Chambre à part

C’est décidément une antienne bien connue au PS de faire la part belle aux grandes régions et autres agglos. On a déjà eu droit au projet LGV comme au remodelage des régions.
En fait, ce n’est pas vraiment une régionalisation, c’est une vrai recentralisation régionale... On passe d’un jacobinisme parisien à un jacobinisme régional étatisé. Avant c’était Paris et le désert. Demain ce sera Paris, 12 métropoles et toujours le désert...

Allez les Bleus!

Grâce au talent de l'auteure de la pastorale “Gerezien denbora”, Itxaro Borda, et à celui conjugué de la famille Achiary (Maite, Beñat et Julen) et des bénévoles de l'association Ezkandrai organisatrice aussi des Ethiopiques et d'Errobiko festibala, "Le Temps des cerises" 'est sans nul doute l’événement culturel et social de l'année 2014 qu'il faut encenser.
Le plus cocasse, pour une pastorale si populaire et engagée, c'est de reprendre les codes de la pastorale traditionnelle en classant les ouvriers, paysans, bergers et métayers chez “les Bleus” (les bons) et les patrons, contremaîtres, “satans” et autres gendarmes chez “les rouges” !

Cherchez l’erreur

La loi Duflot vient de permettre pour la première fois d’instaurer une taxe au logement vacant s’élevant de 1.2 à 1.7% de la valeur locative. Il y avait en 1999, selon l’INSEE, 1.890 appartements inoccupés à Bayonne. Aujourd’hui, seul un millier a été recensé par les services de l’état, dont 500 pour des raisons diverses échapperont à la pénalité.
Le logement est un droit mais encore de traviole !

Tout ça pour ça !

Le procès en assises du médecin Nicolas Bonnemaison a permis d’entendre, à défaut de voir, ce que peut être la fin de vie de la bouche même d’urgentistes et de médecins en soins palliatifs. La fin de l’acharnement thérapeutique (permise par la loi Léonetti de 2005), ne donne pas la possibilité de mourir dans la dignité.
En effet la personne en fin de vie meurt par l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation...

Desesperate political life

C’était en 2010. A un an des cantonales, le bureau d’AB d’alors initiait une démarche visant à officialiser des rencontres avec le PS. Le premier rendez-vous eut lieu dans un resto de l’entrecôte. Jo Labazée, pas encore président du CG, était un peu fébrile. C’était sans doute la première fois qu’il rencontrait, pour de vrai, des responsables abertzale dans un cadre organisé.
D’autres rencontres suivirent avec un groupe plus élargi. On prit le temps de se renifler. C’était déjà énorme après une trentaine d’années d’ignorance mutuelle.

Le gâchis bayonnais

Le grand vainqueur des élections bayonnaises est... l’abstention, une valeur sûre.
Ainsi en est il des municipales en 2001 (42,53%), puis 43,20% en 2008 et enfin 43,56% en 2014 alors que la moyenne en France est de 36,45%. Il y a là un délitement de la conscience politique et de l’esprit civique propre à la cité d’Henri III. Pour comparaison Anglet atteint 37,33% et Biarritz 42,09%.

Tut-tut ! Vrooooooouuuuum !

L’un des enjeux de ces élections municipales sur le BAB concerne nos déplacements quotidiens. Et comme tout sujet, la résolution des problèmes qu'ils engendrent est complexe, tellement la voiture reine a été mise sur l'autel de la réussite sociale par la victoire de l'individualisme forcené.
Entre nos habitudes qui confinent à la dépendance et le retard de la prise de conscience généralisée de nos élus mais pas que, la situation parait encore assez inextricable aux entrées et sorties de l'agglomération bayonnaise en début et en fin de journée. Il faut dire qu'à raison de 3% de bagnoles supplémentaires chaque année sur ce territoire et 1,2 personne par voiture en moyenne, on ne peut qu'aller droit au mur.

2013 : année de la baise !

Il faut bien le reconnaître. Cette année aussi les abertzale et euskaltzaile du Nord pourront encore s’époumoner : "Basques, bisque, rage… PS au chômage !" tellement le reniement est inscrit dans le code génétique de ce parti à dominante sociale démocrate.
En tête de la liste de ces récriminations ressemblant à une sempiternelle litanie, le refus d’octroyer une gouvernance adaptée à notre petit pays. Malgré l’acceptation sociale de plus en plus prégnante, la symbiose de Batera et des conseils des élus et de développement, l’adhésion d’une majorité de maires ou l’engagement des parlementaires socialistes nonobstant l’affreux Jojo, rien n’y fit.