Le Pays Basque, terre de mobilisation et d’alternatives

Dans une Europe marquée par la démobilisation et le fatalisme face aux crises économiques, sociales et écologiques, le Pays Basque fait figure d’exception.
Il y a longtemps qu’existe ici une dynamique de militance et de résistance au modèle dominant qui a permis la création et le développement des ikastolas, d'EHLG, d’Hemen Herrikoa, de l'Eusko…

Kateak

Esanahi asko dituzte kateek gizakiaren gogoan: preso hartzen gaituztenek eta askapenarantz garamatzatenak. “Kateak hausten dabilenari ez kendu mailua eskuetatik” abesten zuen Maite Idirinek; “Apur dezagun katea” kantatzen zuen Mikel Laboak.
Joan den astean, aldiz, Katalunian osatu zuten katea apurtu behar ez ditugunetako bat da, bere kulturari atxikia geratu nahi duen herri baten borondatea eta, determinazioaren lekukotasuna frogatzen digulako.

Ça c’est de l’info coco !

La presse hexagonale est coutumière d'articles sur le Pays Basque truffés d'approximations et de clichés.
Jean-Marc Abadie épingle l'édition estivale du Courrier International Spécial Pays Basque en s'interrogeant sur le supposé sérieux de l'hebdomadaire, propriété du groupe Le Monde.

La discrimination des élèves bascophones et du basque dans les lycées publics bilingues d’Iparralde

Tartaro s’étonnait d’année en année de ne pas voir d’ouverture de classes bilingues supplémentaires dans les grands lycées publics d’Iparralde. Au regard des effectifs croissants dans les écoles primaires où le basque est enseigné à mi-temps, il paraissait surprenant de ne pas voir l’émergence de classes bilingues supplémentaires dans les niveaux secondaires.
Maintenant, il comprend mieux pourquoi la situation de cet enseignement à parité horaire stagne et recommande fortement aux Inspecteurs en charge de l’enseignement du basque d’ouvrir plus grands les yeux et de sévir face à cette insubordination permanente. Tartaro conseille aussi aux parents de ne pas se décourager, de ne pas se laisser faire et de médiatiser ces pratiques discriminatoires.

Moins pire c’est mieux que pire

Un morceau d'été, c'était en Drôme provençale, au Puy Saint Martin, dans la rue du mois de mars 1962 (la rue des accords d'Evian et de l'anniversaire d'Isabelle), c'était chez Isabelle Damotte et Jean-Pierre Fourié.
Isabelle est professeur des école ; elle a publié en 2009 un beau livre, "On ne sait pas si ça existe les histoires vraies" puis un autre, "Frère", en 2011. "Frère" a reçu un prix de poésie, le prix des Yvelines, Isabelle a été invitée à participer à des salons, puis à accompagner dans l'écriture, dans les médiathèques, enfants et adolescents. Puis son inspecteur a refusé qu'elle exerce à mi temps.

Une raison d’Etat cynique et violente

Situation bloquée, mais Xabi Larralde n’entend pas pour autant que la gauche abertzale fasse marche arrière. Elle doit s’inspirer des modèles Flamand, Ecossais et Catalan.
"Ce qui est en train de se passer en Ecosse, en Flandre ou en Catalogne nous démontre que nous nous situons à un moment clé de l’histoire dans lequel l’activation de dynamiques sociales puissantes assises sur une accumulation des forces large ne nous a jamais autant rapproché de l’obtention du droit à l’autodétermination de nos peuples"

Quelle stratégie gagnante pour la collectivité?

Paris ne veut pas d'un cadre institutionnel pour le Pays Basque Nord par peur qu'il ne renforce le sentiment d'appartenance au Pays Basque, germe de "séparatisme" et par peur qu'il ne permette de tisser des relations structurantes avec les institutions du Pays Basque sud, germe de "réunification".
Si demain, par manque d'une institution spécifique à Iparralde, des élus, notamment des élus non abertzale, et des responsables socio-économiques se mettaient à rechercher certains accompagnements nécessaires du côté d'une institution nationale basque, alors là, oui, les signaux rouges s'allumeraient pour de bon du côté de Paris.

Rene Cassin pastorala : Euskal kulturaren eguna

Pastorala bat Baionan ez da ohikoa eta bat baino gehiago harritu dituzke. Buhaminak eta Tuntuna taldeek pastorala maite dutelakotz dute gomitatu hein batean eta ere, horren ez egitea Baionarentzat huts bat baitzitzaien.
Ez da dudarik Sohütarrak, igande huntan, irailaren 15an, goizetik trenpu haundian etorriko direla, beren obra kar haundienarekin emaiteko, baitakite azken emanaldia duketela zortzi hilabete lan, errepika eta elgarren arteko kurutzamenduen artetik. Publikoarentat ere azken aldia daike, memento historiko eta azkar horren bizitzetzeko. Igande arte.