Opinion

Avancer ensemble

L’Édito du mensuel Enbata - Alors que les éleveurs piétinent, les élus choisissent une voie. La présentation et le vote à l’unanimité, lors du conseil communautaire du 27 septembre dernier, du « livre vert » [1] de la CAPB qui dessine le projet agricole et alimentaire du Pays Basque pour les années à venir, a été une étape importante.
Il semble qu’il y ait une prise de conscience des élus et de l’exécutif actuel sur l’impératif de préserver le modèle agricole dominant sur notre territoire : l’agriculture paysanne. (...)
Opinion

Zertarako lotsatu?

Iaz ARGIA astekariko lagunek Iñigo Martinez Peñaren iritzi interesgarri bat [1] argitaratu zuten: "Zergatik lotsatu?" 
Iritzi hura lotsaren gaiari buruz nituen gogoeta batzuekin bat etortzen zela eta, ildo honetatik nire gogoetak biltzen saiatu naiz hemen. (...)
Opinion

Lurrama fête ses 20 ans

Organisé par Euskal Herriko Laborantza Ganbara, le salon Lurrama promeut l’agriculture paysanne et durable du Pays Basque.
Conférences-débats, marché fermier, coin des animaux, ateliers pédagogiques, repas, musique, … pour sa 20ème édition du 7 au 9 novembre prochain à la Halle d'Iraty de Biarritz, Lurrama se déclinera autour du thème central : « Paysan.ne de demain ». (...)
Opinion

Renoncer à la viande : un choix politique

Les personnes qui choisissent de ne plus manger de viande le font souvent en raison des nombreux impacts néfastes de sa production industrielle.
Mais même dans l’hypothèse d’une production entièrement en agriculture paysanne, la baisse de la consommation de viande et le prix de celle-ci restent des questions à débattre. (...)
Opinion

Trantsizio energetikoa nora doa?

Europak bere helburu klimatikoak malgutzen eta AEB zientziari bizkarra ematen ari zaion bitartean, Txinak mundu mailako elektrizitate berriztagarriaren lidergoa hartu du.
Panorama honetan ez dezagun ahantzi trantsizio energetikoak neurritasunarekin eta justizia sozialarekin bat egin behar duela. (...)
Opinion

Pastorale et religion

La pastorale basque originaire de la Soule symbolise la lutte éternelle de Bien et du Mal, notions religieuses, concrètement judéo-chrétiennes et musulmanes. Ce théâtre est d’origine catholique. Tout le rappelle ; son langage, sa structure, sa symbolique, les thèmes traités et leur traitement, et d'abord l'organisation de la scène avec ses trois portes d'étoffe : à la droite du public la porte rouge qui symbolise le feu de l'enfer, à sa gauche la porte bleue couleur du ciel, au centre la porte blanche qui rappelle la pureté.
Les champions du Bien passent par la porte bleue, ceux du Mal par la rouge, les anges et les personnages religieux par le centre blanc, chacun portant dans sa tenue la couleur de son camp. D’où les noms traditionnels des deux camps opposés : Chrétiens contre Turcs. Les anges, les satans et le clergé interviennent dans la pièce, les déambulations des acteurs reproduisent les processions autour de l'autel, les versets des dialogues sont psalmodiés sur un air grégorien... (...)
Tribunes Libres

Pour Que Vivent Nos Langues : « modifier l’article 2 de la Constitution française et d’adopter une loi linguistique globale »

Né en 2019 pour dénoncer les conséquences délétères de la réforme du lycée mise en place par l’ancien ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, le collectif Pour Que Vivent Nos Langues regroupait des associations de défense des langues dites «régionales». Il est officiellement devenu une association loi 1901, à l’occasion de l’Assemblée Générale constitutive qui s’est tenue à Bayonne le 25 octobre dernier. Cette assemblée générale intervient à un moment où le soutien du public aux “langues régionales” n’a jamais été aussi élevé, un sondage IFOP de juillet 2025 (pages 22 à 28) montre que 77% des Françaises et Français sont favorables à leur reconnaissance officielle (+5% en 10 ans). (...)
Pour Que Vivent Nos Langues réaffirme le besoin de modifier l’article 2 de la Constitution française et d’adopter une loi linguistique globale. En effet, nos langues ne bénéficiant actuellement pas, dans les territoires où elles sont historiquement parlées d’un statut de coofficialité, leur transmission et leur usage restent marginaux et, de fait, leurs locuteur.rices sont relégués au rang de citoyen.nes de seconde zone. (...)