Projet LGV : le CADE salue la décision courageuse de la CAPB

CADE - Après plusieurs années de tractations opaques, le projet de LGV dit « GPSO » a resurgi. Malgré le fort rejet des populations, malgré les études indépendantes corrigeant sévèrement les estimations de trafic et de gains de temps qui conditionnaient ce projet, malgré l’avis défavorable d’une vingtaine de commissaires enquêteurs, malgré l’avis du Conseil d’Orientation des Infrastructure souhaitant l’aménagement de la voie existantes à moindre coût pour un même résultat, la vanité du président de Région le conduit à tenter de passer en force. Le tout pour l’instant, chiffré à plus de 14 milliards d’euros.
Aujourd’hui des institutions régionales, départementales ou locales ont accepté de se faire vider les poches par un projet destructeur. Parfois en trainant les pieds, parfois en essayant timidement de poser quelques conditions, ces collectivités ont cédé aux ordres du vieux monde. Mais l’unanimité de la croyance aveugle en un progrès qui broie les territoires se fissure. Aujourd’hui nous saluons ici la décision courageuse de la Communauté d’Agglo du Pays Basque. Le samedi 18 décembre elle a rejeté ce principe même de la ligne nouvelle TGV. (...)

Parlons sérieusement du mur de camions

Chaque fois qu’il en a l’occasion, Monsieur Rousset nous explique doctement qu’une LGV, en libérant les voies existantes, développerait le fret ferroviaire et réduirait le mur de 10.000 camions sur l’autoroute (il y en a un peu plus de 8.000 et c’est déjà trop, inutile d’en rajouter artificiellement 2.000 de plus). Il ajoute que le troisième rail posé côté espagnol ferait exploser les échanges ferroviaires de marchandises de part et d’autre de la frontière, une véritable baguette magique !
En se présentant comme le champion du fret ferroviaire contre les camions, Rousset occulte qu’il s’est obstiné à imposer l’autoroute A65 (la moins fréquentée et la plus chère de France) et qu’il a récemment soutenu une motion pour maintenir la navette aérienne Bordeaux-Paris.

Front commun pour le droit de se loger

La manifestation massive pour le droit de vivre et de se loger a posé les bases, le 20 novembre dernier à Bayonne, d’un véritable Batera du logement qui ouvre désormais ses chantiers pour réguler méthodiquement le marché du foncier et de l’immobilier.
Avec cette assise large à Bayonne, ce Batera du logement entend faire du Pays Basque rien moins qu’un territoire d’expérimentation, permettant d’installer des mécanismes d’encadrement des prix ou d’imposer des clauses anti-spéculatives. (...)

8000 karrikan, lurra eta etxebizitzaren politiketan eragiteko

Logement-Etxebizitza Manifestaldiaren ko-antolatzaileak - 8000tik gora pertsona bildu dira azaroaren 20an larunbatez « Vivre et se loger au Pays, espekulazioari EZ ! » lemapean egindako manifestazioan, Ipar Euskal Herrian bizi dugun etxebizitza problematika salatu eta etxebizitza arloko politika anbizioso eta ausartak aldarrikatzeko.
Manifestazio honen jatorrian giren 32 eragileek, hitzordu hau hasiera gisa kokatzen dugu. Kari horretan, datozen egunetan, denei irekia izanen den lan esparru bat egituratzen hasiko gira. Gure helburua, lurra eta etxebizitzaren tokiko politiketan eragitea da, baina baita beharrezko lege aldaketak ere bultzatzea. (...)

Glasgowtik Euskal Herrira

COP 26: Glasgowtik Euskal Herrira, engaiamenduek eta ekintzek ez dute oraino segurtatzen bizigarria den Lurra. IPCC edo Klima Aldaketari buruzko Gobernuarteko Taldeko zientzialariek argi eta garbi diote: klima aldaketak bizkortzen ari dira eta muturreko gertakari meteorologikoak sortzen dituzte (idorteak, berote handiak, uholdeak, etab.), indartsuagoak eta biziagoak direnak.
Alta, COP 26-an hartuak izan diren engaiamenduek jendartea oraino zuzen-zuzena eramaten dute + 2,4 °C-ko mundu katastrofiko batera eta ez karbono neutraltasunera eta +1,5 °C azpiko berotze muga batera. 2030erako Estatuen mailako murrizketa-helburuen handitzea aurreikusten da Egipton 2022ko datorren COP-erako, baita Estatuen engaiamenduen urteroko bilana egitea ere. (...)

Vivre et se loger au pays

Jean-Luc Berho, Président du comité d'organisation des Entretiens d'Inxauseta - Les difficultés de logement sont telles au Pays Basque qu’une mobilisation s’organise à l’initiative d’associations et de citoyens qui formulent des propositions d’action et appellent à manifester.
Il serait illusoire de penser que seul l’établissement de constats et de propositions, aussi pertinentes soient-elles, permettrait de franchir les différentes étapes qui conduisent à la réalisation (projet de loi, arbitrage budgétaire…). La mobilisation de la société civile est nécessaire et manifestement le Pays Basque en a aujourd’hui urgemment besoin. (...)

Ces Basques qui vendent

Les Basques ne sont ni plus ni moins vertueux que les autres peuples.
Les élus qui martèlent tel un mantra que “ce sont les Basques qui vendent” veulent surtout se dédouaner de leur manque de courage politique et de volonté d’encadrer plus fortement le marché du foncier et de l’immobilier. (...)

Anachronique

L'Édito du mensuel Enbata - Et l’orchestre du Titanic continue à jouer… Cette fois, cela n’a pas le charme de musiciens consciencieux qui vont couler en tambour et trompette, ni même d’un hymne à la vie qui repeindrait la peur en beauté. Nous sommes en novembre 2021, dans le récit haletant d’un livre d’histoire qui s’écrit à toute vitesse, entre un rapport du GIEC qui nous coince en flagrant délit de sabotage et une COP26 qui met en scène la partition du naufrage...
La LGV est un anachronisme stupéfiant, qui ne résonne au présent que pour nous parler de cette COP26, de lobbies puissants qui contiennent les décideurs, de logiciels que les briscards de la politique sont incapables de mettre à jour. (...)