« COP21 : Nous allons défier le discours officiel”

Maxime Combes, économiste et membre d’Attac France, nous présente les enjeux de la COP21 et les différentes formes que la mobilisation de la société civile est en train de prendre.
Alors qu’en 23 ans de négociations internationales les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté de 60%, l’auteur de Sortons de l’âge des fossiles ! Manifeste pour la transition est très clair : “Face à l’urgence climatique, et compte tenu des comportements criminels des gouvernements et des multinationales, nous avons le droit de désobéir pour stopper la machine à réchauffer la planète”.

Amics gascouns

Deiadar manifan zen giroa ez zait zinez gustatu…Ez naiz errugbizale amorratu bat bainan egia da nunbait nahiago nuela telebistaren aintzinean pasatu nere larunbat arratsaldea.Horrez gain, ez nuen nere inguruan senditu alimaleko giro bat eta « rutina » bat bezala ikusten nuen hamaikagarren manifa hau.
Irakurle maitia, senditzen duzu beraz begi ezezkorrez etortzen nintzela Deiadarrari erantzuteko. Ibiltzen nintzen manifaren barnean eta hor eguzki izpi batek argitu nau eta argitu aldi berean ilunean nituen elementu guziak.Sorpresa eder bat izan da ikustea manifan agertzen ziren banderen artean, Okzitaniako bandera; segidan pentsatu dut usaiako lagun biarnesak zirela, duela hamarkadak orain elkartasuna erakusten digutenak okasione ainitzetan. Bi hitz trukatu eta gero, harritu naiz ohartzean Angeluko eta Baionako kaskoin batzu zirela.

Frantziako Senatuak Eurokarta gelditu du

Erramun Baxok - Berrespenaren bitartez goaitatzen genuen, euskara eta beste lurralde hizkuntzak Konstituzioan sartuko zirela, ez bakarrik Frantziako ondare bezala, baina hizkuntza erabilgarri bezala eremu publiko guzietan, eskubideak eta eginbideak definituz agintarien eta erabiltzaileengan.
Eurokarta gelditu ondoren eta eskualde hauteskundei begira, Ph. Bas eskuinaldekoak eskaintzen digu ez dakit zenbatgarren lege proposamena. Aitzinamendu batzu badira, haurtzaindegiak, irakaskuntza, hedabideak, aisialdia, publizitatea. Baina beharrezkoenak falta dira, zerbitzu publikoak, ekonomiaren mundua, mugaz gaineko lankidetza…

Lever les inquiétudes

Le débat sur l'EPCI unique est amorcé. La très grande majorité des élus municipaux a été sensibilisée sur le sujet et a ainsi pu en débattre au sein de leurs Communautés de Communes respectives. Les premiers Conseils Municipaux ainsi que quelques syndicats commencent à se positionner. Les compteurs sont enclenchés.
D'ici la fin du mois ce sont les 158 communes du Pays Basque et près d'une centaine de syndicats qui devront donner un avis. Certains hésitent encore, il faut lever les inquiétudes... Lever les inquiétudes...?

Région à la française

L'Edito du mensuel Enbata - “La France est un pays centralisé, on ne réforme pas un pays centralisé, il fait la révolution”. C’est la conviction du président sortant de la région Aquitaine, Alain Rousset. Parfait connaisseur, par ses multiples partenariats avec l’autonomie d’Euskadi ou avec des lander allemands, sa réflexion touche au coeur même du mal-être de l’Etat jacobin qui croit s’en être sorti par une réforme territoriale en trompe l’oeil.
Après avoir récemment voté pour des assemblées départementales dont on annonçait la disparition quelques mois auparavant, nous voilà à nouveau sollicités par les urnes les 6 et 13 décembre pour une super région de 5,8 millions d’habitants. Malgré les apparences, rien n’a changé. Ou si peu. La taille n’est plus la même mais les compétences sont quasi identiques. De même, ses moyens fiscaux. La dotation de l’Etat reste toujours déterminante dans son budget.

Notre langue est toujours en danger

"La ratification de la charte européenne donnerait un cadre légal renforcé aux langues régionales mais ne règlerait pas pour autant la question de la pérennité de l’Euskara. Malheureusement contrat territorial Pays Basque n’apporte pas de réponses à la hauteur de cet enjeu. On a laissé passer ce temps fort. Les autres contractualisations avaient pourtant été l’occasion de belles avancées."
"Je suis en ce qui me concerne engagé avec passion en faveur d’un EPCI unique. Nous disposerons enfin d'une institution unique et démocratique à l'échelle du Pays Basque, et pour la première fois l'Etat n'est pas un frein mais un facilitateur car notre dynamique s'inscrit cette fois dans un cadre national."

Irresponsabilité et apologie de la violence

Conférence d'Aiete, déclaration de Bayonne, conférence à l'Assemblée nationale, autant de jalons qui ont marqué la demande pressante faite par la gauche abertzale aux deux Etats pour qu'ils agissent enfin en faveur de la résolution du conflit politique basque.
L'immobilisme des gouvernements espagnol et français est source de frustration et de crispation.