Comprendre

I-Ener, la réappropriation citoyenne de l’énergie

Les sept provinces basques produisent seulement 8% de l’énergie qu’elles consomment. Iparralde est particulièrement vulnérable dans la mesure où son taux d’auto-suffisance énergétique dépasse timidement le seuil de 1%. I-Ener est née en octobre 2014 pour mutualiser l’épargne populaire et investir dans des unités de production d’énergie.
Enbata donne la parole à Mathieu Iriart, un des initiateurs du projet.
Tartaro

Irakurtu eta gogoetatzekoa

«Gure jendartean, lehen aldikotz, sortzen diren haur gehienak desiratuak dira. Horrek funtsesko aldaketa bat dakar: lehen, familiak haurrak «egiten zituen», gaur, haurrak du familia egiten. Gure gutizia betez, haurraren estatutua aldatu da eta gure nagusia bilakatu da: «buraso txarrak» ez izaiteko, ez diogu deus errefusatzen ahal» dio Philippe Meirieu frantziar pedagogo eta ezkerreko politikari ekologistak.
"Fenomeno hori merkatu liberalistak bereganatu du. Jendarte kontsumitzaileak, gauza ainitz proposatzen dizkigu. Haien erostea aski da gure haurren kaprizak asetzeko."
Comprendre

En Catalogne l’heure de vérité

Pour ou contre l’indépendance de la Catalogne? La question a totalement dominé l’élection du parlement régional le 27 septembre. Les Catalans ont élu une majorité absolue de députés indépendantistes (72 sur 135), mais ceux-ci représentent 47,8% des voix.
Le président Artur Mas est affaibli par une affaire de financement illicite de son parti.
Opinion

Méandres vers un EPCI

Après le succès de la manifestation Deiadar du 24 octobre à Bayonne en faveur du statut de la langue et de la communauté de communes unique pour Iparralde, revenons sur l'argumentaire des opposants au projet de l'EPCI unique pour en souligner le manque de cohérence: comment s'opposer alors qu'on était favorable à la collectivité spécifique?
Personne ne peut prédire l’issue de la séquence qui s’est ouverte durant ces deniers mois. Mais une chose est sûre, elle va produire à la fois du débat idéologique et technique, de la confrontation démocratique, de belles aventures militantes.
Opinion

Décryptage !

Difficile en cette période décisive, d’éviter le sujet primordial pour notre avenir commun, impossible de ne pas être attentif au débat qu’il provoque. Mais au fait quel débat?
Aux arguments des pro-communauté Pays Basque : nécessité de faire l’unité dans une immense région, dotation financière de l’Etat plus avantageuse, compétences accrues, complémentarités territoriales, reconnaissance institutionnelle enfin obtenue, il serait naturel d’entendre le camp des opposants formuler des contre arguments solides. Mais non !
Comprendre

COP21 : nouvelles formes de mobilisation climat en réponse à l’interdiction

De nombreux acteurs de la société civile, comme Alternatiba, souhaitent faire passer, malgré l’interdiction de manifester, leurs messages à travers des formes d’occupation de l’espace public artistique (collage sur les murs, peinture au sol, investir l’espace urbain dont les arbres, jeux sonores etc.) et de façon conviviale en petits groupes (débats sur les terrasses de café, porteurs de paroles en petits groupes, art de rue etc.).
Ce samedi 28 novembre, à la veille de l’ouverture de la COP21, le Pays Basque a l’occasion de participer de façon originale à la mobilisation mondiale de la société civile pour faire entendre haut et fort aux responsables politiques les attentes citoyennes sur l’urgence climatique et la justice sociale. Dès 15h00, Bizi! organise la projection inédite au Pays Basque nord du film de Naomi Klein «This Changes eveything » sur la crise climatique.
Tartaro

Tartaro s’est étonné…

●●● des regrets tardifs de Tony Blair pour ses mensonges sur les soi-disant preuves des armes de destruction massive de Saddam, prétexte pour envahir l'Iraq avec son compère Bush.
Le fond de Blair est vrai.
Comprendre

On lâche rien ! Alternatiba solidaire des victimes et de leurs familles

La stupeur, le dégoût, la solidarité avec les victimes et leurs familles, et la peur pour ses proches, ce sont les premiers sentiments. Puis de suite vient le besoin de chaleur humaine, de sentir que l’amour, la fraternité continuent d’exister. Aujourd’hui, c’est avant tout la douleur, le deuil, la peine pour ces familles touchées par ces drames brutaux. Daesh a frappé le peuple, dans nos lieux de rencontre, de vie sociale, pour nous faire peur, engendrer chez nous des envies de vengeance, de violence, et nous attirer à notre tour vers des réactions brutales et aveugles. Ils veulent nous faire tomber dans un piège : celui de rentrer dans leur jeu sanglant, leur logique de guerre.
Nous savons au contraire que les dérèglements du monde provoquent ces actes criminels insensés, qu’il nous faut persister inlassablement dans notre travail pour une société plus humaine, plus soutenable, plus juste, plus solidaire. Nous savons qu’il faut continuer à s’attaquer aux causes, à l’injustice, à la misère, à la guerre, aux inégalités, aux violations des droits de l’humain et des peuples, au saccage écologique et au dérèglement climatique pour tarir la source du fanatisme et du terrorisme. Nous ne céderons pas à la peur, ni à celle que veulent nous imposer les auteurs de ces actes atroces, ni à celle que voudraient renforcer les forces guidées par la tentation d’utiliser ces crimes terribles pour imposer une dérive autoritaire et pour anéantir nos aspirations à une société plus soutenable et égalitaire...