Notre culture nous fait “autre”

L'association Lauburu est née, il y a 40 ans, de l'idée que l'homme n'est pas seulement un être économique. C’est la culture qui nous construit et nous différencie les uns des autres. Sans la culture, nous ne serions que de l'eau et un peu de fer, a dit quelqu’un. Créée à l'initiative d'Aita Marcel Etchehandy, Mikel Duvert, Jon Etcheverry-Ainchart, Claude Labat et quelques autres, Lauburu se donnait comme objectif de récupérer et faire connaître des aspects de la culture patrimoniale basque qui cédaient le pas devant l'uniformisme destructeur des nouveaux codes imposés par la société de consommation. Ainsi, l'association s'attachait au recensement et à la préservation des stèles discoïdales et des croix abandonnées ou en grand danger de vol ou destruction dans les cimetières d'Iparralde. 40 ans plus tard, où en est Lauburu?
Enbata a interrogé Jon Etcheverry- Ainchart, cheville ouvrière de l'association.

Sous l’emprise du référendum

Les premières élections du Parlement écossais depuis le référendum d’indépendance de 2014 ont eu lieu le 5 mai dernier. Dans son numéro précédent, Enbata avait posé le cadre institutionnel et politique dans lequel ce scrutin s'est tenu.
Voici une analyse des résultats d'une élection qui s'est déroulée sous l'emprise du référendum sur l'indépendance.

Independentzia zertako?

Printzipioz, ideiaz eta sentimenduz, independentziaren alde nago jakina, euskal herritarren gehiengoak nahi duen ber.
Haatik Euskal Herria beregain ikusteko xantza guti dut, batetik adinagatik, bestetik gutieneko baldintzen betetzetik urrun gaudelako, bereziki Nafarroa Garaian eta Iparraldean.

Lehia burujabetzaren aldeko borroken artean?

Irudipena dut euskalgintza apur bat astindu duela independentziaren inguruko diskurtso berriak. Niretzat haize freskoa izan dena kezkagarria zaio zenbaiti, irrigarria besteri. Euskara alboratuko ote den, lurraldetasuna baztertu, historia gutxietsi…
Normala da, modu probokatzailean egin baita diskurtso berri hau, eztabaida pizteko asmoz. Helburua lortua.

Anaphore

J’aurais tant voulu que Sarkozy soit réélu président de la république française en 2012. Son gouvernement aurait naturellement pensé à faire ce même type de projet de loi travail présenté aujourd’hui par un gouvernement dit de gauche alors que ce n’est qu’une “déforme” —que l’on taxe faussement de réforme— imposée par une caste très éloignée du salariat et ne représentant qu’une partie du PS.
Mais le mal est fait : c’est “la gauche” ici qui est incriminée et qui, sans aucune concertation et alors même que ce n’est absolument pas une proposition de campagne, détricote le droit du travail en facilitant un peu plus la possibilité de licencier et en faisant primer des accords d’entreprises sur des accords de branches que sont les conventions collectives, lesquelles protègent un peu plus les salarié(e)s que le droit du travail.

Une belle victoire de la démocratie et du Pays Basque : Mobilisons-nous pour la célébrer et la préserver !

La Fondation Manu Robles-Arangiz appelle la population du Pays Basque à célébrer comme il se doit le vote historique des communes d'Iparralde au sujet de la création d'une Communauté Pays Basque Herri Elkargoa.
Pour cela, nous invitons tout le monde à se retrouver lors du rassemblement festif organisé par Batera le mercredi 27 juillet à 19h00 à Bayonne.

Pour un projet de territoire

La problématique du logement dans un Iparralde dont la population s’accroît rapidement par de nouveaux arrivants est un débat récurrent, y compris parmi les abertzale. Construire toujours davantage? Limiter l’urbanisation? Surtaxer les résidences secondaires vides dix mois sur douze?
Voici quelques réflexions.

Pourquoi ?

Roberto Moso, Zarama taldeko kantaria eta kazetaria - Baionako jaietan nengoelarik, joan den udaran, atentzioa eman zidan abertzaletasunaren ikurrak –edo mugaren alde honetatik halakotzat ulertu ditugunak– nonahi agertzen zirela. Areago: Euskadi deitura, hemendik nahiko ofiziala bihurtu dena, erraz ikus zitekeen ikurrina ugarietan eta jai-zapietan. Ikurrina, bide batez esanda, udaletxean zegoen gainerako banderekin batera, inolako eztabaida sortu barik. Hori bai, frantsesa eta gaztelania euskara baino askoz gehiago entzuten zen, izan ere bakarrik zenbait plaza talderen abestietan eta AEKko egoitzan entzun nuen.
Hala ere, informazio ahuleko bisitariren batek nahiko giro nazionalistan murgilduta geundela suma zezakeen, bertako hauteskundeetan horrenbeste igartzen ez dena.

Le mépris

Les urnes ont parlé: 111 communes sur 158 (70%) se sont prononcées en faveur de l'EPCI Pays Basque. Mais les opposants n'entendent pas désarmer à bon compte.
Les Alzuri, Veunac, Olive, Gonzalez et autre Lasserre vont-ils respecter le résultat très majoritairement favorable à l'EPCI unique ou tenter de faire capoter le processus ?