113 listes de 79 communes répondent à BATERA

Comme à chaque élection, la plateforme Batera a interpellé les candidat-e-s aux municipales autour de deux questions majeures pour notre mouvement. Êtes-vous favorable au projet d’une Collectivité territoriale à statut particulier pour le Pays basque , tel que défini et adopté par le Conseil des Élus le 24 octobre 2012 ? Êtes-vous favorable à la mise en place d’une politique linguistique au niveau communal accordant à la langue basque une reconnaissance et une place dans la vie publique, en favorisant son apprentissage, son utilisation et sa promotion auprès des tous les habitant-e-s ?
Toutes les réponses, les premiers débats et retournements sont déjà en ligne.

Découpage cantonal, le Pays Basque respecté

D’abord attendu pour le 15 novembre, puis pour le 15 décembre, le débat sur le redécoupage cantonal du département a finalement eu lieu au Parlement de Navarre le 9 janvier 2014. Le projet d’arrêté préfectoral qui a été présenté à l’assemblée départementale a été communiqué à la presse le 27 décembre. L’avis que le Conseil général pourra donner sur le projet n’aura qu’une valeur consultative.
Bonne nouvelle pour le Pays Basque, le canton basco-béarnais initialement prévu n’est plus d’actualité. Les protestations des abertzale, reprises par la majorité des élus de droite et du centre du Pays Basque ont, semble-t-il, porté.

Ziklo berria

Hitz bat nagusitu da ene belarrietan, azaroaren 30eko manifestaziotik: "zikloa". Egun hartan ziklo bat bururatu omen zen, eta beste bat hasi.
Solas horiek Mixel Berhokoirigoinen ahotik entzuteak berehala ezarri nau erreferentzia batzuei begira.

35 x 100 = 3500

Dès la fin de la manifestation organisée par Batera à Mauléon, les organisateurs annonçaient la participation de plus de 3500 personnes, chiffre confirmé (à 500 près) par les services de la Gendarmerie... Plus tard, l'article Sud-Ouest annonçait «Mauléon : plusieurs centaines de manifestants Batera dans les rues».
Certes, 3500 c'est aussi "plusieurs centaines" (35 exactement), mais on n'induit pas la même idée...

« On mérite mieux que ça, sur la forme et sur le fond ! »

A la veille de l'importantissime manifestation en faveur de la Collectivité territoriale du samedi 30 novembre à Mauléon, Mixel Berhocoirigoin, président d'Euskal Herriko Laborantza Ganbara, disait son refus d'accepter sans broncher le niet méprisant de l'Etat jacobin à toute évolution institutionnelle pour Iparralde.
Quand l’accueil est le même, que le projet soit porté par la grande majorité des élus et des représentants socioprofessionnels, ou par le comité des fêtes d’un quartier quelconque, il y a simplement la nécessité de dire non ! On n’accepte pas ! On mérite mieux que ça, sur la forme et sur le fond !

Il fallait le faire…

Au son des makila, et derrière le cortège des élu-e-s qui a encore une fois démontré l’adhésion large de la classe politique à ce sujet, jeunes et moins jeunes ont défilé pour montrer leur colère et leur détermination. La capitale souletine n’avait sûrement connu telle affluence depuis longtemps.
Cette manifestation est à la fois la dernière étape d’un cycle qui se termine et le premier pas de la suite à donner à notre demande. Même si le chemin est long, notre dossier est parvenu jusqu’à Paris et la lettre du Premier Ministre constitue déjà une fissure que nous avons réussi à créer dans l’immense mur de l’indifférence auquel nous faisons face.

Batera invite solennellement à renoncer à toute initiative personnelle

La manifestation de samedi à Mauléon a connu un important succès, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter. Le Pays basque vient de démontrer son attachement à l'obtention d’une collectivité territoriale à statut particulier mais aussi sa colère devant les attaques incessantes dont il est l'objet.
Pour Batera il est vital de poursuivre la mobilisation car manifestement elle a permis quelques avancées. Le Premier ministre qui s'est enfin emparé du dossier vient d'entrouvrir la porte et il convient d'y glisser un pied !