaldi latza eman dio Prefetak, eta bete-betean jakin du nola jo proiektu horren aldeko gehiengo zabala: bere proposamenekin eta epe laburrekin, bazekien eztabaidak eta desadostasunak sortuko zirela. Eta hala gertatu da.
Harrigarriena da prefetaren epeei men egitea onartu dutenen artean abertzaleak izatea, eta gainera, orain arte intransigenteenak ziren abertzaleak. Bat-batean horiek dira pragmatismoaren bandera atera dutenak!

Ipar Euskal Herrian ze instituzio behar dugu?

Azken denbora hauetan debate bat pil-pilean da: zer nolako antolaketa behar dugu Ipar Euskal Herriarentzat?
Labur-bilduz, bi iritzi nagusi ateratzen dira debate horietarik zenbaitzuk diotela prefetak egin duen proposamena herri-elkargo bakar bat Iparraldearentzat onartu behar dela, lurraldea kontuan hartua delakoz eta segitu Lurralde Kolektibitate berezi baten galdegiten, beste batzuk diotelarik ez dugu deus onartu behar prefetarengandik, hots Estatuarengandik.

L’occasion d’en finir ?

Nous, militants pro-département Pays Basque, pro-Collectivité Territoriale spécifique ou encore pro-autonomie, sommes devant l’opportunité historique de porter un coup fatal au Conseil Général des Pyrénées Atlantiques, qui nous retient captif depuis 1790. Il y a la possibilité réelle, précise, constitutionnelle, légale et datée de s’affranchir de la tutelle de Pau.
Les Jacobins de gauche et les Conservateurs de droite qui redoutent la structuration du Pays Basque ont leurs projets alternatifs : 4 ou 5 EPCI en Pays Basque… La proposition du préfet Durand contient donc un piège qui me paraît évident, et il n’est certainement pas dans le « oui » à un EPCI unique pour le Pays Basque qui nous détournerait de la Collectivité Territoriale Spécifique. Le piège serait de nous pousser à répondre « non » à sa proposition, du fait d’une impossibilité d’accord sur le sujet de la représentativité.

Comme le poisson rouge

A nouveau, nous sommes plongés dans une séquence compliquée. Après le refus du gouvernement d’octroyer à notre territoire une organisation pérenne satisfaisante, la foire aux illusions bat son plein.
Le préfet des Pyrénées-Atlantiques nous offre différente s solutions qui ont toutes pour caractéristiques d’être peu réalisables ! Nous avons là un vrai choix entre la peste et le choléra, assorti d’une manoeuvre qui fait lourdement peser l’intégralité de la responsabilité sur les élues locaux! !Il est urgent de résister à cet inconvenant dilemme, urgent de poursuivre une réflexion collective et de mettre en place une mobilisation d’envergure. Nous ne pouvons être ce poisson rouge qui tourne dans son bocal et qui se heurte éternellement à la même paroi !