Chypre victime collatérale de la ruée vers le gaz

La division de Chypre est l’un des plus vieux contentieux diplomatiques d’Europe, dont le continent a fini par s’accommoder.
Mais les appétits suscités par la découverte de gigantesques réserves de gaz et les tensions qu’ils génèrent entre la République de Chypre et la Turquie, qui occupe le nord de l’île depuis 1974, nous forcent à y prêter attention. (...)

Climat: agir localement, peser globalement

Alors que le Canada accueille le 44ème sommet du G7, ce week-end apparaît comme une excellente opportunité de mettre en lumière l'importance de l'échelon local dans la bataille contre le réchauffement climatique - pour mieux parvenir à déployer des stratégies qui multiplient les aller-retours entre local et global.
Pour relever le défi climatique, il faut trouver les cadres (territoriaux ou institutionnels) pertinents pour reprendre le contrôle sur nos vies, sur la production et la consommation d’énergie, sur ce qui est fait de notre argent, etc. Multiplier les allers-retours, donc - autour d'une conviction : nous ne pouvons délaisser les arènes globales, car si nous le faisons, nous perdrons certainement la bataille. Mais nous ne la remporterons pas si nous n'investissons pas massivement l'échelle locale. (...)

La fin d’ETA

Dans le nécessaire travail mémoriel qui s'amorce au lendemain de la dissolution d'ETA, il ne faudrait pas occulter l'apport de l'organisation indépendantiste à l'histoire du Pays Basque. Car celle-ci n'aurait pas été la même sans ETA.
En conséquence, la reconnaissance de la souffrance des victimes des deux camps du conflit est indispensable à la réconciliation. (..)

Au royaume des aveugles…

Lors du dernier conseil municipal à Bayonne, le groupe d'opposition Bayonne ville ouverte a profité de l'installation de la statue Arbolaren egia pour ouvrir une polémique sur la commémoration du désarmement du 8 avril 2017.
Au-delà de l'opportunisme politicien compréhensible en cette période déjà préélectorale, des arguments dont l'impact n'est pas négligeable ont été décochés par certains. (...)

Se retourner… pour aller de l’avant

Çà y est ! Je l'ai enfin trouvé mon nègre ! Au forum sur l'immigration (sic!) qui s'est tenu cette fin avril à Bayonne et organisé par Atherbea, Bizi!, Solidarité-Migrants et Etorkinekin.
Parmi tous les témoignages de qualité, un, d'entrée de jeu, aura retenu l'attention. Celui d'Antton Curutcharry, professeur d'Histoire et maire adjoint à Baigorri. Il a gentiment accepté que j'en tire ces quelques extraits. Vous pouvez consulter l'ensemble de son intervention “Histoire locale des migrations” sur le site enbata.info. (...)

L’Allemagne s’en mêle (2/2)

L’incarcération puis la libération de Carles Puigdemont en Allemagne brise le face à face hispano-catalan. L’extradition semble hypothétique, c’est un tournant. La gifle est très mal vécue par l’Espagne. Le débat politique commence à s’européaniser. Revenant sur tous ses engagements de solidarité pro-catalane, le PNV vote le budget de Mariano Rajoy assuré ainsi d’achever sa législature jusqu’en 2020.
Suite et fin de la première partie datée du 14 mai dernier.

Sortir des braises de Gernika

L'Edito du mensuel Enbata - Six ans après l’arrêt définitif et irréversible de sa lutte armée, suite à la conférence internationale d’Aiete, un an après la remise de ses armes à l’initiative des artisans de la paix d’Iparralde, ETA, après soixante ans de violence “reconnaît”, le 8 avril 2018, “la responsabilité directe qu’elle a eue dans cette douleur”. “Aux personnes et à leurs familles, nous demandons pardon” conclue l’organisation clandestine. Cette sortie de l’innommable a belle allure, d’autant que “la réconciliation est une des tâches que nous devons mener en Pays Basque” invite ETA qui préconise “une solution démocratique au conflit… pour éteindre définitivement les braises de Gernika”. La guerre mémorielle a déjà commencé. L’on sait, hélas, que l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs. Comment l’avenir présentera les décennies d’ETA?
Le choix des modes de lutte pour atteindre le même objectif, s’il divise les familles abertzale, ne change rien à la volonté commune de quête de la liberté nationale basque. L’Espagne le sait fort bien qui, quel que soit l’interlocuteur basque, exige toujours plus d’alignement, plus de pardon, plus d’excuse, plus d’humiliation et, s’il le faut, exerce sa violence légaliste par le biais de sa justice politique. La Catalogne pacifique en connaît toutes les palinodies. (...)

L’Allemagne s’en mêle (1/2)

L’incarcération puis la libération de Carles Puigdemont en Allemagne brise le face à face hispano-catalan. L’extradition semble hypothétique, c’est un tournant. La gifle est très mal vécue par l’Espagne. Le débat politique commence à s’européaniser.
Revenant sur tous ses engagements de solidarité pro-catalane, le PNV vote le budget de Mariano Rajoy assuré ainsi d’achever sa législature jusqu’en 2020. (...)

Gagner la paix

La fin définitive et sans ambiguïté de l'organisation ETA place aujourd'hui les Etats espagnol et français devant leurs responsabilités. Elle marque l'ouverture d'un nouveau cycle dans l'histoire du Pays Basque.
Réflexion sur le devenir de la société basque après la dissolution de l’organisation clandestine et la rencontre internationale d’Arnaga du vendredi 4 mai à Cambo. (...)