Les ZAD font débat !

On connaissait la ZAD de Notre Dame des Landes contre le projet d’aéroport… On connaît moins la ZAD (zone d’aménagement différé), outil au service des collectivités. Aujourd’hui le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) nous indique que près de 30 ZAD sont déjà programmées à ce jour sur notre territoire. Le principal avantage d’une ZAD est de donner une priorité aux communes en cas de vente du foncier “ZADé”, mais ne permet pas l’expropriation.
On peut admettre que la ZAD peut être un outil de maîtrise du foncier pour les collectivités et éventuellement un outil anti-spéculatif intéressant sur un terrain classé “urbanisable”. Cependant nous ne comprenons pas qu’une commune négocie avec le propriétaire d’un terrain agricole faisant partie d’une ZAD mais encore classé comme agricole, un prix inacceptable pour du terrain agricole. (...)

Zorionak !

Nous sommes en droit de réclamer des services publics vers l’équité territoriale afin de s’opposer au démantèlement des bureaux de poste, quitte à créer nos propres services publics assimilés, à l’instar de Seaska ou Laborantxa ganbara. Ces combats pour du lien social, comme la défense d’un service postal de qualité, fait partie d’un ensemble.
C’est bien cet ensemble qui marque le fondement d’une société civilisée où l’argent ne serait plus roi. (...)

Herrigintzaren bideak

Duela guti, ELA sindikatuak adierazten zuen garaia zela Euskal errepublika bat sortzeko, eta aldebakarreko prozesu baten bidez Euskal Herriari bere burujabetza emateko. Funtsezko argudioak daude horretarako, horietarik bat kudeatzen gaituzten bi Estatuetan inboluzio autoritaristen garapen gero eta azkarragoa.
Bainan, lehenago herri kontzientzia piztu beharko da eta euskal lurraldeen arteko arroila bete, guziz hizkuntza eta kultura mailan. (...)

Ce qui génère et ce qui dégénère (2)

Après avoir pointé les ressorts de la montée de l’extrême droite en France, voici l'analyse, de cette problématique sur notre territoire, s’attachant à comprendre les mécanismes, qui contiennent, au Pays Basque, l’évolution de l’extrême droite et notamment les réponses militantes aux problématiques sociales.

L’arbre et la forêt

Chacun(e) le sait, la République Française est actuellement régie par un régime de monarchie élective. Elle le doit à la constitution de la Ve République votée par référendum le 28 septembre 1958. Cette constitution donne des pouvoirs très importants au président de la République et limite au contraire ceux du parlement. La tendance monarchique fut aggravée par l’élection du président au suffrage universel direct, également adoptée par référendum le 28 octobre 1962 à la demande du président de Gaulle, qui fut déjà l’inspirateur de la constitution de 1958.
Et pour nous, Basques et Gascons, cette monarchie élective est la fine pointe du nationalisme français qui écrase notre personnalité, à commencer par nos langues, comme vient de le confirmer le récent oukase du Conseil Constitutionnel. (...)

Abiadura ttipiko herriak (ATH)

Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Iduri luke XXI. mendean bizi eta biziko den gizarteak, gizadiak guttitan ezagutu dituen erronkak edo problematikak bere aintzinean dituela.
Badu aspaldi dena lotua dela gure munduan bainan are gehiago heldu diren hamarkadetan mundializazioaren baitan garatzen diren biziaren elementuak. (...)

Cause toujours

L'Édito du mensuel Enbata - Nos gamins des ikastola, ou des filières bilingues, sont donc anticonstitutionnels. Le raccourci est un peu court et la sentence, qui semble davantage évoquer une politique de natalité chinoise qu’une chance d’épanouissement, leur fait une belle jambe. Mais l’esprit est là.
Quand ils seront grands, nos enfants seront bilingues anticonstitutionnellement et sauront au moins caser le mot le plus long du dictionnaire français. (...)

La stratégie du choc

Le nouveau départ du projet de LGV se fait à grande vitesse.
Si la Communauté Pays Basque a pris le temps de le rejeter sur le fond, cette précipitation rappelle des tactiques brutales qui outrepassent les valeurs économiques au profits d'intérêts partisans ou économiques. (...)