De Bayonne à Hendaye, marche de solidarité avec les migrant·e·s

Les vendredi 13 et samedi 14 juillet, Bizi appelle à une marche vers le centre de rétention pour migrant.e.s d'Hendaye. Elle partira de la maison natale de René Cassin, rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948, à Bayonne et se terminera à Hendaye devant ce que l'association altermondialiste basque qualifie de "prison pour innocent.e.s".
Bizi! appelle également à reproduire cette initiative le 14 juillet, jour anniversaire de la prise de la Bastille, dans toutes les villes de l'Hexagone abritant un centre de rétention administrative. (...)

Le temps du politique

L’arrivée inopinée au pouvoir en Espagne du socialiste Pedro Sanchez ouvre des perspectives intéressantes pour les nationalistes catalans et basques qui détiennent les clefs de la majorité gouvernementale. Cette dépendance devrait limiter la surdité et l’arrogance espagnoles.
Le nouveau ministère de l’Intérieur prépare un rapprochement des preso en fin de peine, âgés ou malades. (...)

EtorkiZUna ibilaldia

Ostiralean, uztailaren 13an, eta larunbatean, uztailaren 14an, Bizi!k Hendaiako Erretentzio Zentrorako Ibilaldira deitzen du. EtorkiZUna, etorkinen aldeko ibilaldi solidarioa, René Cassin 1948ko giza eskubideen adierazpen unibertsalaren idazlearen Baionako sortetxetik abiatuko da eta Hendaian, euskal elkarte altermundialistak deitzen duen «hobengabeen kartzelaren» aitzinean bukatuko da.
Bizi!k ber maneran deitzen du uztailaren 14an, Bastillaren Hartze egunean, eginen den iniziatiba horren errepikatzea Frantses Estatu mailan Erretentzio Administratibo Zentroak dituzten hiri guzietan. (...)

Epuration ethnique antisémite

Un livre, et un manifeste signé par de gens éminents (ci-devant Président de la République, premiers ministres, ministres, etc...) a récemment fait la une de tous les médias. Il s'agit de dénoncer un nouvel antisémitisme. J'y ai même lu l'accusation d'«épuration ethnique». Qui ne dénoncerait pas les faits concrets incriminés ? Mais signer en compagnie de qui ? Les signataires n'auraient-ils pas envers les arabo-musulmans les mêmes sentiments que les antisémites envers les juifs ? Les occasions de protester n'ont pas manqué jusqu'ici à ces âmes délicates.
Qu'ont-ils dit ? (...)

Chypre victime collatérale de la ruée vers le gaz

La division de Chypre est l’un des plus vieux contentieux diplomatiques d’Europe, dont le continent a fini par s’accommoder.
Mais les appétits suscités par la découverte de gigantesques réserves de gaz et les tensions qu’ils génèrent entre la République de Chypre et la Turquie, qui occupe le nord de l’île depuis 1974, nous forcent à y prêter attention. (...)

Climat: agir localement, peser globalement

Alors que le Canada accueille le 44ème sommet du G7, ce week-end apparaît comme une excellente opportunité de mettre en lumière l'importance de l'échelon local dans la bataille contre le réchauffement climatique - pour mieux parvenir à déployer des stratégies qui multiplient les aller-retours entre local et global.
Pour relever le défi climatique, il faut trouver les cadres (territoriaux ou institutionnels) pertinents pour reprendre le contrôle sur nos vies, sur la production et la consommation d’énergie, sur ce qui est fait de notre argent, etc. Multiplier les allers-retours, donc - autour d'une conviction : nous ne pouvons délaisser les arènes globales, car si nous le faisons, nous perdrons certainement la bataille. Mais nous ne la remporterons pas si nous n'investissons pas massivement l'échelle locale. (...)

La fin d’ETA

Dans le nécessaire travail mémoriel qui s'amorce au lendemain de la dissolution d'ETA, il ne faudrait pas occulter l'apport de l'organisation indépendantiste à l'histoire du Pays Basque. Car celle-ci n'aurait pas été la même sans ETA.
En conséquence, la reconnaissance de la souffrance des victimes des deux camps du conflit est indispensable à la réconciliation. (..)

Au royaume des aveugles…

Lors du dernier conseil municipal à Bayonne, le groupe d'opposition Bayonne ville ouverte a profité de l'installation de la statue Arbolaren egia pour ouvrir une polémique sur la commémoration du désarmement du 8 avril 2017.
Au-delà de l'opportunisme politicien compréhensible en cette période déjà préélectorale, des arguments dont l'impact n'est pas négligeable ont été décochés par certains. (...)