Bizi explique l’action menée au Consulat d’Espagne de Bayonne

Le vendredi 27 octobre à 8h45, 14 activistes de l’association altermondialiste et non-violente basque Bizi ont réalisé une action de solidarité pour dénoncer la politique du gouvernement espagnol en Catalogne.
"Comment un parti comme le PP, qui n’a même pas recueilli 10 % des voix aux dernières élections catalanes peut il prétendre la gouverner ? De quel droit un roi que personne n’a élu menace-t-il un peuple qui se prononce très majoritairement pour un régime républicain ?" (...)

Kataluniako egoera korapiltsua

Joan den ostegunean alde bakarreko independentziaren aldarrikapena egin ondoren, eztabaidatsua den 155 artikulua indarrean ezarri du Espainiako Gobernuak. Ondorioz, bi gobernu izaten ahal dira Kataluniako Generalitatean: bata espainolista edo unionista, Soraya Saenz de Santa Maria Espainiako lehen ministroaren ordezkariak zuzenduta, eta bestea Puigdemont independista katalanak.
Kataluniako abertzaleek duten indarra desobedientzia zibila eta greba masiboak dira; denak indarkeriarik gabe. (...)

La grande bleue rougit

La solidarité est-elle criminelle?
De l'agriculteur condamné par la justice française pour avoir aidé des migrants à franchir la frontière avec l'Italie, aux navires des ONG portant secours aux candidats à l'exil en passe de se noyer en Méditerranée refoulés des eaux territoriales libyennes, nombreux sont les signaux répressifs envoyés par les Etats à ceux qui tentent d'aider les déracinés. (...)

Texte de la déclaration d’indépendance de la Catalogne

(Approuvé par la majorité des députés du parlement le 27 octobre 2017) - Au peuple de Catalogne et à tous les peuples du monde, La justice et les droits humains individuels et collectifs intrinsèques, fondements essentiels qui donnent la légitimité historique et la tradition juridique et institutionnelle de la Catalogne, sont la base de la constitution de la République catalane. La nation catalane, sa langue et sa culture ont mille ans d'histoire. Pendant des siècles, la Catalogne a été dotée et a bénéficié de ses propres institutions qui ont exercé l'autonomie avec plénitude, avec la Generalitat comme la plus grande expression des droits historiques de la Catalogne.
Le parlementarisme a été, pendant les périodes de liberté, la colonne vertébrale sur laquelle ces institutions ont été soutenues, il a été canalisé par les "Cortes catalans" et a été cristallisé dans les Constitutions de Catalogne. (...)

Jeu du chat et de la souris

L’entre deux se poursuit en Catalogne avec un duel entre le chef du gouvernement catalan et son homologue espagnol. Dans ce jeu politique de haut vol et qui va durer, le plus chat des deux n’est pas forcément celui qu’on pense. Le flou entretenu par le leader catalan maintient béante la crise et ouvre les possibilités d’une solution négociée.
La mise en œuvre de l’article 155 de la Constitution permettrait à Madrid de diriger directement en révoquant d’ici une semaine tous ses dirigeants indépendantistes. (...)

Catalunya… eta Frantzia

«Eskoziak independentea izan behar ote du?» 2014ko buruilean, eskoziarrek galdera hori trenkatzen zuten masiboki joanez bozkatzerat, debate demokratiko eredugarri baten ondotik eta Erresuma Batuak erreferenduma legeztaturik. % 53ek «No» bozkatu zuten. «Quebec-k independentea izan behar ote du?» 1995ko urrian, % 50,6ek perspektiba hori baztertu zuten, 15 urte lehenago jadanik %60ek erantzun berdina eman zuten bozka untzietan. Bi kontsulta horiek Kanadak onartu zituen. H
olakorik ez Espainian ! Madrilek gosta ahala gosta debekatu nahi ditu katalanak bozkatzerat erabakitzeko “Katalunia bilakatu ahal den estatu independentea errepublika gisa”. Hortarako ez ez du dudatu goi funtzionarioak atxilotzea, bozka paperrak sesitzea, web guneak hestea etab… (...)

Legalitate espainola & legitimitate katalana

Joseba Alvarez (Argia.eus-etik) - Estatu espainoleko epaileek, hedabideek eta klase politikoak –ezkerrak zein eskuinak– Catalunyako Parlamentak onarturiko Erreferendum Legea eta Trantsizio Juridikorako Legea legez kanpokotzat jo dituzte, Catalunyaren Alde Bakarreko Independentzia (DUI -Declaración Unilateral de Independencia) deklaratzeko aukera ematen dutelako. Ez omen dira Legeria espainolean kabitzen. Horrenbestez, erabateko talka egin dute Catalunyan herritar gehienek onartzen ez duten Espainiako “legalitateak” eta herritar gehienek “legitimatu” dituzten Catalunyako Legebiltzarrak onartu dituen bi lege egitasmo garrantzitsu horiek.
Eta guk zer? Hemen gure bidea egin behar dugu... desobedientziaz jokatu beharko dugu, “legalitate” espainiarraren barruan ez baitugu irtenbiderik aurkituko. Bi hitzetan esanda, gurea eraiki behar dugu, beraiena deseginez. (...)

Per Catalunya ! la liberté des nations doit l’emporter

Quel est ce «droit» qui prétend nier celui des «peuples à disposer d'eux-mêmes»?, s'interroge le philosophe Yves Roucaute. Professeur de sciences politiques à Paris X-Nanterre et auteur de plusieurs ouvrages dont La puissance d’humanité, éditions François-Xavier de Guibert, 2011.
"Le mardi 10 octobre, en proclamant ouvert le chemin de l'indépendance, en donnant un temps pour le dialogue et en -dénonçant la stratégie de peur déclenchée par Madrid, le président de la région de Catalogne, Carles Puigdemont, a appelé chacun à sa responsabilité. " Nous ne sommes pas des fous, pas des putschistes ", mais " un peuple ne peut accepter un cadre qui ne lui convient pas ". L'Europe restera-t-elle sourde, une fois encore, à la demande pacifique de cette Catalogne qui réclame depuis quatre siècles le droit de choisir son destin ? L'Espagne persistera-t-elle à jouer le conflit civil au lieu de l'apaisement ?"(...)

La diabolisation des Catalans est inutile et injuste

Dans une tribune au journal Le Monde, parue le 12 octobre 2017, Nicolas Marty, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Perpignan Via Domitia, estime que le débat soulevé par les velléités sécessionnistes catalanes conduit de nombreux commentateurs à présenter une image fausse d’une crise prévisible.
"Le référendum n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel sans nuages. Cette crise était prévisible. Elle s’appuie sur la convergence entre un sentiment profond de la société catalane et un ensemble de faits récents. La Catalogne se considère très largement comme une nation. Mais ce n’est pas un nationalisme borné et chauvin. Les Catalans sont des gens ouverts sur le monde, très favorables à l’Union européenne (UE) ; ils ne défendent en aucun cas un nationalisme de puissance, mais plutôt un nationalisme d’existence. La force de ce phénomène a été décuplée par une séquence politique qui, depuis 2010, a vu le gouvernement espagnol enchaîner une invraisemblable succession d’humiliations et de manifestations d’autoritarisme." (...)