Avant et après Louhossoa…

Le mardi 20 décembre à 19h30, Txetx Etcheverry descendait en gare de Bayonne du train qui le ramenait de Paris à l'issue de sa garde-à-vue dans les locaux de l'antiterrorisme. Il y était accueilli avec musique et chants par la foule de ses amis.
Enbata publie des extraits de sa prise de parole dans le hall de la gare.

Désarmant

« Imbroglio » ressasse la presse française, en évoquant l’arrestation, vendredi soir, de cinq personnes en présence d’un stock d’armes de l’ETA. C’en est presque réjouissant. Non que cette unanimité traduise la complexité d’une affaire, fort simple au demeurant, mais plutôt qu’elle permette de mesurer une complication inattendue dans l’esprit de journalistes toujours enclins à une rassurante simplification.
Sur le bandeau d’iTÉLÉ, au delà des 38 caractères nécessaires à l’annonce de « 5 membres de l’ETA arrêtés à Louhossoa », tout devient imbroglio. Les faits se posent pourtant de manière limpide.

Le déclic ?

Parce qu’ils voulaient rompre l’odieux immobilisme pudiquement baptisé « processus de paix », que cinq de nos amis, dont plusieurs rédacteurs réguliers d’Enbata, ont été interpellés par la police française à Louhossoa, dans la nuit de vendredi à Samedi dernier, 16 décembre.
Selon une correspondance entre eux et ETA, rendue publique après cette arrestation, l’organisation armée « déléguait à la société civile la responsabilité politique du désarmement ».

La prouesse de l’Intérieur

Dans les années 70, j‘ai eu Txetx au caté : il avait 14 ans. Son livre de chevet était Lanza del Vasto, le théoricien de la non violence. Depuis, il n’a pas dévié d’un poil.
Le samedi avant son arrestation, au local de BIZI, on donnait les consignes pour l’occupation de l’agence de la Société Générale, cliente fidèle des paradis fiscaux. Ce fut bref : « Pas de violence. »

L’agglo Pays Basque en chantier

Alors que la date de création de l'agglo Pays Basque approche à grands pas, le dispositif de préfiguration de la Communauté d’Agglomération du Pays Basque (CAPB) mis en place après le vote favorable des communes en faveur d’un seul EPCI, poursuit ses travaux, engagés à la fin août 2016.
Point d'étape.

“Amerikako” bozak

Gutiz gehienak bezala, harritu naute “Amerikako” bozek, kanpainak bezainbat emaitzek. Zer atxik?
Lehenik gauza segurua: bagenekien estatubatuarrei mundu zabala zinez arrotz zitzaiela, beharbada berak zabalegi direlakoz, bere gisako mundu bat osatuz, anitza, hezkaitza. Orain badakigu gure aldetik ez ditugula ezagutzen.

Des racines et des ailes

Des racines et des ailes, Sustraiak eta hegalak : tel est le nom de la feuille de route que Bizi vient d'adopter pour la période 2016-2020, après un processus de réflexion et débat collectif qui aura duré sept mois. Il dresse le bilan des sept premières années d'existence de l'association, analyse la situation actuelle au niveau international et local, et fixe un certain nombre de priorités de travail et d'objectifs pour les 4 années à venir.
L'association fait un appel à don ou à prêt . En effet, Bizi recherche des locaux et bâtiments divers, et des terrains pour y installer un centre de formation permanente, ainsi que divers projets de transition sociale et écologique.

Itinéraires

L'Edito du mensuel Enbata - Un des trois postes-clés de l’Union Européenne, la présidence du parlement de Strasbourg, doit se libérer au 17 janvier 2017. L’actuel titulaire, le social démocrate allemand Martin Schulz, 60 ans, a annoncé qu’il renonçait à un troisième mandat. Le français Alain Lamassoure, 72 ans, élu Les Républicains, a fait acte de candidature. Le choix de ce dernier ne serait pas sans conséquence sur le devenir du Pays Basque...
Si Alain Lamassoure accédait à la présidence du parlement de Strasbourg, le Pays Basque Nord et Sud trouverait une écoute bienveillante tant dans sa conception identitaire que dans l’élargissement des preso.