Quelle souveraineté ?

Un territoire majoritairement pétrolo-dépendant pour son agriculture, son économie, ses logements, ses transports, son aménagement du territoire fonce vers le même type de mur, de crise programmée que celle traversée actuellement pour d'autres raisons par le modèle agro-alimentaire breton.
Demander la suppression de l’écotaxe me semble donc reposer sur des logiques du passé, des logiciels dépassés. Alors que la revendication abertzale que l’on retrouve présente dans le “Vivre, travailler et décider au pays” des Bonnets Rouges est particulièrement en phase avec le monde de demain.

Ecotaxe et ras-le-bol fiscal

L’écotaxe ne devait représenter en Bretagne que 42 millions de ponction (à comparer avec les 20 milliards annuels de chiffre d’affaire du seul secteur agro-alimentaire) mais permettait à la même Bretagne de récupérer 135 millions d’euros chaque année pour l’amélioration de ses infrastructures de transport.
Le contribuable moyen est en fait lésé non par l’écotaxe mais par sa suspension ! Ce sont en effet ses impôts qui vont continuer à payer plein pot l’usure des routes engendrée par les poids lourds en lieu et place des bénéfices des entreprises de transport routier, et de leurs donneurs d’ordre.

Voeux du CADE et des associations opposées aux LGV à la «Grande Vanité et petits couloirs»

Ce vendredi 17 décembre, à l’occasion de la visite de M Rousset président du Conseil Régional à Anglet, le CADE et les associations opposées aux LGV ont présenté leurs vœux à leur façon. Près de 70 personnes portant des drapeaux et des banderoles se sont présentés devant la salle de Quintaou qui devait être inaugurée.
Au moment du coupé de ruban, les opposants se sont adressés par mégaphone au premier gaspilleur de la région expliquant que la plus chère des LGV existantes avait couté 19 millions d’euros au Km et que celle que M Rousset défend bec et ongles dans les couloirs ministériels malgré tous les récents rapports officiels hostiles, couterait 31 millions du Km pour le GPSO voire 51 millions du Km pour le Pays Basque.

Le temps des frondes

Depuis le 2 novembre et l’apparition brutale dans le débat public des “bonnets rouges”, le mouvement breton ne cesse de poser question. Après les pigeons, les poussins, les dindons et autres volatiles voilà que le couvre-chef choisi par les manifestants connaît un grand (trop grand?) succès.
En plus il s’inscrit dans l’histoire de la révolte de 1675, déjà dirigée contre un impôt jugé insupportable. A l’origine du courroux, l’éco-taxe qui devait entrer en vigueur en 2014 et qui est finalement reportée aux calendes grecques !

Réflexions pour détruire le lien entre travail et rémunération

Revenu universel, revenu de base, dotation inconditionnelle d'autonomie... Les propositions sont nombreuses mais l'idée est de plus en plus partagée : que tous les individus reçoivent un minimum pour vivre dignement, et ce sans condition de ressources, d'activité ou autre.
Voici une petite contribution au débat, notamment, à la question récurrente de savoir si ce système ne risque pas d'inciter massivement à l'inactivité. C'est un texte recyclé puisque nous l'avions écrit avec un ami durant les mouvements étudiants contre le CPE en 2006.

Pollueur = Payeur !

Les alertes à la pollution atmosphérique dans les agglomérations sont des plus en plus fréquentes, les événements climatiques extrêmes touchent de plus en plus de populations. Pourtant, à l’échelle européenne, les camions continuent à être responsables d’un tiers de la pollution de l’air et d’un quart des émissions des CO2 du transport routier, sans parler des coûts liés à l’usure et aux accidents de la route qu’ils provoquent.
Le collectif Pays Basque pour la Pollutaxe pose par sa première action une vraie question : trouvons-nous normal de payer, nous contribuables et consommateurs, pour les dégâts des grandes compagnies du transport routier longue distance et de pénaliser les alternatives au tout routier?

Ikea colonise notre imaginaire… et même mon salon

Une armoire Ikea trône dans mon salon. Depuis quelques mois, elle émet tranquillement ses composés volatiles entre un canapé de seconde main et des chaises branlantes accueillant les arrières train familiaux depuis 3 générations. Tout le monde est un peu surpris de la compagnie.
Grâce à elle, je peux ranger correctement des ouvrages dénonçant les méfaits de l’hyper-consommation sur l’homme et sur la planète, les stratégies de green-washing et l’impact de l’évasion fiscale pratiquée par les patrons de multinationales…