Un nouveau mouvement en Iparralde

Ce samedi 10 octobre à Bayonne se tiendra l'assemblée générale fondatrice d'un nouveau mouvement, qui agira avec et au sein des milieux et quartiers populaires du Pays Basque nord, et travaillera à leur organisation collective. Il s’agira de défendre les droits et besoins fondamentaux des citoyen·nes des classes populaires dans leur cadre de vie et environnement quotidien, hors monde du travail, (logement, quartier, accès à l'emploi, transports, écoles, administration, banques et services, consommation, santé, environnement etc.), au sein d’une organisation de masse abertzale s’inscrivant radicalement dans une perspective de justice sociale et écologique.
Utilisant des répertoires d'action et de mobilisation inspirés de ceux du mouvement abertzale, de ceux des mouvements ouvrier ou altermondialiste, et du « community organizing », il visera à changer et améliorer la vie des gens des milieux populaires, et pas seulement au niveau matériel. L'objectif est également de reconquérir une reconnaissance, un respect ; de reconstruire un tissu social, des solidarités actives et un projet culturel populaire, une vraie place dans la vie démocratique locale et globale, ainsi qu'une (re)connexion avec la société basque. (...)

Inspecteur menteur

J'ai réussi à me procurer une copie de la lettre que Monsieur François Xavier Pestel, "Inspecteur d'Académie, directeur académique des services de l'éducation nationale" a adressé à la mairie de Saint-Pierre-d'Irube pour lui faire savoir qu'il ne lui était pas possible d'autoriser de nouvelles expérimentations d'enseignement immersif en langue basque.
Voici exactement ce qu'il écrit : "La Constitution de 1958 en son article 2 prévoit que l'instruction obligatoire est dispensé en français, "Langue de la République."". Vu mon âge, je reconnais que j'ai des trous de mémoire. Je me suis donc précipité sur le texte même de la Constitution. (...)

Eusko Elkarteen Eguna: Bagoaz!

Urriaren 10ean, larunbatarekin, Donapaleun, Euskoak 30.000 eusko baino gehiago banatuko ditu 60 bat elkarteri, Eusko Elkarteen Eguna kari. Besta ederra izanen da, ekoizle merkatua eta elkarteen herrixka izanen dira!
Euskoa sortu zenetik, “Euskoaren %3” dohaintza Ipar Euskal Herriko elkarteentzat zinezko diru iturria da. Sistema horri esker, Eusko kide diren elkarteek beren babesleek (elkartea hautatu duten eusko kideak) urte batez Euskoz egindako erosketen %3aren pareko dohaintza ukaiten dute. 2013tik 100 000 eusko baino gehiago banatuak izan dira! (...)

La lutte des places

La création d’un discours sécuritaire autour de la présence des SDF en centre-ville de Bayonne et de Biarritz masque les véritables enjeux d’une lutte globale contre les inégalités à l’échelle de tout le territoire.
Il serait salvateur de s’attaquer globalement aux inégalités et de considérer que, parmi près de 300 sans abris sur le BAB, le SDF polonais ou les deux étudiantes en IUT qui dorment sous une tente, sont les victimes d’un même problème, qui est aussi celui du logement ou des jeunes au Pays Basque. Une question de vivre ensemble, y compris avec les gueules cassées de notre époque en conflit. (...)

Sasi zikinak behingoz erreta

Gaur egun, testuinguruak garrantzia gehiago hartu du, gure akzioek baino. Testuinguruaren eragina gure izaitearengan dagoen eragin haundiena dela geroz eta konbentzituagoa nago. Lehen analisia bat egin daiteke Bake Prozesu ondoko garaiaz. Herri eraikuntzarako lekuan lekuko proiektuen kopurua murriztu da. Engaiamendua, eta agian nahia, apaldu dira. Instituzio eta alderdi politikoek lehen herriak hartzen zuenaren lekua hartu dute.
Ez du bietako batek errua bakarrik, biek baizik. Borrokaren, edo leunkiago erranez, gatazkaren instituzionalizazioak bere lekua hartu du, bainan lekua utzia izan zako. Gure eginbeharra litaike aztertzea zendako eskuhartzearen transferentzia bat izan den… Zendako ez dugu gehiago garapen koherente bat sustatu nahi herritik, izan dadin kulturan, ekonomian, etxebizitzan…? (...)

Les Kanaks face au second référendum d’indépendance

Le non à l’indépendance est arrivé de justesse en tête du référendum organisé en Nouvelle-Calédonie, dimanche 4 octobre, selon les résultats provisoires communiqués par le Haut-Commissariat de la République à Nouméa sur la base de l’intégralité des bureaux de vote. Le non récolte 53,26 % des voix face au oui (46,74 %).
Au-delà de son verdict, ce scrutin est également marqué par une forte participation, qui s’élève à 85,64 %. Près de 181 000 électeurs de cet archipel français, colonisé en 1853, étaient appelés aux urnes pour dire s’ils souhaitaient ou non « que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ». Un troisième scrutin pourrait encore théoriquement se tenir d’ici à 2022. (...)