Kataluniako egoera ulertzeko parada

Ostiralean, urtarrilaren 26an, 19:00tan EH Bai-ek Uztaritzeko Lapurdi gelan antolatzen du mintzaldi publiko bat Kataluniako egoera ulertzeko. Eduard LOPEZ (ERC-eko idazkari ordea), Mireia BOYA (CUPeko diputatu ohia) eta Jordi VERA (PDeCAT-etik) hor izanen dira beren lekukotasunen emaiteko. Konferentzia frantsesez izanen da, sartzea urririk delarik. Izena emaitea [email protected] gomendatua da.
Azken hilabeteetan, Katalunia aktualitatearen lehen lerroan egon da. Joan den urriko erreferendumetik abenduko hauteskundeak arte, egunez egun segituak izan dira 7,5 milioi biztanledun herri hortarik etorri berriak. Jarraian atxemanen dituzue hitzaldiari buruzko xehetasunak, bai eta ere Enbata.Info-n Kataluniako prozesu soberanistari buruz argitaratu hainbat artikuluren loturak. (...)

« Les autorités françaises font fi du règlement de Dublin III »

A la mi-décembre dernier 30 élus de la Communauté d’Agglomération du Pays Basque adressaient une lettre au Président de la République attirant l'attention de ce-dernier sur la précarité des conditions d’accueil au PRAHDA de PAU et sur le sort réservé à 21 des migrants accueillis au CAO de Bayonne jusqu'à là.
Comme l'explique le Collectif Solidarité Migrants "ces 21 migrants ont n’ont déposé que leurs empreintes en Italie, ils n’ont pas formulé de demande d’asile dans ce pays. Et pourtant, ils ont aussi été transférés à PAU, étiquetés ‘’dublinés’’ catégorie IT2 (IT=Italie ; 2= pas de formulation de demande d’asile). Les autorités françaises font fi du règlement de Dublin III dans son article 20.2. Le droit d’asile est attaché à la personne, pas à un pays." (...)

Majorité indépendantiste reconduite

Les partis espagnolistes ne parviennent pas à renverser les indépendantistes catalans. Le premier ministre Mariano Rajoy sort essoré de ce scrutin mais maintient la pression judiciaire et son refus de négocier sur les modalités de la sécession ou d’une souveraineté partagée. Carles Puigdemont exilé souhaite être élu fin janvier par la majorité de son parlement.
Faute de réponse politique sérieuse, le conflit historique rebondit et va empoisonner la vie politique de l’État espagnol pendant des années. (...)

Indépendances illégales

Dans l’affaire catalane, comment rester fier de sa citoyenneté française et européenne devant le comportement de nos dirigeants ? Les Français, jacobins indécrottables, soutiennent à fond le gouvernement espagnol qui, par son incompétence, a laissé pourrir la situation. L’Union européenne se comporte à peine un peu mieux en conseillant aux deux parties la voie du dialogue, mais en refusant de s’y impliquer de façon constructive.
L’une et l’autre considèrent que c’est une affaire intérieure de l’Espagne, mais en fait elles pèsent de tout leur poids en faveur du royaume en exigeant de la Catalogne une entière soumission à la constitution espagnole, qui est effectivement une affaire intérieure espagnole. (...)

Construire de la base ce que le sommet refuse (1/2)

Quoi qu'on puisse penser de l'indépendance de la Catalogne, le “proces” (processus) catalan est quelque chose de passionnant à étudier pour tout(e) militant(e) progressiste et démocrate.
Voici la première partie de l'analyse de ce processus Catalan, cas d'école unique, qui est celui de la construction d'une communauté de destin, pas celui d'une affirmation identitaire réactionnaire, essentialiste. (...)

Kanaky: 35 ans de marche vers l’autodétermination

Les habitants de Nouvelle-Calédonie (ou Kanaky) auront l'occasion de mettre un terme à la colonisation française commencée en 1853 sous Napoléon III. Conformément aux accords de Matignon, avec Michel Rocard, en 1988, puis de Nouméa, en 1998, un référendum d'autodétermination devrait être convoqué sur l'île d'ici un an.
En deux chroniques, dont voici la première, nous ferons un retour sur la complexité des accords politiques menant à ce scrutin. (...)

D’Aleria à l’autonomie

L'Edito du mensuel Enbata - Cette victoire des abertzale corses est chargée de signification. D'abord, elle valide la qualité de leur gestion depuis leur prise de pouvoir aux élections régionales de 2015. Dieu sait pourtant si leur “radicalisme” annoncé et dénoncé a été mis à l'épreuve: discours inaugural en langue corse, votes “ identitaires” sur la co-officialité du corse avec le français, du statut de résident, accompagnement du rachat de la compagnie maritime SNCM par des sociétés corses, rapprochement des prisonniers politiques… Loin du déclin et de l'isolement, cette gestion fut celle de l'augmentation du PIB et des investissements avec, hélas, son cortège d'inégalités.
Cette victoire est surtout le fruit de l'union des abertzale corses qui ont présenté, pour la première fois, une liste unique regroupant les autonomistes de Gilles Simeoni et les indépendantistes de Jean-Guy Talamoni jusqu'ici compétiteurs séparés et toujours minoritaires, sauf en 2015 où, ayant fait liste commune au second tour, avaient conquis le pouvoir. Cette union n'est pas un simple accord électoral mais porte une vision commune du destin corse pour les dix ou quinze ans prochains, afin de parvenir à un statut d'autonomie législatif. (...)