Frantzia eta arraza

Duela denbora gutxi «arraza» hitza Frantziako Errepublikako Konstituzioaren testutik kendu dute Lege Biltzarrean izandako bozketa baten ondotik, hitz madarikatu horrek ukatu ezinezko sarraskiak eta makurrak munduari ekarri zizkiolakoan.
Gaur hitz madarikatua oso osorik ezabatu nahi izateak ez ote da iraganaldietan ukan zuten edo oraindik bizirik dagoen pentsakera bat haizatzeko? Ez gaude urrun, Frantziako gizartean bizi bizirik baitago arrazismoa, ukatzen duten arren.

De Bayonne à Ondarroa

Ondarroa, 8838 habitants, ce mercredi 15 mai 2013 : des centaines de personnes constituent depuis près de 5 jours et 4 nuits un rempart humain pour protéger Urtza Alkorta
Il est possible que les prochaines années voient le Pays Basque devenir un des laboratoires en pointe du combat non violent, de la confrontation démocratique, de la désobéissance civile, et du programme constructif non violent, portés à des niveaux rarement atteints en Europe occidentale. Ce ne serait pas le paradoxe le moins intéressant.

« Sortir Iparralde du statu quo politique »

Alors que la mobilisation sur la Collectivité Territoriale bat son plein, il est utile de rappeler quelques évidences concernant la problématique de la reconnaissance institutionnelle d’Iparralde. En premier lieu, la revendication d’une reconnaissance politique d’Iparralde est légitime au titre de l’existence d’une identité nationale. Xabi Larralde rappelle le positionnement de Sortu dans ce débat.
"La capacité à se mettre d'accord sur la Collectivité territoriale atteste de la volonté d'élaborer en commun un espace du vivre ensemble dans la diversité"

Elise d’Olhaibi

Aujourd’hui, je promenais mes fesses en Amikuze par une de ces rares journées ensoleillées de ce mois de mai : odeurs printanières, absence de gendarmes à l’horizon… je sifflais un air qui me trottait dans la tête lorsque je lus sur un panneau indicateur «MASPARRAUTE – MARTXUETA»
"Imagine-t-on un seul instant que puisse être mis en place - et demeure ne serait-ce qu’un seul jour - un panneau ARCANGUE ou BIDARRE, ou encore AMAINDEUIX ou SOVETERRE ?"

Herriak existitu behar du

en Enbata Hilabetekariko Sar Hitza "Pertsonentzat, ez dela aski bizitzea, baitezpadakoa dela existitzea, existitzen direlako kontzientzia edukitzea. Hatsa hartzen dugun heinean edo bihotz taupadak dauzkagun heinean, bizi gara. Baina ez da aski."
Euskal Herria bizi da, euskara bizi da. Baina existitzen da? Batzuen begietan bai, besteen begietan ez; gisa batera bai, beste gisara ez. Munduko estatu-nazioak biltzen dituen Nazio Batuen Erakundean ez da existitzen, hasteko.

La vallée qui veut prendre son destin en main

Pendant deux siècles, la haute vallée de Baigorri a fourni des cohortes d’émigrants en direction des Amériques et perdu énormément de ses forces vives. Mais le déclin n’est pas une fatalité.
Une nouvelle génération s’est levée pour qui vivre et travailler au pays a du sens. Pour Enbata, Anne-Marie Bordes est allée à la rencontre de ces jeunes qui ont décidé de «forger leur propre destin». Voici les témoignages recueillis.

Enseigner en anglais à l’université : Retour de bâton

David Grosclaude - "Le fait de donner des cours en anglais dans les universités ne réglera rien, mais cette affaire aura peut-être la vertu de faire comprendre que le français est mis en danger par des arguments qui lui ont servi à empêcher l’expression d’autres langues. Retour de bâton ? Peut-être mais personne ne peut s’en réjouir. Toutes les langues sont égales en valeur et en dignité ; je dis bien toutes."
"La question est de savoir comment garder la capacité à apprendre d’autres langues, à apprendre à les parler ou à simplement les comprendre. Et pour cela, tous les spécialistes ( psycholinguistes et linguistes ) sont d’accord ; rien de mieux que d’apprendre très tôt plusieurs langues."

Charte Européenne, une question de volonté politique

David Grosclaude - La création d'un Comité Consultatif pour les langues minoritaires, ne change rien au fait que la décision sera du ressort du gouvernement. Charte européenne ou pas, la décision restera du domaine politique. David Grosclaude, nouvellement élu président du parti Occitan, membre du Comité consultatif, fait pour Enbata un point d’étape de cette démarche. 
La France n'a pas de doctrine, hors de celle qu'elle pratique depuis des années et qui mène à l'éradication de nos langues...