Opinion

LGV: jusqu’où iront-ils…avec l’argent des contribuables ?

En ce début Mai, avec des trémolos dans la voix certains se sont réjouis, avec une synchronisation presque parfaite de la pluie de milliards soudain disponibles pour les LGV.
Pour les opposants à ces lignes inutiles, destructrices et ruineuses, cela ne constitue pas vraiment une surprise. Nous avons toujours dit que bien que les déclarations et rapports officiels s'accumulaient en faveur de la fin de ces infrastructures, les tractations électorales et manœuvres diverses pouvaient ressurgir comme après le premier recul de 1992 est apparu le débat public de 2006. (...)
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Caroline Lugat déboulonne Napoléon

Loin de l’histoire officielle, son livre nous révèle un Pays Basque privé des moyens de se défendre efficacement et qui subit beaucoup.
Euskal Herria sort éreinté de cette période. Bien que dépourvu de conscience nationale, il s’efforce de résister. Notre manière de marquer le bicentaire de la mort de l’Empereur des français. (...)
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Aux Antilles aussi, Napoléon persona non grata

La commémoration du bicentenaire de la mort de l’Empereur le 5 mai, fait des vagues aux Antilles. En février 1794, la Convention vote un décret qui affranchit tous les esclaves et en fait des citoyens français. La Constitution de 1795 met fin au régime colonial, la Guadeloupe, la Guyane et Saint-Domingue deviennent des départements français soumis aux mêmes lois que la métropole.
Mais Bonaparte, peu après son coup d’État du 18 brumaire, rétablit ce régime colonial et ses lois spécifiques, avec l’article 91 de la nouvelle Constitution de 1799. Pire, la loi du 20 mai 1802 proclame que “l’esclavage sera maintenu conformément aux lois et règlements antérieurs à 1789”. (...)
Tartaro

Tartaro harritu da…

●●● tokiz kanpoko zabor botatzearen aurkako afitxak ikustean: "Ez utz zure baitan den salbaia zernahi egiten", gizaki baten gibelean pizti haundi baten marrazkia agertzen delarik.
Komunikatzaile horiek ez ote dakite zaborra sortzen duen animali bakarra gizakia dela? Piztiek hain zuzen erakusten digute nola zaborrik ez sortu. (...)
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Les Offices publics des langues défendent la loi Molac contre le recours constitutionnel

Dans un communiqué commun, les quatre représentants des langues basques, bretonnes, catalanes et occitanes ont réagi au recours devant le Conseil constitutionnel déposé par 61 députés de la majorité le 22 avril.
"Nous espérons une issue positive, et restons déterminés à oeuvrer pour faire aboutir un cadre légal facilitateur et sécurisant, qui permette le déploiement d’une politique publique volontariste répondant à une demande sociale et à un consensus sociétal, politique et institutionnel que nous continuerons à susciter et accompagner." (...)
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Paul Molac pose une question au ministre J.-M. Blanquer

Un groupe de députés a saisi le Conseil constitutionnel pour tenter de réduire à néant la loi sur les langues régionales que le député Paul Molac vient de faire adopter par le parlement.
Cette loi qui ouvre la possibilité d’enseigner nos langues en immersion dans le public, ne plaît pas du tout au ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer. Il l’a montré lors du débat parlementaire en allant jusqu’à parler de « séparatisme ». (...)
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Mixel Berhocoirigoin

Notre Pays Basque a perdu un homme d'exception, un guide, un visionnaire, un constructeur. D'une société enkystée dans la tradition, claquemurée dans ses tutelles institutionnelles, Michel, dans une fusion avec Mikele, a su bâtir des contre-pouvoirs pour un meilleur vivre ensemble. Son humilité rend plus forte la marque sur cette terre. (...)
Les visites se font à la maison, Uharte Borda, ce mardi de 9h00 à midi et de 14h00 à 19h00, et les obsèques se tiendront ce mercredi à 10h30 à Gamarte. (...)
Opinion

Beti arte Mixel

Michel Berhocoirigoin s'est éteint dans le village de Gamarte, où il est né et a toujours vécu, et d'où il a rayonné loin, très loin. C'était un sage, d'une grande humanité, d'une capacité visionnaire autant que d'un talent pédagogique admirables. Mixel forçait l'amitié, le respect. Il n'a pas fini de nous inspirer.

Paysan basque, par existence autant que par essence, il pensait l'universel et chacun de ses engagements était au service de valeurs universelles. Sa manière de défendre l'identité, la langue, la culture ou la souveraineté basque était un combat en faveur de la richesse, de la beauté et de la capacité de résilience d'un monde non uniformisé, non globalisé. (...)