Les digues ont sauté

Par 247 pour et 76 contre, l’Assemblée nationale a voté le 8 avril dernier la loi dite “Molac”, ouvrant d’une manière non-expérimentale l’enseignement immersif des langues régionales et la création d'un forfait scolaire pour les écoles privées dispensant une scolarisation en langues régionales. Pour le député du Morbihan Paul Molac, ce vote a “marqué un tournant”.
Malgré le recours de dernière minute, porté devant le Conseil constitutionnel par une soixante de députés de la majorité, l’artisan de cette loi reste confiant et estime dans Enbata que “la portée de ce vote ne se mesure pas seulement au regard des avancées pour nos langues” et qu’il “a permis de montrer que le clan jacobin était en réalité réduit à la portion congrue au sein des parlementaires.” (...)

Argazkilariei deia

Argazkiak hartzea maite duzu? Enbatarentzat denbora pixkat bazinuke eskaintzeko? Sartu Enbataren argazkilari talde militantean. Argazki-kazetaritzari buruzko formakuntza tokiko aditu batetaz segurtatua izanen da!
Harremanetan sartu [email protected] helbidean edo 06 14 99 58 79 zenbakian. (...)

PLH, le grand bond en arrière

Certains propos tenus lors du Conseil communautaire de la CAPB, tendant à minimiser l’importance à accorder au PLH inquiètent.
Oubliant la hiérarchie des normes en matière d’urbanisme, cette attitude revient également à minimiser l’essence même de la Communauté Pays Basque et la nécessaire vision collective du territoire. (...)

LGV: jusqu’où iront-ils…avec l’argent des contribuables ?

En ce début Mai, avec des trémolos dans la voix certains se sont réjouis, avec une synchronisation presque parfaite de la pluie de milliards soudain disponibles pour les LGV.
Pour les opposants à ces lignes inutiles, destructrices et ruineuses, cela ne constitue pas vraiment une surprise. Nous avons toujours dit que bien que les déclarations et rapports officiels s'accumulaient en faveur de la fin de ces infrastructures, les tractations électorales et manœuvres diverses pouvaient ressurgir comme après le premier recul de 1992 est apparu le débat public de 2006. (...)

Caroline Lugat déboulonne Napoléon

Loin de l’histoire officielle, son livre nous révèle un Pays Basque privé des moyens de se défendre efficacement et qui subit beaucoup.
Euskal Herria sort éreinté de cette période. Bien que dépourvu de conscience nationale, il s’efforce de résister. Notre manière de marquer le bicentaire de la mort de l’Empereur des français. (...)

Aux Antilles aussi, Napoléon persona non grata

La commémoration du bicentenaire de la mort de l’Empereur le 5 mai, fait des vagues aux Antilles. En février 1794, la Convention vote un décret qui affranchit tous les esclaves et en fait des citoyens français. La Constitution de 1795 met fin au régime colonial, la Guadeloupe, la Guyane et Saint-Domingue deviennent des départements français soumis aux mêmes lois que la métropole.
Mais Bonaparte, peu après son coup d’État du 18 brumaire, rétablit ce régime colonial et ses lois spécifiques, avec l’article 91 de la nouvelle Constitution de 1799. Pire, la loi du 20 mai 1802 proclame que “l’esclavage sera maintenu conformément aux lois et règlements antérieurs à 1789”. (...)

Tartaro harritu da…

●●● tokiz kanpoko zabor botatzearen aurkako afitxak ikustean: "Ez utz zure baitan den salbaia zernahi egiten", gizaki baten gibelean pizti haundi baten marrazkia agertzen delarik.
Komunikatzaile horiek ez ote dakite zaborra sortzen duen animali bakarra gizakia dela? Piztiek hain zuzen erakusten digute nola zaborrik ez sortu. (...)

Les Offices publics des langues défendent la loi Molac contre le recours constitutionnel

Dans un communiqué commun, les quatre représentants des langues basques, bretonnes, catalanes et occitanes ont réagi au recours devant le Conseil constitutionnel déposé par 61 députés de la majorité le 22 avril.
"Nous espérons une issue positive, et restons déterminés à oeuvrer pour faire aboutir un cadre légal facilitateur et sécurisant, qui permette le déploiement d’une politique publique volontariste répondant à une demande sociale et à un consensus sociétal, politique et institutionnel que nous continuerons à susciter et accompagner." (...)