Coup de main à l’euskara
L'Edito du mensuel Enbata - Les enfants sont facétieux. Celles-ci ont 10 et 6 ans et s’amusent dans les rues de Bayonne aux dépends d’un jeune homme qui les a gratifiées d’un « MileZker » un peu fébrile. « M’aita, ça se voit trop qu’il parle pas basque, alors pourquoi il nous dit MileZker » ? Enfants gâtées…
Fut un temps pas si lointain, cette même situation aurait sans doute engendré un regard torve du jeune homme, un rien méprisant pour des jeunes filles qui parlent une langue du passé et sans avenir. Mais en quelques décennies, les choses ont radicalement changé. (...)