Pourquoi le Front National doit rester tabou

Chacun a un peu honte que le Front National ait réunit le plus grand nombre d'électeurs le 25 mai, mais ce n'est pas grave puisque ça n'impactera ni la politique européenne, ni la politique française.
Et pourtant c'est grave, très grave. D'abord, mais d'autres l'expliquent très bien, car le succès de l’extrême droite influe sur les lignes politiques des autres partis, eux effectivement au pouvoir. Mais surtout car ce score très visible modifie la perception et l'acceptation par la société et pour chacun d'entre nous, des idées incarnées par le Front National.

Maintenir

L'Edito du Mensuel Enbata - Sur fond de désastre des partis de gouvernement, l’un sanctionné pour incapacité à sortir de la crise, l’autre pour enlisement dans les affaires judiciaires, le Front national est sorti première force politique française des élections européennes du 25 mai.
Son enracinement se confirme tant il touche toutes les classes sociales, y compris la militance syndicale ouvrière, que l’ensemble des territoires. Le Pays Basque résiste encore un peu.

Itxaropena

en Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Europako hauteskundeen emaitzak interpretatzea ariketa aski delikatua da, izan den abstentzio handia kontuan hartuta. Hala ere zenbait tendentzia interesgarri ageri dira.
Ondorio azpimarragarriena da alderdi espainolisten gainbehera ikusgarria.

Europe, la fin d’un rêve ?

Désincarné, étranger au plus grand nombre, instrumentalisé, le projet européen est en passe de devenir le cauchemar des démocraties du continent.
Les dernières élections ont surtout servi de défouloir et démontré qu’une consultation « hors sol », pouvait représenter un danger non négligeable.

Euskal Herriari nazio izaera ukatzeko tresna berriaz

Espainiako Atzerri Ministerioaren txosten berri baten arabera "konkista bat eta oinarrizko eskubideak zanpatzea beharrezkoak dira herri batek autodeterminazioa eska dezan, eta ez da aldebakarrekoa izan behar delako eskaera hori."
Txosten horren arabera Euskal Herriak autodeterminazioa eta horri buruzko eskaera bat egiteko eskubiderik ez luke. Altabada, mamian ala azalean ikertzen badugu guztiz fundamenturik gabea da txosten horrek jarritakoa.

Une carte à jouer ?

Un nouveau train de mesures institutionnelles s’apprête à déferler sur l’hexagone. Le nouveau premier ministre lance la décentralisation par fragmentation, en clair on explose le tout et on réfléchit ensuite sur ce que l’on peut faire !
De façon assez cocasse, ce serait Monsieur Valls qui viendrait à point pour nous permettre d’évoluer enfin vers une reconnaissance juridique du territoire…

Souveraineté basque une stratégie d’avenir

“Vu ainsi, le concept de souveraineté cesse d'être un idéal suprême pratiquement inaccessible, et sa mise en pratique cesse d'être sous l'emprise de la volonté de l'ennemi... Il nous emmène de la logique de la protestation, de la dénonciation ou de la résistance à la logique de la construction.”
Txetx nous livre ici une synthèse de l'analyse percutante du sociologue Joseba Azkarraga, parue en euskara dans l'Enbata du mois d'avril 2014.

L’Empire romain périra demain

Au moment où l'Empire romain s'effondrait, ou plutôt durant la longue période de guerres qui y mirent fin, tout au long des invasions barbares comme on disait et dit encore peut-être dans les manuels d'Histoire, on apprend aujourd'hui qu'auraient sévi des vagues de froid et des sécheresses prolongées : bref, le climat serait devenu fou.
Le climat devenait fou ; ce qui s'était construit à force de conquêtes et de violences, malgré la période du milieu, dite pax romana, ce moment d'Auguste et de grande fabrication architecturale et littéraire, se détruisait, s'effondrait.

Au-delà des étiquettes

Je salue sans réserve la victoire de Michel Etchebest à la mairie de Mauléon-Licharre et celle de Jean-René Etchégaray à la mairie de Bayonne. Ces deux basquisants d’inspiration centriste ont gagné sans le soutien des abertzale officiels, peut-être même malgré ceux-ci.
L’on voit une fois de plus la difficulté du mouvement basque à se situer sur la scène politique française, et c’est normal, car celle-ci n’est pas faite pour entendre notre voix, mais pour nous faire taire, en dernier ressort en nous phagocytant.