« Si on laisse faire, on ne pourra plus remplir notre mission »

Seaska, la fédération des écoles immersives en langue basque d’Iparralde, va célébrer ses 50 ans en 2019 et débute l’année scolaire 2018-2019 avec près de 4 000 élèves. Enbata a interviewé Paxkal Indo, le Président de Seaska, sur l’épineuse question du financement par l’Etat des postes d’enseignant·e·s liés à l’augmentation permanente du nombre d’élèves de la Fédération.
La mobilisation militante est plus que jamais d’actualité contre les mesures de re-centralisation et pour l’euskara et son officialisation. (...)

On y vit, on y agit !

Face à l’aggravation du dérèglement climatique, les engagements pris par les États du monde entier à la COP21 sont dramatiquement insuffisants. En nous promettant un réchauffement climatique supérieur à 3°C, ils nous conduisent vers une catastrophe planétaire dans les décennies qui viennent, et menacent d’ores et déjà les populations les plus vulnérables.
Pourtant, selon la dynamique Alternatiba, tout n’est pas perdu ! Le dernier rapport du GIEC mentionne que 50 à 70 % des leviers d’action se situent au niveau local. Ainsi chaque élu-e local-e, chaque citoyenne et chaque citoyen, peut s’emparer de ce problème, apporter des solutions efficaces, réplicables et faciles à mettre en œuvre au niveau de son territoire. C'est ce que permettra de montrer Alternatiba 2018, le village des alternatives qui aura lieu les 6 et 7 octobre prochain à Bayonne. (...)

Futbola politika da

Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Gerlarekin konparatu zuen futbola Ignacio Ramonetek 1990ean: “Nazio pasioen funtsezko hedatzailea da. Partidu batean, “nazioaren bertuteak” dakartzate jokalariek. Bertute horiek dira, besteak beste, “gizontasun” zaharkitu bat, indarrean eta kemenean oinarritzen dena, “leialtasuna”, “sakrifizioa”, “lurraldearen zentzua”, “betebeharraren zentzua”, “komunitate baten parte izatea”…
Hilen monumentuek, haien inguruko banderek eta omenaldiek nazio sentimendua errotzeko balio dute, baina, XXI. mendean, bide gaurkotuagoak eta egokiagoak behar ditu estatu batek, atxikimendu hori lortzeko. Horretarako dago futbola. Edo Frantziako Tourra Euskal Herritik pasatzea… (...)

Allez les Bleus ?

Comment un abertzale peut-il, sans état d’âme, traverser la folie médiatique et l’enthousiasme populaire de l’épopée de l’équipe de France de football alors qu’une équipe nationale basque est mise hors jeu ?
Construire l’identité basque passera par la production d’émotions collectives puissantes. En attendant, si j’ai parfaitement compris tous ces gens qui ont braillé “allez les Bleus” sous mes fenêtres, peut-être que ces derniers comprendront un jour pourquoi, moi, je n’ai pas braillé avec eux. (...)

Onéléchampions (1)

Karl Marx, s’il revenait parmi nous, devrait revoir sa maxime. Il y a belle lurette que la religion n’est plus l’opium du peuple. Les dictateurs de tous poils, de Franco à ses collègues d’Amérique du Sud portés au pouvoir par la CIA, ont largement détrôné les romains —pas si fous que çà— et leur fameuse devise à l’endroit du peuple “Du pain et des jeux” (Panem et circenses).
Sous couvert de “communion collective”, on invite l’humain à s’extasier devant des jeunes footeux millionnaires. (...)

Mantentze eskasetik hondamendira

Italia eta mundu osoa inarrosi ditu Genobako bide zubian gertatu zen suntsiketak. Halako ezbeharra Italian eta beste leku batzuetan gertatu zen arren, oraingoan biktimen kopuruak eta trafikoari dagokionez obrak daukan garrantziak eta handitasunak gizartearen arreta gehiago piztu dute.
Nire lanbidea bidegintzari zegokionez gero, lerro hauen idaztea bururatu zait. (...)

40 années d’Aste Nagusia, de vraies fêtes populaires

Bilbao a vécu durant 9 jours une nouvelle «grande semaine». Autour des Txosn, ces immenses installations peintes et montées par des collectifs, depuis 1978 et de manière exceptionnelle, le mouvement social est parvenu à pérenniser sur la place de l’Arenal des fêtes gratuites, participatives, politiques et féministes.
Un contre-modèle flagrant pour Bayonne à l’heure où l’entrée payante des fêtes est présentée comme inévitable. (...)

Tartaro s’est étonné…

●●● que la porte-parole du PP espagnol Isabel Díaz Ayuso, s’oppose à l’enlèvement de la dépouille de Franco de la Valle de los Caidos voulue par le nouveau gouvernement, au prétexte de l’unité de l’Espagne.
C’est son dernier os à ronger… (...)