38 674 eusko donnés aux associations du Pays Basque !

Plus de 38 000 € ont été distribués (en eusko bien sûr) ce samedi à Saint-Palais à 55 associations du Pays Basque, lors d’Eusko Elkarteen Eguna, la journée des associations de l'Eusko. C’est un nouveau record, après les 29 066 eusko distribués en 2019 !
Les bénéfices de l'utilisation de la monnaie locale du Pays Basque ne s'arrêtent pas au seul soutien à la vie associative. Chaque euro dépensé en eusko, c’est un euro qui va rester sur le territoire et irriguer l’économie locale, tout en développant les circuits courts. Les professionnels du réseau ont également des défis à relever pour faire vivre la langue basque et pour préserver l’environnement. Utiliser l'eusko pour ses achats du quotidien, c'est comme réparer plutôt que jeter, trier ses déchets, ou encore économiser l'énergie : un acte citoyen, simple et à la portée de tous, pour un Pays Basque plus écologique, euskaldun et solidaire. (...)

Inspecteur menteur

J'ai réussi à me procurer une copie de la lettre que Monsieur François Xavier Pestel, "Inspecteur d'Académie, directeur académique des services de l'éducation nationale" a adressé à la mairie de Saint-Pierre-d'Irube pour lui faire savoir qu'il ne lui était pas possible d'autoriser de nouvelles expérimentations d'enseignement immersif en langue basque.
Voici exactement ce qu'il écrit : "La Constitution de 1958 en son article 2 prévoit que l'instruction obligatoire est dispensé en français, "Langue de la République."". Vu mon âge, je reconnais que j'ai des trous de mémoire. Je me suis donc précipité sur le texte même de la Constitution. (...)

Eusko Elkarteen Eguna: Bagoaz!

Urriaren 10ean, larunbatarekin, Donapaleun, Euskoak 30.000 eusko baino gehiago banatuko ditu 60 bat elkarteri, Eusko Elkarteen Eguna kari. Besta ederra izanen da, ekoizle merkatua eta elkarteen herrixka izanen dira!
Euskoa sortu zenetik, “Euskoaren %3” dohaintza Ipar Euskal Herriko elkarteentzat zinezko diru iturria da. Sistema horri esker, Eusko kide diren elkarteek beren babesleek (elkartea hautatu duten eusko kideak) urte batez Euskoz egindako erosketen %3aren pareko dohaintza ukaiten dute. 2013tik 100 000 eusko baino gehiago banatuak izan dira! (...)

Négationnisme linguistique

Aux élections présidentielles successives, dès 1965 j’ai voté à gauche aux deux tours jusqu’à celles de 2017 où j’ai opté d’emblée pour le candidat Macron, le préférant pour son langage de facture girondine à ses trois principaux concurrents néo-jacobins.
Depuis lors, il exerce un pouvoir vertical et solitaire, en fine pointe du centralisme français, conformément il est vrai au caractère monarchien de la Constitution actuelle, ce caractère étant aggravé par le quinquennat. (...)

Eta gero hau!

Aspaldikoa da hastapena! Duela hogeita hamabost urte lagun batekin izan ginen Kortsikan oporretan. Ugartearen edertasunaz gain, herritarrekin nahi ginuen kurutzatu...
Pentsatzen ginuen hizkuntza egoera berdina izanez, baginuela zer partika, zer aipa Kortsikar jendearekin. Ez ginen gutti harritu hango abertzale zonbaitekin mintzatu eta, ohartu ginelarik ez ginela batere ikusmolde eta estrategia beretan. Guk pentsatzen ginuen gure eskolak sortu behar ginituela, berehala gure gisarat, hots gauzak eskuetan hartu behar ginituela hizkuntza bizirik atxikitzeko. Haiek aldiz honela zioten: «Guk politikoki poderea hartuko dugu eta gero hizkuntza inposatuko...» (...)

L’accent des régions… et alors ?

J.-B. Hiriart-Urruty - Quand, au début du mois de juillet, j’ai entendu les médias parler de la nomination du nouveau premier ministre, je me demandais de qui il s’agissait... On parlait de JEAN CASTE (comme on dirait un jeu podcasté)... puis on a bien prononcé le x final. Aussitôt les réseaux sociaux et quelques m’as-tu-vu parisiens se sont moqués de son accent du Sud- Ouest, bien léger pourtant.
Ce fut néanmoins l’occasion de parler de glottophobie, terme sous lequel le collègue Philippe Blanchet, professeur à l’université de Rennes, à théorisé les moqueries sur l’accent des régions. J’ai échangé sur le sujet avec lui il y a deux ans, je mets ci-dessous ce que je lui avais transmis. Je ne pensais pas que l’actualité nous rattraperait si vite.(...)