Une page de plus dans le livre noir des langues régionales de France

Txomin Heguy - Je n’ai absolument pas été étonné, encore moins surpris par la décision du vendredi 21 mai 2021 émanant du Conseil Constitutionnel français au sujet de la partie essentielle de la loi Paul Molac à savoir la légalisation du système pédagogique dit immersif.
C’est une page de plus dans le feuilleton initié par la promulgation de l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, impulsé par la Révolution Française qui en l’occurrence n’a point fait preuve de lumière, mis en musique par l’instruction obligatoire à partir de la fin du 19ème siècle, outrageusement développé par l’avènement de la radio et surtout la télévision à partir des années 1960 et inscrit dans le marbre ou plutôt dans l’article 2 de la Constitution en 1992 par l’amendement Toubon-Lamassoure : la langue de la république est le français... (...)

« Faire cesser le linguicide des langues autochtones du territoire »

Eskolim - Nos langues sont déjà en régime d’interdiction d’usage pour tout ce qui est, juridique, administratif, de liberté très limitée dans la sphère économique et dans l’audiovisuel public. Maintenant leur usage est interdit en milieu scolaire, ce qui avec tous les interdits précités, est le dernier coup porté afin de s’assurer qu’il n’y aura plus de locuteurs.
La défense de la diversité ne se divise pas, elle vaut pour l’ensemble du vivant, elle vaut pour toutes les langues, toutes les cultures... C’est le poing levé que Basques, Bretons, Alsaciens-Mosellans, Corses, Catalans et Occitans, répondront à cette sentence sans appel autant qu'il le faudra et pour commencer samedi prochain 29 mai dans les différentes régions. (...)

L’envahisseur, c’est l’argent !

Il y a quelques semaines des banderoles anti-parisiens sont apparues sur les murs d’Urruña offrant à certains élu·es l’occasion de polémiquer inutilement sur la question.
De l’opposition municipale à l’exécutif de la CAPB, certains ont voulu faire passer les abertzale de gauche pour des personnes fermées, xénophobes et repliées sur elles-mêmes. (...)

Eztabaida instituzionalaren jarraipena Iparraldean

Berriki, “PLH” (Programme Local de l’Habitat) delakoak sortu duen eztabaida elkargoaren ibilmoldearen adierazlea dugu. Izan ere, noiz ikusi dugu Iparraldeko instituzioetan planifikazio dokumentu baten erabakiak halako eztabaida pizten jendartean?
Dakidala, 10 herri elkargo genituelarik, egon diren gisa hortako erabakiek ez zuten halako girorik sortzen jendartean... Egia da etxebizitzaren eremuan egoera larri bizi dugula, baina elementu berria da Ipar Euskal Herriaren instituzioak Iparralde mailako politikak behartzen dituela, eta ondorioz, Iparralde mailako eztabaida giro bat sortzeko baldintzak eskaintzen dituela. (...)

L’euskara a besoin de l’immersion

Collectif Pour Que Vivent Nos Langues et Euskal Konfederazioa - Une journée d’action est prévue le 29 mai afin de dénoncer les attaques que subit l’enseignement des langues régionales, mais aussi pour manifester la diversité, la vitalité, et la présence évidente de ces langues dans les territoires.
Au Pays basque aussi nous nous rassemblerons, car l’enseignement de l’euskara se heurte à de nombreux obstacles, dans les différentes filières, dans le primaire comme dans le secondaire. Plusieurs rendez-vous sont organisés dans les jours qui viennent, où parents et élèves manifesteront leur désaccord... Le 29 mai, un grand rassemblement est organisé à Bayonne à 16 heures. «Euskarak murgiltzea behar du / L’euskara a besoin de l’immersion». (...)

Murgiltzea ez hunki!

Murgiltze sistema eskola publikoan debekatzeko erabakia hartu du Frantziako Konstituzio Kontseiluak, Molac hizkuntza guttituen aldeko legea ez osoki onartuz. Horrez gain, "ñ" bezalako keinuak ez dira estatu zibileko dokumentuetan erabiltzen ahalko.
Jarraian, debeku horrek piztu kexa adierazpen zonbaitzu bai eta Baionan, maiatzaren 29an, larunbatez, arratsaldeko 16:00etan eginen den murgiltzearen aldeko manifestaziorako deia. (...)

EHBai sur tous les cantons

EHBai - Le Département, avec sa compétence majeure en matière de politiques sociales et de solidarités, a tout son rôle à jouer dans l’accompagnement des personnes qui en ont le plus besoin. De même, face à la frilosité de l’État concernant les propositions de la Convention citoyenne pour la transition écologique, les Collectivités territoriales comme le Département devront être offensives et audacieuses. C’est pleinement conscient.es de ces grands enjeux que nous nous présentons à ces élections...
Le devenir institutionnel du Département nous préoccupe peu, mais le service public départemental nous concerne pleinement ! ... En glissant un bulletin EHBAI dans l’urne les 20 et 27 juin prochains, nous ferons entendre la voix des habitant.es d’Iparralde, nous nous ferons l’écho des mobilisations en faveur de plus de justice sociale, nous défendrons les alternatives locales pour contribuer à construire un monde plus soutenable et participatif. (...)

Brebeta euskaraz

Seaskako 4 kolegioetako hezkuntza komunitateak - Aurten brebetaren zientzia azterketa euskaraz konponsatzeko eskubidea beste behin ukatua zaie Seaskaren 4 kolegioetako ikasleei. Hezkuntza Ministeritzari Seaskako hezkuntz komunitatearen desadosatuna adierazteko eta eskualdeko instituzioen buruek arazo honen konponketan eskua har dezaten eskatzeko asmoz, jende kate bat antolatuko da datorren asteazkenean, maiatzaren 19an 12:15 etatik 12:30arte Ipar Euskal Herriko lau gunetan.
Dei zabal bat egiten diogu euskal gizarteari gurekin bat egin dezan “Brebeta euskaraz” aldarrikapenarekin eta bil gaiten elkarretaratze egunean. Brebeta ez baita erronka bakarra: baxoa euskaraz eta orokorrean gure hizkuntzan ikasteko eskubidea jokoan baita ere. (...)

Les digues ont sauté

Par 247 pour et 76 contre, l’Assemblée nationale a voté le 8 avril dernier la loi dite “Molac”, ouvrant d’une manière non-expérimentale l’enseignement immersif des langues régionales et la création d'un forfait scolaire pour les écoles privées dispensant une scolarisation en langues régionales. Pour le député du Morbihan Paul Molac, ce vote a “marqué un tournant”.
Malgré le recours de dernière minute, porté devant le Conseil constitutionnel par une soixante de députés de la majorité, l’artisan de cette loi reste confiant et estime dans Enbata que “la portée de ce vote ne se mesure pas seulement au regard des avancées pour nos langues” et qu’il “a permis de montrer que le clan jacobin était en réalité réduit à la portion congrue au sein des parlementaires.” (...)