Aveuglant rayonnement

Ils sont nombreux les nostalgiques (ou les franchouillards) qui se lamentent sur la perte d'influence de la langue française dans le monde, y compris dans les anciennes colonies françaises, et la prédominance de l'anglais, langue de communication internationale.
Nous autres euskaldun, qui savons ce que se voir imposer une autre langue veut dire, avons une approche distanciée de la question.

Pauvres électeurs!

La campagne électorale (si l'on peut dire) que nous vivons, ramène des fois à l'actualité le thème de l'abstention. Pourquoi est-elle de plus en plus grande ? Pourquoi les gens se désintéressent-ils des élections ?
La richesse de la France a presque doublé dans la période où le chômage a augmenté de 50%. Plus on est riche, plus le chômage est important. Curieux, non?

Englués !

Nous vivons au sens premier du terme, la plus extraordinaire campagne pour l’élection présidentielle que la Ve république ait connue.
Les images qu’elle suscite s’apparentent à ces oiseaux réchappés de la marée noire, englués dans un liquide visqueux et nauséabond et qui tels l’albatros sont “exilés sur le sol au milieu des huées” !

Ez adiorik Koko

Koko a été un de ces militants exemplaires sans lesquels notre journal n’aurait pas eu l’écho qui est le sien et les idées abertzale le rayonnement qui leur vaut d’être aujourd’hui partagées par beaucoup de monde. La cérémonie d’adieu du vendredi 24 au crématorium de Biarritz, a été le reflet de la vie de Koko, de l’affection et de l’admiration que ses très nombreux amis lui portaient : chants profonds d’Oldarra avec qui Koko aimait tant chanter, témoignages de Zigor, Gabi Mouesca, Julen Madariaga, Mikel Epalza, du bâtonnier des avocats de Bayonne, aurresku d’un ancien d’Oldarra, ferveur des chants basques repris en choeur par l’assistance. Emouvante communion autour de Pantxika, de Jakes et de tous les proches.
Nous publions quelques-uns des très nombreux témoignages qui nous ont été adressés en hommage à Koko. Entre autres ceux de Claire Frossard (CDDHPB), Mikel Epalza, Maite Maniort et Maider Hennebutte, Gilles Perrault, Filipe Bidart, Añamari Grenié...

Cuba face à son avenir

“C’était un dictateur !” C‘est vrai. Comme beaucoup de chefs d’Etat d’Amérique latine : Bordaberri (Uruguay), Pinochet (Chili), plusieurs généraux argentins et brésiliens…
Avec tout de même une différence incontournable : ces messieurs et quelques autres ont pressuré le menu peuple au profit de minorités privilégiées, mais Fidel a fait le contraire. C’est déjà mieux, en tout cas moins pire comme aurait dit Robin des Bois.

Hommage à Koko Abeberry, par Mikel Epalza

Le cœur de Koko a lâché alors qu'il lisait la presse. Il alimentait la lumière intérieure par la lecture. Il nous confie le témoin, celui de la Paix à construire au Pays Basque, celui des prisonniers à libérer, celui d'un monde où ceux qui croient au ciel et ceux qui n'y croient pas naviguent ensemble en mettant le cap sur les Droits de l'homme en Pays Basque et ailleurs.
Millesker Koko, zure irriñoa atxiki duzulakotz azken hatsaraino. Millesker belaunik gabe eta, antxu indarrik gabe, defenditu duzulako Aitaren etxea! (...)

Après Luhuso

L’initiative de Luhuso avait pour objectif d’accélérer le cours du temps dans le cadre d’un processus de paix trop partiel —du fait du refus des deux États de s’y engager— enlisé et sans perspectives concrètes d’évolution positive. La démarche qui l’a précédée et l’acte ainsi posé visent à aller au bout du démantèlement de l’arsenal d’ETA, dans les plus brefs délais.
Il s’agit également de créer en parallèle de nouvelles perspectives et avancées possibles pour remplir de contenu le processus de paix, le rendre global, juste et irréversible. Je pense qu’il faut absolument garder le même calendrier, très resserré, en tête. Il faut sortir du conflit basque avant l'alternance politique du printemps en France et l'instabilité prévisible de l'Espagne face au referendum catalan. (...)