Amazon Euskal Herritik kanpora: lehen garaipena!

Bizik asteazkenean, azaroaren 18an Baionako hiri-erdian den Monoprix saltegi barneko Amazon-en banatze autozerbitzu gunean protesta ekintza burutu du. Ekintza hori bereziki zabaldua izan da Estatu mailako hedabideetan, bertako hainbat telebista kate nagusik hedatu dutelarik. Beste ekintza batzu iragan dira azken egun hauetan beste hainbat hiritan, bereziki ANV-COP21, ATTAC eta Les Amis de la Terre mugimenduen ekimenez.
Astelehen honetan, azaroaren 23an, Baionako Monoprix-ko Amazon-en banatze gunea hetsia da eta bertan taula batek ondoko mezua darama: "Testu ingurua dela eta, kutxatilak mementoan hetsiak dira". Egoera berdina da Estatu mailako beste hainbat hiritan. Bizi!k atseginekin hartzen du Amazonen eta multinazional honek ordezkatzen duen munduaren kontrako herritar mobilizazioaren lehen garaipen hau. Gure ekintzak jarraituko ditugu Euskal Herriko Amazon-en beste banatze guneen hestea galdatzeko, eta Baionako Monoprix-ko gunearen behin betiko, eta ez behin behineko, hestearen lortzeko. (...)

Quitter son pays à 15 ans

On le sait, le Pays Basque a toujours été un lieu de passage et aujourd’hui encore de nombreux jeunes en quête d’une vie meilleure transitent par notre littoral, en direction du Nord. Porter un regard sur ces “flux humains” est un exercice citoyen, politique, civique, moral… à chacun de voir.
Mais comme pour chaque problématique actuelle, il est bon de savoir la placer dans un contexte plus large, afin d’aiguiser sa perception des choses. Pour cela, aussi, le livre est un atout essentiel. (...)

Manuel Valls contre l’enseignement du catalan et du basque

Il a encore craché son venin. Le 23 octobre, lors de l’émission 64 minutes, le monde en français diffusé par la chaîne TV5 Monde, une journaliste pose à Manuel Valls la question suivante : «Si demain vous étiez ministre de l’Éducation nationale, accepteriez-vous des cours de breton, corse, basque ou catalan? » Réponse de l’ancien premier ministre français: « Non, sûrement pas, parce que la république, c’est l’unité, l’unicité et c’est une langue, le français, écoutée et parlée par des millions d’hommes et de femmes. (…).».
Il n'a pas lu le texte de Jean Jaurès paru en 1911, dans la Revue de l’enseignement primaire où ce dernier fait l’éloge du bilinguisme et en «appelle à l’attention des instituteurs». (...)

« Le bon Arabe, c’est celui qui choisit d’être le meilleur en français plutôt qu’en arabe »

Né au Liban, Nabil Wakim, journaliste au « Monde », a grandi en France après que ses parents ont quitté le pays en 1985, pendant la guerre civile. Il publie « L’Arabe pour tous. Pourquoi ma langue est taboue en France » (Seuil), une enquête personnelle sur le rapport des enfants de l’immigration avec leur langue maternelle.
Enbata.Info publie les extraits que « Le Monde » a sélectionnés et l’interview de Nabil Wakim à la TV France 24. (...)

Assassinat et liberté

Je n'étais pas à la manif de l'autre jour alors qu'en 2015 j'avais été un des quatre millions descendus dans la rue pour manifester notre indignation contre l'assassinat de 20 personnes dont les victimes de Charlie. C'est l'horreur de ce massacre qui nous avait choqués. Comme d'autres, je n’étais pas sorti dans la rue pour approuver les caricatures iconoclastes de Charlie avec lesquelles je n'étais pas du tout d'accord, mais pour protester contre ce massacre. La vie est le bien le plus appréciable dont nous jouissons et nul n'a le droit de nous l'enlever. Notre respect de la vie est tel que nous avions manifesté malgré notre désaccord total avec Charlie.
Il y a des choses que tous doivent respecter si nous voulons vivre en paix entre nous, au nom du vivre ensemble. Personne n'approuvera de tags contre une synagogue, une mosquée, une église ou un monument aux morts. Charlie ignore le respect. Il avait voulu couvrir de ridicule Mahomet, et il blessait des centaines de millions de musulmans, suggérant de plus, qu'un disciple de Mahomet est un poseur de bombe en puissance. Alors que la très grande majorité des victimes des extrémistes islamistes sont des musulmans. (...)

Décolonisations, du sang et des larmes

Si vous avez raté cette double émission diffusée début octobre par France 2, vous pouvez la revoir à la demande sur le site de cette chaîne de télévision, jusqu’au 5 décembre. Ce chapitre de l’histoire de l’État français est largement ignoré du grand public, volontairement oublié et bien peu enseigné, malgré les efforts récents de plusieurs historiens.
Ces deux émissions télévisées rencontreront un singulier écho auprès du public abertzale, non seulement parce certains d’entre nous se souviennent ou ont participé à ces évènements, mais aussi parce que les questions de la mémoire et du récit sont posées. Le vaincu a du mal à parler, il lui est très difficile de transmettre le passé, tant est pesant le poids du mépris qui s’abat sur ceux qui se soulèvent et perdent la partie. (...)

Concordance des temps

L’exercice est connu, celui d’observer dans l’histoire plus ou moins récente les parallèles qu’elle peut offrir à des situations actuelles. Alors que vient d’être encore une fois rejetée la demande de libération conditionnelle de Jakes Esnal, après que le furent celles de ses compagnons “Txistor” et les frères Parot, la concordance de cette situation avec un événement vieux de cinquante ans quasiment jour pour jour me vient à l’esprit.
Les situations sont évidemment incomparables. Mais à 50 ans d’écart, il reste saisissant de se dire qu’un dictateur avait gracié des militants alors même qu’un conflit armé cherchait à saper son régime et qu’aujourd’hui un Etat démocratique refuse un geste de justice, d’humanité et de politique. (...)

Pedro, Carles, Quim eta Pere

Deplauki erran dezagun: español gobernuak nahi luke Kataluniako lehendakaritzan “instalatu” Pere Aragones ERC alderdikoa eta gauregungo Generalitateko lehendakariordea, gisa hortan konflikto independentistari aterabide bat aurkitzeko eta akordio bidean sartzeko.
Iritzi huni titulu bat emaitekotan, hau litaike “Español gobernua kanpainan sartu da ezker independentistaren alde eta Carles Puigdemonten kontra...” (...)