« Nous proposons des mesures fortes pour lutter contre la spéculation foncière et immobilière »

Lutter contre la spéculation foncière et immobilière en Corse, c’est l’objectif d’une proposition de loi portée par les trois députés nationalistes corses et leur groupe Libertés & Territoires, qui sera présentée fin mars à l’Assemblée de Corse, et le 8 avril au Parlement. Ce projet de loi comporte deux volets : le premier renforce le droit de préemption de la Collectivité de Corse, instaure une taxe sur les résidences secondaires et des zones dédiées à l’accession à la propriété et au logement social. Le second permet à droit constant l’expérimentation des lois et règlements pour les adapter aux spécificités insulaires.
Explications de Jean-Félix Acquaviva, député de Corti-Fium’Orbu-Balagna, vice-président du groupe Libertés & Territoires, et rapporteur de la proposition de loi. (...)

Pays Basque et immigration (II)

“Vivre au pays” n’est pas que s’y loger, et on ne souhaite à personne de trouver un logement sans autre perspective que d’y rester cloîtré. Vivre, c’est aussi travailler, disposer des services essentiels, d’accès à la culture, aux sports et aux loisirs, à la nature, à des relations sociales diversifiées.
Dans ma chronique du mois dernier, je souhaitais aborder la problématique du PLH par son entrée démographique, afin de rappeler qu’à mes yeux les besoins en logements ne doivent pas être analysés par le prisme d’une immigration qui serait néfaste à ce pays. Au contraire, non seulement cette immigration peut être considérée comme consubstantielle de l’histoire de ce territoire de passage et d’échange, mais en outre il y existe déjà à l’heure actuelle assez de logements existants pour accueillir tout le monde, à condition que ces derniers soient utilisés de manière équilibrée. Mais je concluais en avertissant qu’il ne fallait pas pour autant tomber dans l’angélisme, cela demandant quelques explications, non exhaustives. (...)

Habiter un pays de rêve

Avec l’augmentation des ressortissants de la CCI Euskal Herri (de 17.000 à 24.000 entreprises), avec les écoles à succès : Kedge, Isa btp mais aussi Estia et ses opportunités d’essaimage, on assiste aussi à l’afflux de la jeunesse et des créateurs d’emploi, ce qui existait moins autrefois avec la typologie unique des retraités friqués.
Dès lors, ni la pluie, ni le déplacement du trait de côte, ni les embouteillages, ne freineront cet élan vers notre territoire. (...)

Propositions face à la crise du logement

Vivre et se loger au Pays (II) - Suite de l'analyse de l’aménagement du territoire en cours d’adoption à la Communauté Pays Basque, avec un regard sur la mobilisation d’une résistance populaire alternative.
Face à la main invisible du marché, il nous faut activer le bras de fer de la mobilisation populaire. Il nous faut, notamment, répondre à la pression des résidences secondaires et au phénomène de l’habitat vacant.(...)

Vivre et se loger au Pays

Année décisive pour la “mère des batailles en termes d’aménagement du territoire”, 2020 devrait voir l’adoption du premier Plan local de l’habitat englobant l’ensemble du Pays Basque nord.
Voici une réflexion stratégique sur la crise du logement et du foncier en Iparralde, ses conséquences pour la population locale, et les pistes pour la maîtriser.

« On ne va pas subir le poids croissant des logements vacants et des résidences secondaires »

La commune de Saint-Pierre-d’Irube a produit une analyse critique du Plan local de l'Habitat (PLH) de la Communauté d’agglomération Pays Basque en relevant des incohérences dans le scénario proposé et en soulignant l’impact des résidences secondaires et des logements vacants qui excluent du marché immobilier la majorité de la population locale.
Alain Iriart, maire de la commune, défend un “plan massif” de réhabilitation des logements vides à usage de résidence principale et une diminution des constructions neuves qui favorisent la prolifération de résidences secondaires. (...)

Extrait du registre des délibérations du Conseil Municipal de Saint-Pierre-d’Irube (2/2)

Enbata publie l’analyse du Plan local de l’habitat réalisée par la mairie de Saint-Pierre-d’Irube au cours de sa présentation en séance du Conseil municipal, en décembre dernier. Une réflexion politique sur un dossier technique qui est aussi force de proposition en proposant un scénario alternatif pour lutter contre les difficultés croissantes de la population locale, face à l’augmentation du prix du foncier. Parmi les objectifs défendus, le maire de Saint-Pierre-d’Irube, Alain Iriart, préconise une réduction drastique des résidences secondaires et des logements vacants, tout en limitant les nouvelles constructions.
Ci-après figure la présentation réalisée auprès de la Commission territoriale NIVE-ADOUR, pour la Commune de Saint-Pierre-d'Irube. (...)

Pays Basque et immigration (1)

Les débats en cours autour du PLH de l’Agglomération Pays Basque prennent pour point d’appui un diagnostic implacable : notre territoire subit une forte augmentation de sa population, qui n’est pas due à sa natalité –le solde naturel étant négatif– mais à son attractivité qui entraîne un solde migratoire largement positif, cela augmentant d’autant le besoin en logements.
Si les faits sont incontestables, il convient toutefois de bien prendre garde aux lectures que l’on en fait, au risque de se tromper de combat voire de finir dans une ornière idéologique. (...)

Déséquilibres démographiques

L'Édito du mensuel Enbata - Depuis les lois de décentralisation, l’échelon communal est devenu maître de ses règles d’urbanisme et de construction jusqu’alors dévolues au préfet. C’est le maire qui accorde les permis de construire. C’est dire l’incohérence du développement de l’ensemble d’Iparralde malgré la mise en place des SCOT intercommunaux par bassins de vie qui étaient trop souvent, par l’entre-soi des élus, les chambres d’enregistrement des plans d’urbanisme élaborés séparément par chaque commune.
On ne peut que se féliciter que désormais, la Communauté Pays Basque soit l’unité de décision et de prospective de nos 158 communes. La réflexion déjà amorcée lors du dernier mandat communautaire est aujourd’hui à finaliser avec 55% de nouveaux délégués qui y apporteront une vision encore mieux adaptée à un Pays Basque depuis peu installé dans une gestion globalisée. (...)