Signal fort

Le blocage annoncé du Pays Basque par Bake Bidea et les Artisans de la Paix a été une démonstration de force réalisée avec la plus grande maîtrise. Cette détermination prendra la forme d’autres mobilisations et actions toujours plus importantes si le Parquet national antiterroriste maintient son attitude incompréhensible pour la population du Pays Basque et ses élus.
Car c’est cette attitude-là qui trouble de plus en plus l’ordre public, et non la libération hier de Txistor Haranburu ou celle demain de Jakes Esnal et Jon Parot. (...)

Nondik datoz euskaldunak?

Euskaldunen berezitasuna hizkuntzan dago. Berezitasun horrek galdera hau dakar jende askorenganik: nondik datoz euskaldunak?
Eta maiz etorki misteriotsu bat bilatzen zaie urrunean. Teoria desberdin andana bat sortu da denboran zehar, haatik ustekeria guztiak ondozka ezabatuz joan dira. (...)

2022ko uda ez dadin ohikoa bilaka: formakuntzak eta ekintza!

Bero ikaragarriak ezagutu eta muturreko gertakariak pairatu dituen udaren ondotik, eta goiti doazen arriskuei aurre egiteko, Bizik mobilizaziorako deia luzatzen du.
Hautetsiak gai ekologikoetan formatzeko lanetan ari den Christophe Cassou klimatologoaren gomendioak segituz, Bizi! elkarteak lurraldeko hautetsiei formakuntzaren tokiko bertsioa eskaintzen die eta herritarrak deitzen ditu txirrindiraultzan parte hartzera. (...)

On ne négocie pas avec le changement climatique

Christophe Cassou, climatologue et co-auteur du sixième rapport du Giec est intervenu au Camp de Formation Climat et Justice Sociale co-organisé par Bizi ! et Alda ce mois de juillet 2022. Il a souligné que même si ce dernier rapport est un coup de semonce, il n’en demeure pas moins un plaidoyer pour l’action.
Il répond aux questions de Gogoeta en précisant que tout n’est pas perdu si nous agissons dès aujourd'hui, dans tous les secteurs et qu’il est important de se former aux enjeux. (...)

Presos: Sare dénonce la non application du droit

Le mouvement de soutien aux prisonniers politiques basques dénonce les blocages de l’audiencia nacional quant à l’assouplissement de leur statut. 90%, soit 160 presos, devraient bénéficier de permissions de sortie, mais seulement une trentaine y ont accès. 80 devraient être en semi-liberté, concrètement une vingtaine en bénéficient. Quatre ans après que Pedro Sanchez ait annoncé un changement de la politique pénitentiaire, onze ans après l’arrêt des activités d’ETA, le rapprochement des presos n’est pas achevé : 47 d’entre eux (28%) sont loin du Pays Basque, certains à plus de 350 km de Gasteiz, soit 700 km aller-retour, pour 40 minutes d’entretien au parloir. 17 sont incarcérés dans des prisons françaises.
Joseba Azkarraga, porte-parole de Sare et ancien ministre du gouvernement basque, a déploré cette situation le 12 août. Il attribue les blocages aux magistrats de l’Audiencia nacional qui, à l’instar du Parquet national antiterroriste français, refusent d’appliquer le droit commun. Habités par un souci de vengeance politique et des convictions marqués à droite voire à l’extrême droite, ils se jouent du maquis juridique, des procédures et des lois d’exception dans le but de bloquer les situations. Ils renvoient les dossiers d’un service à l’autre, du procureur de l’Audiencia nacional à la chambre pénale, en passant par le juge d’application des peines et l’administration pénitentiaire. A ce jeu pervers de passe-passe, ils excellent.(...)

Scandale à Urrugne

Tout le monde connait le scandale d'Urrugne : les policiers ont pénétré dans l'église du village pour arrêter une dizaine de "nègres" qui s'y étaient réfugiés : ces policiers ont violé un lieu sacré, dit-on!
Le scandale? Oui ! Il y en a eu un à Urrugne. Autrement plus grave que la pénétration de quelques policiers dans l’Église. C'est que cette dizaine d'Africains ait été forcée de chercher refuge, dans une église en la circonstance. C'est que des policiers, en toute bonne conscience, aient cru devoir les arrêter. Qu'étaient venus faire ici ces Africains ? Pourquoi ne sont-ils pas restés chez eux? Des consciences délicates vous diront que des passeurs avides d'argent les ont aidés à franchir la frontière. Est-ce les passeurs qui leur ont fait déjà franchir des milliers de kilomètres, parsemant leur parcours de cadavres, décédés les uns de soif dans les Sahara, d'autres noyés dans la Méditerranée. Qui en parle? (...)