Un territoire en collectif

"Abertzale et non abertzale se sont rejoints sur ce que nous pouvons appeler “le minimum syndical” pour envisager ensemble une véritable structure de proximité"
"Alors, pourquoi ne pas imaginer qu’un certain nombre de listes et de militants candidats aux prochaines municipales, peu ou prou, proches du mouvement abertzale construisent un ensemble de points à minima en vue de conditionner leur participation au sein d’une éventuelle majorité dans un certain nombre de villes et villages."

Et maintenant que faisons-nous ?

Par Ttotte Etxebeste, Abertzalea - "Il est évident que Paris ne cédera pas une miette tant sur la Collectivité territoriale spécifique, que sur l’officialisation de l’euskara ou même le rapprochement des preso. Le gouvernement Français est, encore et toujours, sur une stratégie de négation."
"(...) une frange large de la société civile s’implique, propose des pistes de sortie du conflit. En face un silence assourdissant ! Allons nous là aussi reculer et accepter l’inacceptable ?"

Ce n’est qu’un début, continuons le combat !

6000 personnes ont défilé ce samedi 1er juin dans les rues de Bayonne pour défendre le projet de «Collectivité Territoriale Pays Basque».
C’est le Pays Basque dans toute sa diversité qui a porté, par cette manifestation populaire et festive, d’une même voix sa revendication institutionnelle qu’elle veut faire entendre au plus haut niveau de l'Etat. Enbata.info pose la question "Et qu'est-ce qu'on fait après le "maintenant !" ?"

« Sortir Iparralde du statu quo politique »

Alors que la mobilisation sur la Collectivité Territoriale bat son plein, il est utile de rappeler quelques évidences concernant la problématique de la reconnaissance institutionnelle d’Iparralde. En premier lieu, la revendication d’une reconnaissance politique d’Iparralde est légitime au titre de l’existence d’une identité nationale. Xabi Larralde rappelle le positionnement de Sortu dans ce débat.
"La capacité à se mettre d'accord sur la Collectivité territoriale atteste de la volonté d'élaborer en commun un espace du vivre ensemble dans la diversité"

« Ce qui est vrai ailleurs peut l’être au Pays Basque ! »

Quatre questions à Sylviane Alaux, députée PS de la 6e circonscription des Pyrénées-Atlantiques.
"Depuis les années 90, le Pays Basque s'est saisi de son avenir en créant deux structures (Conseil des Elus et Conseil de Développement), véritables émanations de son territoire. (...) Mais comment pérenniser tout cela dans le temps tant que nous n'avons pas de véritable reconnaissance institutionnelle ? Là est notre demande !"

« Le centralisme : un grand danger pour l’avenir des territoires »

Quatre questions à Jean René Etchégaray, 1er Adjoint au Maire (UDI-MODEM) de Bayonne, membre du groupe moteur BATERA et Président du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de l'agglomération de Bayonne et Sud Landes.
"Malgré la crise et peut-être à cause d'elle, notre Pays doit prendre son destin en main et apporter sa part de réponse à tous les défis de notre temps." - " Il faut expliquer à tous les voisins que leur propre devenir est plus facile à imaginer lorsque les décisions sont prises au plus près d'eux."

Une étape décisive

Dans les mois qui viennent, nous allons vivre une étape décisive pour l’avenir du Pays Basque. En février une Coordination de cinq structures* s’est mise en place pour porter d’une seule voix cette affirmation: une Collectivité territoriale à statut particulier est urgente pour le Pays Basque!
Concernant la réformes des EPFL (Etablissement foncier public local), il nous faut prendre conscience de ces dispositions nouvelles, des coups tordus en préparation dans quelques officines et réaliser que ce qui avait été difficilement obtenu au début des années 2000 est en voie de disparition.