Patriote, mais pas que…

Face à la guerre d’Ukraine, comme abertzale, que penser, que dire, que faire ? Très bonne question ! En fait je me la suis posée après coup.
Sur le moment la réponse a fusé sans calcul, venant d’un autre horizon que celui de la patrie. (...)

Logement au Pays Basque : vérités et possibilités

Hartzea Lopez Arana – membre du réseau OSTIA - Durant les sept jours et six nuits d’occupation devant les résidences des Hauts de la Chambre d’Amour à Anglet, le promoteur Robert Alday, sollicité par plusieurs journalistes, était aux abonnés absents. C’est bien joué : lorsque vous êtes un dirigeant et que des opposants viennent sous vos fenêtres, ne rien dire est le premier de vos boucliers. On feint l’indifférence en attendant qu’ils se cassent, pour éviter le piège tendu et dévaloriser, mépriser.
C’est ce qu’a tenté le maire Claude Olive les premiers jours pour finir par descendre dans le ruedo, acculé par notre collectif. C’est alors le deuxième paravent : déclarations redondantes sur le bien fondé de sa politique et ses limites (avec grosse tentative de dédouanement), focus sur les façons de procéder non républicaines de l’adversaire. Un classique. Puis, à nouveau, séquence silence. (...)

Bestak, aldarrikapenak eta alternatibak

Aurtengo Baionako Bestetan ere euskaraz eta euskotan arizaiteko, elkartasun giro herrikoi eta parekidearen gozatzeko… hainbat parada ukanen ditugu.
Hara zonbait gune eta xehetasun lagungarrri… ahantzi gabe, "Se loger au pays – Herrian bizi" plataformak uztailaren 31n, igandez, 13:00etan, Paul-Bert plazan, 2023ko apirilaren 1eko manifestaldira deia zabaltzeko eginen den argazki erraldoi eta aldarrikatzailearentzat finkatzen duen hitzordua. (...)

Mobilisation sans précédent pour les prisonniers

Bake Bidea & Artisans de la Paix - Ce samedi de blocage d’Iparralde s’est achevé en fin d’après-midi, par un rassemblement, tenu devant la sous-préfecture de Bayonne. Quelque 2000 personnes ont participé aux actions engagées dès 10 heures du matin pour la plupart. Tous les efforts déployés pour la réussite de cette journée, ont porté leurs fruits de façon éclatante. Les 15 points de blocage établis essentiellement sur la Côte (certains d’entre eux étaient situées en Pays Basque intérieur) ont en effet impliqué près de 2000 Artisans de la Paix. Malgré l'interdiction prononcé hier par le Préfet des Pyrénées atlantiques, la journée s'est déroulée sans incidents, respectant le protocole établi pour la circulation des services de secours.
Pour finir cette journée, des centaines d'artisans de la paix se sont donnés rendez vous devant la sous préfecture à 17h30...De nombreux élus étaient présents à ce rassemblement, Jean-René Etchegaray, Maire de Bayonne et président de la Communauté d’Agglomération Pays Basque, la sénatrice Frédérique Espagnac, Philippe Aramendi Maire d'Urrugne, Roland Hirigoyen Maire de Mouguerre, Bruno Carrère Maire d'Ustaritz, Emilie Dutoya Conseillère régionale... (...)

Preso : avancées et bégaiements

Ainsi va un « processus de paix » qui n’en est pas un, avec ses aternoiements, ses avancées partielles et relatives, ses contradictions. Le désir de vengeance d’une partie de l’appareil d’Etat, certains corps constitués, une fraction de l’opinion publique organisée en lobby, tous freinent des quatre fers contre les politiques d’apaisement. Ils rejettent toute hypothèse de justice transitionnelle. En bafouant leur propre légalité, alors qu’ils se réclament tant de l’État de droit, de la loi et de la démocratie. Une justice politique, une justice des vainqueurs est à l’oeuvre. Une parodie de justice qui n’a de justice que le nom. Ces magistrats zélés n’appliquent pas le droit, ils poursuivent un combat à partir de leurs convictions politiques, leur appartenance nationale.
Les nationalismes espagnols et français qui n’avouent jamais leur poids dans cette affaire, sont extraordinairement prégnants. Sans le dire, tous savent bien que le fond de la question est là : la question nationale, le partage de la souveraineté. Nous n’avons ici que la version judiciarisée de cet affrontement. (...)

Le numérique stresse la planète

Peut-on militer pour la justice sociale et la lutte contre le changement climatique et faire l’impasse sur l’impact de l’utilisation des outils numériques ? La réponse est non.
Bizi ! a donc lancé un groupe de travail pour explorer la question et adapter nos pratiques pour un maximum de sobriété. (...)

L’esprit paysan plus fort que le Covid (*)

Nous avons traversé deux années très particulières avec la pandémie du Coronavirus. Cela nous a obligé à nous adapter à la situation.
Nous tenons à rappeler l’importance de créer, au niveau institutionnel, un lieu de concertation et d’orientation pour l’agriculture et l’alimentation sur le territoire du Pays Basque. (...)