Détermination renouvelée pour nos langues
Gustave ALIROL, Président de Régions et Peuples Solidaires - C’est en effet un degré supplémentaire qui a été franchi dans le rejet d’une politique en faveur de nos langues, comme un retour vers une attitude inadmissible que l’on croyait dépassée. À côté du centralisme traditionnel vient en effet poindre un mépris souverain affiché par nos gouvernants pour les différentes langues « régionales », en quelque sorte inadaptées par nature à la modernité (tout juste bonnes pour « les toilettes »). Ainsi doit se comprendre l’enterrement implicite de l’enseignement efficace (par immersion) de ces langues à l’occasion de la réforme des programmes des lycées et de la nouvelle organisation du Baccalauréat. Le néolibéralisme « moderniste » vient subrepticement conforter l’argumentaire ancien !
Nous ne pouvons, bien évidemment, que dénoncer avec la plus ferme énergie cette approche d’un autre âge qui se présente sous les atours de la modernité. (...)