Donostia zeren suntsitu zuten?

Maiatzeko artikuluan, «Gora Napoleon» delakoan, aipatu nituen Frantziako armadak duela bi mende Lapurdin eginiko desmasiak. Oraikoan oroitaraziko dut mugaz haraindian gertatu zen itsuskeria bat, hau frantsesen etsaiek egina : 1813ko abuztuaren 31an, Donostia suntsitu zuten Wellingtonen tropek, hots britainiar eta portugaldar soldaduek.
Aldi bat gehiago, euskaldunek kario pagatu zuten bi Estatu handiren artean gertatzea. Horien gerlek mugaren bi aldeetarik egin dituzten kalteak, ezin erranak dira. Duela bi mendekoek, 1813koek, samina berpizten digute 2013 urte honetan. Napoleonek ez badu gureganik esker onik merezi, Wellingtonek berdin guti. Are gutiago, itxura guzien arabera, Castañosek.

« Tout dire »

Le Pays-Basque est un pays en marche, une marche en avant certaine malgré la crise et qui possède, du moins au Sud, l’infrastructure nécessaire à son développement, y compris sur le plan linguistique avec la longue marche d’une “langue qui veut tout dire.”
Il n’en est pas de même au Nord, tout en reconnaissant des avancées certaines, comme l’acceptation que l’euskara soit langue d’enseignement.

Un Ministère sous influence…

Il aura tout de même fallu trois jours d’occupation du local bayonnais du Parti Socialiste, quelques interventions au sein du Conseil de Développement pour «agacer» le Sous Préfet, et l’assurance d’un président de Région, d’une sénatrice et d’une députée pour décrocher le principe d’une réunion de travail à Paris, à l’Assemblée Nationale...
Le représentant de l’Etat, ou du Ministère de l’intérieur, on ne sait plus, confirmait, dans l'émission "Ahoan Bilorik Gabe", en termes diplomatiques et avec des mots choisis, que «le gouvernement ne considère pas qu’il doit s’engager dans un processus de paix, notamment parce qu’il considère que la France n’a jamais été en guerre», «qu’il n’y a pas de solution concernant la loi Falloux qui empêche l’investissement public dans les ikastola» et «que le Gouvernement a plusieurs fois dit qu’il n’accordera pas l’institution demandée par la majorité des élus du Pays Basque»...

Rebondir

L'Edito du mensuel Enbata - Il ne faut pas céder au blues de l’après manifestation en demi-teinte du 1er juin. Encore moins à l’épisode parlementaire cacophonique qui a suivi le dépôt au Sénat, avec l’amendement Espagnac pour la création d’un Pôle d’aménagement et de coopération Pays Basque et celui, purement formel, de Colette Capdevielle à l’Assemblée nationale sur une collectivité territoriale.
Les dernières semaines, on le voit, sont loin d’être négatives. Tout en révélant la puissance du camp jacobin, malgré le capital de notre consensus basque, elles nous ont appris à mieux cerner les voies de passage pour inscrire notre projet dans la loi.

Débuts difficiles des éco-quartiers

Le grand truc de ces dernières années, en matière d’urbanisme, nous dit Peio Etcheverry-Ainchart, ce sont les éco-quartiers.
Avec la grande mode du développement durable mise à toutes les sauces, il était normal que l’habitat soit lui aussi concerné par ces nouveaux et si nécessaires soucis écologiques. D’ailleurs, l’emphase avec laquelle les projets d’éco-quartier sont inaugurés reflète à elle seule l’engouement du moment.

Gerlarik ez

Patrick Dallennes prefetaren esanetan bakearen arazoa Espainiako Estatuan daiteke bakarrik...Altabada, Euskal Herritarren kontrako erasoak era askotakoak izan dira Frantses Estatuan azken berrehun urteetan.
Gezurretan eta hipokrisia hutsean ari zaiku Baionako suprefeta aldarrikatzen duelarik gerlan ez dela Frantzia sekulan Euskal Herriaren aurka ibili. Frantziako Estatuan ehun euskal preso politikarik badaudela ahantzi duke ere.

Amalur

En experte, Maryse Cachenaut, ramène inlassablement à une agriculture humaine. Sa parole n’est pas singulière, car elle recouvre une démarche collective qui transforme le Pays Basque.
"L’agriculture est le reflet de notre société de nos modes de vie, de nos fonctionnements. L’industrialisation de l’agriculture, la production de produits standardisés, ont fait beaucoup de dégâts, développant la malbouffe, réduisant considérablement le nombre de paysans. A nous de résister dans nos actes de production et de consommation!"

Vol au-dessus d’un nid de coucous

Coluche disait: “A la fin de la réponse, tu comprends même plus la question que t’as posée!” C’est un peu ce qui nous arrive dans l’interminable débat parlementaire dans lequel le projet de Collectivité territoriale est plongé.
Après un travail sérieux et exhaustif, le Pays Basque s’est doté d’un rapport sur son avenir institutionnel qui fait apparaître qu’il existe une disposition dans le droit français qui correspond à ses besoins et qui peut permettre une évolution efficace et démocratique du dispositif en place. Cela s’appelle une collectivité territoriale dotée d’un statut particulier, qui n’est ni un département ni une région.

Une deuxième fois

"Cette crise n'est pas celle de 29, cette crise n'est pas une crise du capitalisme, cette crise est la dernière du capitalisme, qui est allé au bout de sa libido d'ogre." Eric Hobsbawn
La question, comme disait André Gorz, n'est pas de savoir si on sortira de ce capitalisme. La question est de savoir comment on en sortira : par la barbarie, ou pas.