Tribunes Libres

Langues minoritaires : l’intergroupe Minorités relance le dossier au Parlement européen

Dans le cadre de la future conférence sur l’avenir de l’Europe, l'intergroupe Minorités du Parlement européen a recueilli à la mi-février les idées de trois organisations européennes ayant une longue expérience dans le domaine de la protection des droits des minorités nationales et linguistiques.
Des idées visant à protéger langues et peuples au sein d’institutions européennes qui, aux yeux de l’eurodéputé François Alfonsi, ont peut-être eu tendance à laisser glisser en arrière-plan ces questions. Un état de fait d’autant plus inquiétant pour le député européen insulaire alors que les extrémismes se propagent en Europe. On écoute François Alfonsi. (...)
Opinion

Compensation : réaction suite aux déclarations du maire d’Hendaye

Le collectif organisateur de la manifestation du 20 novembre - Le maire d'Hendaye Kotte Ecenarro a participé le samedi 20 novembre à la grande manifestation « Vivre et se loger au Pays ! Espekulazioari ez ! » qui a réuni 8 000 personnes dans les rues de Bayonne. Il a même fait partie des 100 maires, conseillers communautaires, municipaux, régionaux ou départementaux ayant signé l'appel des élu.es à cette manifestation.
Suite à ses déclarations publiques hostiles à la mesure de compensation soumise au vote du Conseil Communautaire de la Communauté d’Agglomération Pays Basque, la plateforme organisatrice de la manifestation du 20 novembre tient à rappeler que le premier des 5 axes de propositions porté par cette mobilisation était : « La régulation du marché immobilier et foncier pour empêcher sa fameuse main invisible de pousser la population locale à l’exil. Les maisons et appartements doivent avant tout être des logements, et non des objets spéculatifs. (par exemple, priorité doit être donnée aux locations à l’année plutôt qu’aux meublés touristiques permanents de type AirBnb) » (...)
Tribunes Libres

Vote de la délibération pour endiguer la prolifération des meubles de tourisme

Réaction du Groupe Hendaia Biltzen au courrier adressé par Kotte Ecenarro, Maire d'Hendaye, au président de la CAPB sur les meublés de tourisme.
Ce qui est violent c’est de constater que de nombreux Hendayais et Hendayaises ne trouvent plus de logements pour vivre à Hendaye. Ce qui est violent c’est que les jeunes ne puissent pas s’émanciper et soient obligés ou de partir ou de rester vivre chez leurs parents. Ce qui est violent c’est de constater que de nombreuses entreprises ne peuvent plus recruter y compris des profils de cadre car le prix des logements tant à l’achat qu’à la location sont prohibitifs. (...)
Tribunes Libres

« Emazte langilearen askapen erreala ezinezkoa da, zapalkuntza berezkoa duen sistema kapitalista honen gaindipenik gabe »

Loba Laskarai - Martxoaren 8a hurbiltzen zaigu eta jaz bezala, emazte langileen alde aterako gira karrikarat. Gaur egun bere zentzua galdu badu ere, inportantea da ulertzea duela mende bat, 1910 ean, Emazte Langileen Nazioarteko Egun gisa sortu zela. Zentzu hortan, aurten borroka egun hunen kari, emazte langileen bizi eta lan baldintzen txartzea salatu nahi dugu ITAIAtik.
Guk, sozialismoa ardatz, jendartea bere osotasunean borrokatzera deitzen dugu. Emazte langileen askatzeko sozialismoa eraiki! (...)
Opinion

Le maire d’Hendaye trahit la jeunesse et les classes populaires de ce pays

L'association Alda, qui défend les habitants et milieux populaires du Pays Basque, s'indigne de la demande de renoncer à la mise en place de la mesure de compensation faite par le maire PS d'Hendaye à la Communauté d’agglomération du Pays Basque (CAPB).
Emboîtant le pas au lobby UNPLV (Airbnb, Abritel, Poplidays (lié à Carmen Immobilier), Homelidays etc.) qui s'est exprimé ce 23 février depuis Paris dans le même sens et avec les mêmes éléments de langage, il en appelle à la démission des élus devant le marché tout puissant. Il veut que la Communauté d'agglomération du Pays Basque renonce à réguler le marché immobilier, à stopper le tsunami Airbnb et à protéger les locataires et le droit des habitants à vivre et se loger au pays. Ce faisant, il trahit tout simplement la jeunesse et les classes populaires d'Iparralde. (...)
Opinion

Nor errege ?

Frantziako erresuman / estatuan, Errepublikako lehendakari / presidentearen hautatzeko kanpainan gaude leporaino. Egiaz 2017ko udazkenean hasi zen, frantsesek Macron lehendakari berria hautatu eta berehala. Ehun egun utziak zizkioten, usaian bezala, mirakulu andana baten egiteko, eta bistan dena holakorik ez baitzuen lortu, abian gillotinatu zuten politikoki, hori ere usaian bezala, eta laster ondokoaren bila hasi ziren politizatuak diren minoria ezberdinak. Frantziako politika guztia ardatz monarkiko horren inguruan itzulikatzen da, pobreki.
Nahi ala ez hunkitzen gaitu gu ere, bakoitzaren bizitzan eragin handia baitu. Itsasontzi batean bezala harrapatuak gaude, horretan sartu gintuztelako baimenik eskatu gabe, baina hor gaude. (...)
Opinion

Ce qui génère et ce qui dégénère (3)

Dernier volet d’une réflexion consacrée à la montée de l’extrême droite en France, cette analyse appréhende la situation au Pays Basque et appelle à la vigilance, même si notre territoire produit aujourd’hui son antidote dans l’action militante.
Face à un problème social dont l’origine est provoquée par des politiques libérales, les luttes qui ne permettent pas d’atteindre satisfaction peuvent glisser vers des conflits d’identité, de caractérisation des individus et des groupes parmi lesquels il faudrait répartir les quelques miettes encore disponibles. (...)
Opinion

Kanakia, bertatik bertarat

Macron eta bere gobernuak erabaki dute deskolonizatze prozesu luze eta adostutakoa bertan behera uztea, Numeako akordioen izpirituari bizkar emanez eta nolabait hitza janez.
Zer gelditzen da orain hortaz guziaz? Estado bat diskreditatua eta loialista ultra batzuen triunfalismo merke bat? Ez, gelditzen da soilik kanakiarren funtsezko eskubidea independentziarako, Frantses errepublikak berak onartua 1983an. (...)
Opinion

Moins de travail c’est la santé

A la faveur de la crise du Covid, les travailleurs n’hésitent plus à rejeter le productivisme et pour revendiquer leur propre bien être, opérant une “révolution silencieuse” qui trouve une réponse, dans le monde politique ou dans celui de l’entreprise, avec la proposition d’une semaine de quatre jours.
Un bénéfice pour les salariés, mais aussi pour les entreprises et pour la planète. (...)