L’autre état d’urgence

En Syrie, un million d’habitants se sont déplacés dans leur propre pays pour fuir la sécheresse, entraînant, en partie, déstabilisation et début du conflit. En Afrique subsaharienne, 80% de l’eau du lac Tchad s’étant évaporée, des milliers de pêcheurs et de paysans se sont déplacés et Bokho Haram n’a cessé de mener des attentats meurtriers, sans parler des habitants du Bangladesh et d’autres peuples d’Asie condamnés à émigrer devant la montée des eaux. Si ces réfugiés climatiques ne trouvent pas de pays d’accueil, c’est la guerre !
Les climato sceptiques refusent la réalité du dérèglement climatique et s’obstinent dans la fuite en avant. Ils marchent à l’aveugle, au nom de leurs intérêts particuliers dans les énergies fossiles entraînant la planète entière vers une catastrophe environnementale.

L’Etat français face à un défi : que faire des cadavres des «terroristes»

Que faire des dépouilles des «terroristes» djihadistes morts au cours des derniers attentats ? Faut-il leur accorder un rite d’enterrement, une sépulture et si oui, laquelle et comment ? N'est-ce pas leur accorder une légitimité ? Peut-on leur refuser le droit d'être inhumés comme tout être humain, dignement ?
Voir dans cette affaire le fameux Etat laïc obligé de se mêler, de trancher des questions qui relèvent éminemment du religieux, ne manque pas de sel.

La haine de soi

Le pire qui puisse arriver à un être humain est de se détester soi-même, de mépriser ce qu’il ou elle est, de rejeter sa langue et sa personnalité, de renier ses racines et ses aspirations propres.
C’est pourtant ce que nous dicte un certain nationalisme français, sous couvert d’universalisme hautement proclamé.

L’effroi et le show

On avait beau dire, façon décalée, “Je ne suis pas superstitieux parce que ça porte malheur”, Paris a passé la soirée du vendredi 13 novembre dans l’effroi et l’horreur.
Ces attaques aux fusils de guerre contre la population, souvent jeune et démunie face au fanatisme meurtrier, ont plongé la France et le monde dans la consternation.

Desobedientziaren eginbidea

Pariseko atentatuen ondotik hartu salbuespeneko neurriek jendartearen sostengua dutela dirudi. Alta, aterabidea ez da salbuespeneko egoera.
Frantziak munduan barna deraman politika gerla eragilea, arma saltzaileen abantailen zaintzea, sortzen ditugun klima aldaketaren ondorio okaztagarriak, horra, besteak beste zuzendu behar liratekeen okerrak.

Aiete ou le chemin de la politique

Jean-Pierre Massias est professeur en droit constitutionnel à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Agrégé de droit public, il est spécialiste des processus de pacification, de transition démocratique et de justice transitionnelle.
A quelques jours de la conférence «Comprendre et mesurer l’enjeu du processus de paix au Pays Basque» qui aura lieu le vendredi 18 décembre à Ossès, il répond aux questions d’Enbata.info.