Le logement abordable : « Lorsque la volonté politique existe, le champ des possibles s’élargit »

Iker ELIZALDE, membre d'Hendaia biltzen - Le contexte anxiogène que nous vivons va provoquer une crise économique et sociale certainement sans précédent. Cette actualité doit nous amener à questionner les priorités et agir sur l’essentiel.
Nous devons dès aujourd’hui engager une action publique qui ait pour ambition de répondre à deux besoins basiques : se loger dignement et se nourrir convenablement. (...)

Gazteak eta historiaren azkartzea

Zeren ondorengo da euskal gazteri antolatua, zein da gaur egun bizi duen egoera eta zein perspektiba gazteria gisa aktibatzea, ahalduntzea eta burujabetzea lortzeko...
Herri gisa erdietsitako lorpenak perspektiban kokatu eta iraganaren mitifikazioan edo eztabaida teoriko antzuetan erortzeko tentazioa uxatuz soilik helduko diegu 2020.hamarkadan ditugun erronkei. (...)

Euskaraldia eginen dugu!

COVID giroak eta berriz konfinatuak izateak hedatu du duda: Euskaraldia eginen ote da? Herri Batzordeek nagusiki adierazi dute baietz, Lankidetza Batzordea eta Topagunea horren berme agertu dira. Euskaltzaleon mezua argia da: Euskaraldia eginen dugu!
Azaroaren 20a heldu zaigunez, ez ahantz izena ematea: https://izenematea.euskaraldia.eus (...)

Enbata renverse la perspective (1/2)

ENBATAk 60 urte - En posant au début des années 60 la question nationale basque en Iparralde, le mouvement Enbata change radicalement les termes du débat politique dans notre pays. Une région périphérique et marginalisée est appelée à devenir un centre, une nation à part entière. Dans une Europe en formation, la frontière qui nous divise doit s’effacer. Enbata fait un état des lieux, analyse la situation à partir du prisme abertzale et exprime un projet global décliné par étapes.
Plus tard et avec d’autres, ses militants se lanceront dans le concret: mettre en oeuvre, donner un début de réalité à ces idées, dans les domaines de l’enseignement, de la culture, de l’économie, des médias, des institutions… la liste est longue et se prolonge aujourd’hui. Avec en toile de fond le projet souverainiste initial gravé dans la Charte d’Itxassou, ces avancées prennent un tout autre sens. Le débat public s’en ressent fortement, les autres forces politiques et sociales sont amenées à évoluer sur ce terrain et ces réalisations. Plus rien ne sera comme avant. (...)

Elkar change d’adresse

La librairie basque bien connue se situe désormais 9 rue des Gouverneurs, au pied de la cathédrale de Bayonne. Chacun connaît les difficultés gravissimes que traversent l’édition, la librairie, la diffusion musicale et le CD. Elkar n’y échappe pas. Il a un genou à terre et a été obligé de réduire sa voilure.
Pour les abertzale, Elkar n’est pas une simple librairie qui en vaut une autre. C’est un des piliers de «l’industrie culturelle» basque. Issu des éditions Goiztiri fondées au 14 rue des Cordeliers par le mouvement Enbata, le projet s’est professionnalisé dans les années 70 avec la librairie Zabal, rue Pannecau. Puis ce fut le grand saut avec l’intégration dans un grand groupe d’édition et de diffusion couvrant les sept provinces d’Euskal Herri, ainsi que la création d’une fondation. (...)

Manuel Valls contre l’enseignement du catalan et du basque

Il a encore craché son venin. Le 23 octobre, lors de l’émission 64 minutes, le monde en français diffusé par la chaîne TV5 Monde, une journaliste pose à Manuel Valls la question suivante : «Si demain vous étiez ministre de l’Éducation nationale, accepteriez-vous des cours de breton, corse, basque ou catalan? » Réponse de l’ancien premier ministre français: « Non, sûrement pas, parce que la république, c’est l’unité, l’unicité et c’est une langue, le français, écoutée et parlée par des millions d’hommes et de femmes. (…).».
Il n'a pas lu le texte de Jean Jaurès paru en 1911, dans la Revue de l’enseignement primaire où ce dernier fait l’éloge du bilinguisme et en «appelle à l’attention des instituteurs». (...)

« Le bon Arabe, c’est celui qui choisit d’être le meilleur en français plutôt qu’en arabe »

Né au Liban, Nabil Wakim, journaliste au « Monde », a grandi en France après que ses parents ont quitté le pays en 1985, pendant la guerre civile. Il publie « L’Arabe pour tous. Pourquoi ma langue est taboue en France » (Seuil), une enquête personnelle sur le rapport des enfants de l’immigration avec leur langue maternelle.
Enbata.Info publie les extraits que « Le Monde » a sélectionnés et l’interview de Nabil Wakim à la TV France 24. (...)

Frantses unibertsalismoaz

Frantses pentsakera bat badago, bere ustez unibertsala. Batean hala da, bestean ez hainbeste.
1789an, Iraultza hastean, Frantziako Legebiltzar Konstituziogileak bozkatu zuen “Déclaration des droits de l'homme et du citoyen” delako idazkia, hots “Gizonaren eta herritarraren eskubideen aldarria”. Beraz frantsesek uste dute delako eskubideen herrialdea direla, “le pays des droits de l'Homme”. Haatik egiaz aldarriaren herrialdea bada Frantzia, ez da beti eskubide horiena. (...)

Les Kanaks face au second référendum d’indépendance

Le non à l’indépendance est arrivé de justesse en tête du référendum organisé en Nouvelle-Calédonie, dimanche 4 octobre, selon les résultats provisoires communiqués par le Haut-Commissariat de la République à Nouméa sur la base de l’intégralité des bureaux de vote. Le non récolte 53,26 % des voix face au oui (46,74 %).
Au-delà de son verdict, ce scrutin est également marqué par une forte participation, qui s’élève à 85,64 %. Près de 181 000 électeurs de cet archipel français, colonisé en 1853, étaient appelés aux urnes pour dire s’ils souhaitaient ou non « que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ». Un troisième scrutin pourrait encore théoriquement se tenir d’ici à 2022. (...)