Dimanche 10 juillet 2016. Je regarde les 5 dernières minutes de la finale de la coupe d'Europe de football opposant la France au Portugal. Je n'aime pas regarder le foot. Et le nationalisme qui va avec. Mais je ne voulais pas me coucher sans savoir. Le Portugal gagne par 1 à 0. Et je suis content pour le Portugal, qui n'avait jamais gagné de finale, et pour les portugais d'origine, que j'ai côtoyés à Bayonne durant ma jeunesse.
Emporté par, sûrement, mon manque d'empathie à l'endroit de tous ceux qui, en Pays Basque Nord aussi, adhèrent à un sentiment d'appartenance fort à cette France une et indivisible, j'envoie spontanément des SMS à une vingtaine de proches. Deux mots : “Gora Portugal !”. Les réponses reçues en retour légitiment ma brève joie d'un soir. Toutes ? Non...